Edgar

Edgar,

Laure Iniz,
Librinova, 2023

Mot de l'éditeur :

Edgar a un grand cœur... peut-être trop gros parfois !
Il croit en l'amour, le grand, l'unique, mais l'amour ne le lui rend pas toujours... Alors un jour, il décide de s'en remettre au destin. Il n'y a pas de hasard, que des rendez-vous... et pas toujours ceux que l'on peut attendre...
Edgar c'est l'histoire d'un petit homme pas comme les autres, rêveur et un peu perché. Suivez-le dans son monde doux et sucré, mais haut en couleur. 

 

Dealer : SP de l'auteur 

 

Ma lecture :

👀 Quand Julie des @les_lectures_de_juliie et l'autrice, Laure Iniz m'ont proposé ce service de presse, ce petit Edgar a suscité ma curiosité. J'avais peur de ne pas avoir le temps de le lire avant mes vacances, mais si !
Edgar est un jeune homme...petit, mais au coeur trop gros pour lui. Jusqu'au jour où...

Ce roman est la consécration de l'adage, prêté à Paul Eluard : "Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous". Adage que j'aime beaucoup et auquel j'aime croire. Profondément.
Mais revenons à notre petit Edgar, je ne parle pas d'un enfant, je parle d'un jeune homme de 25 ans, très fleur bleue, qui tombe amoureux comme on cueille une fleur. Une rose, de préférence. Les préférées, aussi, de son père veuf, et de sa patronne libraire  Rose. En mal d'amour, son gros coeur a le coeur gros. Il décide de donner rendez-vous au destin amoureux sur le banc juste en face de sa librairie, à l'ombre du cerisier. Il y laisse une lettre pour sa destinée. Les jours, les semaines, les mois passent : aucune fille ne vient s'asseoir.

Jusqu'au jour où...

Jusqu'au jour où le destin donne rendez-vous à son destrier d'argent, comprenez le vélo d'Edgar, et une voiture. Et boum, il tombe. Mais pas encore amoureux. A quoi joue le destin à lui donner des rendez-vous foireux et un bras cassé ? C'était sans compter la belle... Chut ! Je ne dirai pas un mot de plus, le destin pourrait m'entendre.

Bref, Edgar, le roman comme le personnage, est doux comme un bonbon. La plume de Laure Iniz, tendre comme un caramel au beurre (salé, évidemment), emporte le lecteur et fait chavirer les cœurs.
Quelle poésie ! Quelle envolée ! Un véritable baume au coeur. On dirait un conte, façon Amélie Poulain où le destin a vraiment rendez-vous avec les personnages et joue avec l'intrigue.

❤ Un coup de coeur, assurément !

  

 

Des papillons sous oxygène

Des papillons sous oxygène,

Nathalie Longeval,
Ed. Eyrolles, 2022

Mot de l'éditeur :

La vie d'Adrien Vialard a explosé en vol quand sa femme Tina l'a quitté. Leur couple était depuis quelques mois sous assistance respiratoire, mais il continuait à espérer des jours meilleurs. Trente ans de vie commune se sont pourtant effacés brutalement sur un " Je crois que je ne t'aime plus " prononcé au restaurant par une Tina devenue étrangère.
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais, passée la sidération, Adrien se met en tête de reconquérir Tina, de ressusciter l'amour entre eux, de mettre les papillons, ceux qui palpitent au creux du ventre quand on est amoureux, sous oxygène.
Son plan est radical, aussi romantique que suicidaire : kidnapper Tina et lui offrir un road trip en camping-car, pèlerinage à la source de leur histoire d'amour. 

Dealer : D'occasion

Ma lecture :

Couverture combi, bonjour !
Cette fois, on embarque pour un road trip avec un couple en désamour. Désamour ? Adrien va pourtant tout faire pour prouver le contraire à sa femme, Tina.

L'arabe du futur

L'arabe du futur,

Tome 6/6 : 1994-2011
Riad Sattouf,
Ed. Allary, 2022

Mot de l'éditeur :

Vendue à plus de 3 millions d'exemplaires et traduite en 23 langues, elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel.
Ce sixième tome couvre les années 1994-2011.
C'est le dernier de la série culte de Riad Sattouf. 

 

Dealer : Bibliothèque de Sibiril

 

Ma lecture : 

Avec ce tome 6, Riad Sattouf clôt sa série autobiographique L'arabe du futur publiée depuis 2014. Né d'une mère bretonne et d'un père syrien, Riad passe son enfance de la Lybie à la Syrie où il voit le comportement de son père, docteur universitaire qui a fait ses études en France et qui prônait l'athéisme et la culture européenne, changer peu à peu...

Une vie de voyages

Une vie de voyages,

Justine Martin,
Ed. Kaplume, 2021

Mot de l'éditeur : 

C’est dans « son petit coin de paradis », une maison d’hôtes aménagée en yourte au bord du lac Léman, que Capucine, l’héroïne du roman, va recevoir ses premiers voyageurs : Noah et Zoé.
Partagée entre sa passion pour le voyage aux quatre coins de la planète et la nécessité d’une vie sédentaire, Capucine découvre, au contact de ses nouveaux invités, une amitié naissante qui va bouleverser sa vie...
Noah et Zoé, habitués à passer leurs vacances au bord de l’océan, partent à la rencontre des joies et des secrets de la montagne au cœur des Alpes.
C’est au sein de ce cadre idyllique que les trois personnages partageront leurs failles, leurs origines et leurs rêves... De multiples expériences et confidences sur ce qui anime chacun d’entre eux embarquent le lecteur dans une aventure un peu folle : celle de la vie, de ses embûches, ses routes et ses espoirs...

 

Dealer : D'occasion

 

Ma lecture : 

Une couverture avec un combi, évidemment, je ne peux pas m'empêcher ! Et ce roman me faisait de l’œil depuis quelques temps déjà. 

Capucine vit dans ce qu'elle appelle son petit coin de paradis, un terrain au bord du lac Léman, au coeur des Alpes. Elle habite une petite maison et a bâtit une yourte d'hôtes pour accueillir des voyageurs désireux de faire communion avec la nature. Ses premiers invités sont Zoé et Noah, jeune couple avec qui la jeune femme va tisser des liens forts. Elle leur fait découvrir les pépites de sa montagnes et peu à peu, les confidences fleurissent sur les chemins de randonnée.
Dans la seconde partie du roman, c'est Capucine qui se met en route à bord d'un combi Volkswagen, le célèbre T2, bleu turquoise celui-ci. C'est un rêve et un défi qu'elle réalise : partir seule à l'aventure, guidée par ses envies, sans date précise de retour. Elle fait des rencontres qui vont la bouleverser et la faire avancer.

Une vie de voyages n'est pas un roman van life. C'est le roman des échanges humains. Je dirais même, c'est le roman des voyages humains. Imaginez la vie comme une ligne de métro (mouais, pas très van life, le métro), à chaque station, vous rencontrez quelqu'un. Vous échangez sur vos parcours de vie, vous apprenez l'un de l'autre, vous vous découvrez des défis qui sommeillaient en vous. Et vous changez de station et rencontrez à nouveau quelqu'un. Et ainsi de suite. Et imaginez maintenant cette ligne de métro au coeur de la nature, tantôt accueillante, tantôt un peu plus hostile : ce sont de nouveaux défis. Ce sont les voyages intérieurs et extérieurs. N'est-ce pas la vie, en somme ?
Et bien ce roman raconte à peu près ceci.

La plume de Justine Martin est fluide, les réflexions très pertinentes. Elle aborde bien sûr le voyage sous toutes ses formes : implanté dans une zone, comme le lac Léman ou nomade, en van. Elle étudie aussi des sujets plus délicats comme la recherche des origines, le désir de maternité, l'amitié, l'attachement, ... Elle parvient ainsi à nous faire voyager en nous-même. C'est un roman qui ouvre les portes du développement personnel, qu'on pourrait d'ailleurs appeler voyage intérieur.
Le style n'est pas contemplatif, malgré cette connexion forte à la nature, mais j'aurais peut-être aimé plus d'actions, plus d'aventures. De pep's. 

Bref, un roman de reconnexion avec soi, à lire dans un joli coin de nature, en pleine conscience, en prenant le temps d'observer les cygnes...et les signes de la vie !

La plus précieuse des marchandises

La plus précieuse des marchandises,

Jean-Claude Grumberg,
Ed. Seuil, 2019

Mot de l'éditeur :

Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n'est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout.
Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons... Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s'abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale. La guerre mondiale, oui oui oui oui oui. 

 

Dealer : d'occasion 

Ma lecture :

J'ai vu Jean-Claude Grumberg à La grande librairie cet hiver, et il parlait de son conte pour vieux enfants : La plus précieuse des marchandises. 

Pauvre bucheronne et pauvre bucheron vivent dans les bois, dans le froid et la faim. Pauvre bucheronne désire être mère mais aucun bébé ne vient. Jusqu'au jour où un train de marchandises lui dépose un bébé emmailloté dans un châle de prière. Nous sommes dans le dur de l'hiver 1942-43. Cet hiver qui voit défiler des trains en direction de l'est d'où s'échappent déjà les fumées de la barbarie.
Pauvre bucheronne et pauvre bucheron vont s’occuper de cette précieuse marchandise et avec elle, attendre le printemps.

Le texte de Jean-Claude Grumberg est très court mais tellement intense et percutante. On sent que chaque mot est pesé pour bâtir, avec du vocabulaire emprunté aux contes, une histoire terrible et bien réelle. Les mots choisis sont doux pour décrire le dur. Et l'angle du conte, doux lui aussi, est original pour aborder cette période tragique de l'Histoire, elle n'en est que plus cruelle encore.

Une lecture courte et bouleversante. A lire. Évidemment.

Sous les étoiles la valse des papillons

Sous les étoiles la valse des papillons,

Virginie Correlli,
Auto-édition, 2022

Mot de l'éditeur :

Anita a 21 ans quand elle commence à boire. L'alcool l'aide à laisser loin derrière elle les affres d'un passé douloureux.
Camille, sa fille, a trois ans, quand elle se met à prier les étoiles pour que sa maman sente à nouveau les fleurs.
Entre violence, espoir et amour, mère et fille devront faire des choix pour s'en sortir et se protéger, mais à quel prix ?
Quand le sceau du secret se brise, quand le silence ne brime plus les maux, alors peuvent commencer le chemin de la vie et la valse des papillons.

 

Dealer : SP

 

Ma lecture :  

Je remercie la bloggeuse @les_lectures_de_juliie de mettre beaucoup de choses en oeuvre pour que les romans auto-édités rencontrent leurs lecteurs. Car la rencontre s'est faite.

Les disparus de Blackmore

Les disparus de Blackmore,

Henri Loevenbruck,
Ed. XO, 2023

Mot de l'éditeur :

Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l’enquête aux côtés d’Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme « détective de l’étrange ».
Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore : les statues énigmatiques disséminées sur l’île, la rumeur d’un culte maléfique qui sévirait dans l’ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.
Un thriller palpitant et mystérieux dans la lignée de H.P. Lovecraft et d’Agatha Christie.

 

Dealer : Salon du livre de Vannes, Juin 2023 

Ma lecture : 

J'ai lu avec beaucoup de plaisir, il y a quelques années, Le rasoir d'Ockham, d'Henri Loevenbruck. Et croiser l'auteur au salon du livre de Vannes m'a donné envie de me replonger dans son univers.

La mer viendra effacer les mots sur le sable

La mer viendra effacer les mots sur le sable,

Manuella Gueguen,
Auto-édition, 2022

Mot de l'éditeur :

Charlotte se réveille dans une chambre d'hôpital sans aucun souvenir. Que fait-elle ici ? Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Qui est cette personne qu'elle voit dans le miroir ? De nombreuses questions l'assaillent et la peur l'envahit.
Prisonnière d'un corps qu'elle ne reconnaît pas, Charlotte va devoir aller de l'avant et réapprendre à vivre. Mais comment peut-on se reconstruire sans aucun souvenir ? 

 

Dealer : SP de l'auteur 

Ma lecture :

Je me suis inscrite sur un site pour découvrir des romans écrits par des auteurs auto-édités, et j'en pu en choisir deux, dont celui-ci : La mer viendra effacer les mots sur le sable, de la bretonne Manuella Guéguen.

Toujours en été

Toujours en été,

Charlie Wat,
Auto-édition, 2022

Mot de l'éditeur :

Une fabuleuse histoire d’amour, d’amitié et de vie.
À l’été 1989, Caroline, David et Christian avaient douze ans et des envies plein la tête.
À présent, Caroline, la quarantaine, semble être une femme accomplie. Pourtant, son monde et ses certitudes vacillent lorsque son ancien ami la contacte pour lui annoncer l’enterrement de David dans le village de leur enfance.
Trente ans qu’elle en est partie et qu’elle s’emploie à oublier ce qui s’y est déroulé. Trente ans qu’elle a laissé ses rêves de petite fille sur le bas-côté de la route... Que penserait la fillette qu’elle était de l’adulte qu’elle est devenue ?
Caroline doit aujourd’hui affronter son passé et ses douleurs...
Il n’est jamais trop tard pour être heureux.
Après le succès de ses précédents romans, Charlie Wat revient avec un texte lumineux, tout en délicatesse et sensibilité.
Une histoire bouleversante, douce comme un coucher de soleil en été. Un hymne à l’amour, à l’amitié et à la vie.

 

Dealer : Bibliothèque de Sibiril

 

Ma lecture :

Caroline, quadragénaire expatriée à Boston depuis son adolescence mène une brillante carrière d'avocate en droit des familles. Lorsqu'elle reçoit un e-mail contenant une photo de son enfance. Sa carapace glisse et ses souvenirs affluent.