dimanche 28 décembre 2008

Swap des Rois Mages !




L'hiver bien installé, et les fêtes de fin d'année approchant, je vous propose un nouveau swap : le Swap des Rois Mages !
Le thème est donc lancé : Noël, les Rois Mages, ... Un thème plus facile que le précédent, à mon avis, qui offre la possibilité de constituer de jolis colis !

Côté livres, j'ai pensé à un livre de contes (sous toute ses formes) et un roman de son choix à offrir. A cela, on ajoute un marque-page et un thé de saison. Puis, pour sentir les fêtes de Noël : de l'encens et une décoration. Enthousiastes ?


Pour s'inscrire :

Présentez-vous en commentaire ici
- Prénom, Age, Ville, Métier (actuel ou souhaité)
- Auteurs préférés
- Livre en cours de lecture
- Livres préférés
- Musique
- Séries tv
- Cinéma
- Passions, hobbies, ...
- Et tout ce que vous jugez utile de préciser !




RECAPITULATIF :

* Un conte
* Un roman que vous désirez offrir
* Un thé de saison
* Un marque-page
* Une décoration pour sapin de Noël
* De l'encens

Inscriptions jusqu'au 22 décembre
.
Départ des colis pour le 20 janvier.
N'oubliez pas de faire la photo-souvenir à réception de votre colis tant attendu et de me l'envoyer par mail ici !



Liste des participants :

- Liza (35)
- Julie (IDF)
- Nadège (44)
- Clélia (IDF)
- Jennifer (IDF)
- Fabienne (76)
- Sarah (IDF)
- Myriam (35)
- Pascale (29)

- Maëva (29)


Tirage au sort :

Liza ** Jennifer
Maëva  **  Clélia
Julie ** Sarah
Pascale ** Fabienne
Nadège ** Myriam


Prenez contact avec vos swappeurs respectifs afin de mieux vous connaître pour que l'échange se fasse autour de la découverte et du plaisir.
Bon Swap à tous et Joyeuses Fêtes !
PS : J'espère que ce Swap se passera mieux que le dernier car j'ai eu deux désistements inexpliqués, ce qui a pénalisé deux swappeurs...


samedi 27 décembre 2008

Garfield


Garfield
,
Jim Davis,
Ed. Dargaud


Mot de l'éditeur :
Garfield débordé ! Le chat le plus paresseux et le plus gourmand de l'histoire de la BD serait-il touché par le démon du travail ? La réponse dans un nouvel album dont les piles ne manqueront pas de s'entasser en librairies.


J'ai reçu cette BD au Swap d'Automne.
Ah, Garfield, ce chat sarcastique à souhait !
Bonne pause entre deux romans qui donne le sourire !
Strips bien envoyés !

Le chat


Le chat
,
Philippe Geluck,
Ed. Casterman


Mot de l'éditeur :

Chat alors ! Le félin le plus fêlé et le plus philosophe de l’histoire du règne animal et de la bande dessinée fête ses vingt-cinq ans d’aphorismes irrésistibles, de philosophie amusante et de déraison pure. C’est le moment de chanter avec lui : happy birthday to… miaou !


Le Chat fête ses 25 ans avec ce quizième tome. C'est toujours plaisant de lire ses jeux de mots, de situations, ...
Et lire des BD humoristiques le matin au petit-déj', ça fait tellement de bien ! La meilleure thérapie contre la morosité !

lundi 22 décembre 2008

Sors de ta chambre !


Sors de ta chambre !

Karine Reysset,
Ed. Ecoles des loisirs - Médium, 2007



Mot de l'éditeur :
Depuis la mort de sa mère, Clara a tout accepté, du remariage de son père avec Géraldine jusqu’à la disparition sur les murs des photographies des jours heureux.
Pourtant, au fond de son coeur, rien n’apaise sa tristesse, rien n’arrête ce manque qu’elle voudrait hurler. Alors, Clara serre les dents. Jusqu’au jour où son père lui annonce l’inacceptable : la mise en vente de la Marotte, cette maison familiale où sa mère mourut, où ses cendres furent dispersées. Révoltée par cette idée, Clara s’immerge dans ses souvenirs, s’enferme dans sa chambre, refuse d’en sortir.
Au terme de ces jours douloureux, seulement ensoleillés par les visites de son amoureux et l’écoute d’un message laissé par sa mère, Clara parviendra pourtant à envisager le futur, son droit au bonheur et à sauver la Marotte.
Un livre très juste sur l’absence et le travail de deuil.







En lice pour le prix Ados*, ce roman était mis en évidence dans ma bibliothèque de quartier. Aimant beaucoup l'auteur, Karine Reysset, je l'ai emprunté avec enthousiasme, en promettant de le rendre vite pour ne pas pénaliser les participants au Prix Ados.
C'est encore la mort, thème récurrent chez elle, que Karine Reysset met en scène. On fait la connaissance de Clara qui a perdu sa mère d'un cancer il y a six ans. Elle n'a jamais oublié et ne se fait pas à la nouvelle vie que tente de mener son père avec sa nouvelle femme, Géraldine. Enfermée dans ses souvenirs, elle décide de fermée la porte de sa chambre-mausolée pour être seule avec sa mère... Seul Baptiste, malgré ses maladresses, parvient à la faire sortir de sa prison.
Un très joli roman sur le deuil. Triste. Beau. Vrai.



*En savoir plus sur le prix Ados : ici

La raison du coeur

La raison du coeur,
Nicholas Sparks,
Ed. Robert Laffont, 2007



Mot de l'éditeur :
Jeremy est un journaliste d'investigation scientifique qui consent de temps à autre, pour l'argent, à réaliser des enquêtes croustillantes qui font le bonheur des émissions grand public. C'est en le voyant à la télé en train de révéler les supercheries d'un prétendu médium que Doris a l'idée de l'inviter à venir enquêter sur un phénomène qui se produit dans sa ville, Boone Creek.
Curieux et incrédule, le journaliste prend cette demande très au sérieux : dans le petit cimetière, des lumières fantomatiques apparaissent parfois lorsque la nuit tombe.
Selon de vieilles légendes, ces lumières ne seraient rien d'autre que des esprits qui se manifesteraient de la sorte depuis que leurs dépouilles ont été déterrées.
Jeremy n'y croit pas et commence donc son enquête à la bibliothèque pour retrouver tous les documents autour de ce mystère. Il y croise Lexie, petite-fille de Doris, et tombe immédiatement sous son charme.
Trois jours leur suffiront pour se découvrir et s'attacher l'un à l'autre. Trois jours également pour trouver la solution du mystère. Mais lorsque Jeremy veut la partager avec Lexie, celle-ci se révèle introuvable...




Ce roman de Nicholas Sparks m'a bien plu. Peut-être parce que l'héroîne est bibliothécaire dans une petite ville de campagne !
Ce roman mêle intrigue scientifique, histoire d'amour, et un peu de magie. Jeremy, journaliste New-Yorkais arrive à Boone Creek pour faire un sujet sur un phénomène paranormal : des lumières apparaissent dans un cimetière certaines nuits. C'est la légende mystérieuse de la ville. POur son enquête, il se rend à la bibliothèque et fait la connaissance de Lexie. De là va naître une histoire d'amour...
Mais quels sont les liens entre ces apparitions, Boone Creek et Lexie ?
A conseiller vivement !

dimanche 7 décembre 2008

Elle(s)



Elle(s) : Alice, Charlotte & Renaud

Bastein Vivès,
Ed. Casterman, 2007




Mot de l'éditeur :

Le portrait attachant de deux femmes d'aujourd'hui.
Panorama sur la jeune génération d'aujourd'hui, à travers la découverte du vécu quotidien et de l'intimité de deux jeunes amies, Alice et Charlotte, rieuses et toniques, qui cherchent l'amour.


















Serais-je dans une période BD ? Il faut le croire ! J'ai emprunté celle-ci avec L'Idiot car elle avait un bordereau "Bulles en Fureur 2008". Je m'attendais à une bonne BD, mais en fait non ! Je suis très déçue, même le mot de l'éditeurne donne pas envie d'aller plus loin ! Je n'ai riende pluis à dire, en fait.
Je la bloggue quand même histoire de, mais sans plus...

samedi 6 décembre 2008

L'idiot


L'idiot,
Kang Full,
Ed. Hanguk (Casterman), 2007


Mot de l'éditeur :

Ji-rho, une jeune femme coréenne qui a longtemps vécu aux États-Unis, revient s'installer dans le quartier de son enfance à Séoul, après une absence de plusieurs années. Elle y redécouvre peu à peu les lieux et les protagonistes de ses souvenirs d'enfance, et notamment Seung-lyong, un déficient mental qu'elle a côtoyé de près à l'école autrefois. Entre "l'idiot" et la jeune femme va insensiblement se recréer une étroite complicité, nourrie de la nostalgie qu'ils éprouvent l'un et l'autre pour leurs jeunes années...
Pour son deuxième titre dans la collection Hanguk, Kang Full renoue avec le talent narratif qui éclatait dans Appartement. Il choisit ici de développer un registre plus intimiste, explorant les sentiments de ses personnages au fil d'une chronique nostalgique et douce-amère. Un manhwa sensible et touchant.



En allant rendre des livres à la bibliothèque, je suis tombée sur ce manhwa en deux tomes. Le titre, L'idiot, m'a interpellé. Au début de la lecture : déception. Dessins pas vraiment extraordinaires, texte lourd et redondant. J'ai failli l'abandonner, mais j'ai persister car je n'ai pas souvent l'occasion de tomber sur ce genre de livre.
L'idiot, Seug-lyong, nous mène à la rencontre de quatre personnages qui eux-même vont se rencontrer.
Une belle histoire de vie. Touchant à la fin.
A conseiller aux amateurs !

samedi 29 novembre 2008

Paradis sur mesure


Paradis sur mesure,

Bernard Werber,

Ed. Albin Michel, 2008




Mot de l'éditeur :

Bernard Werber a toujours aimé alterner gros roman et forme courte, genre qu’il affectionne particulièrement. Dans ce receuil, on le retrouve fidèle aux sujets qui le préoccupent : l’avenir de l’homme, de la planète, l’inconscience de notre monde. Chaque nouvelle nous entraîne vers un questionnement : quelles politiques, quelles sanctions faut-il inventer pour que nous cessions de nous détruire ? Que deviendrait une Terre sans hommes (un monde-jardin peuplé de femmes pacifiques ayant occulté jusqu’au souvenir du mâle) ? Qu’est-ce en réalité qu’une réunion de copropriétaires dont le syndic est un fieffé filou ?… De l’universel au particulier en passant par la société des fourmis, Werber rêve l’humain, heureux de nous transmettre un avenir… possible.









Le Werber nouveau est arrivé !

Il s'agit d'un recueil de 17 nouvelles :

Et l'on pendra tous les pollueurs
Intermède: la vérité est dans le doigt
Question de respect
Le sexe des fleurs
Civilisation disparue
Meurtre dans la brume
Demain les femmes
Paradis sur mesure
Le maître du cinéma
Le moineau destructeur
Là où naissent les blagues
Les dents de la terre
Ca va vous plaire
La guerre des marques
La stratégie de l'épouvantail
Anti-proverbe
Un amour en Atlantide

Bernard Werber imagine des passés et des futurs possibles. C'est plaisant à lire, certaines nouvelles sont extras (Et l'on pendra tous les pollueurs ; Le maître du cinema ; Là ou naissent les blagues). Mais d'autres sont plus lourdes à lire.

En résumé, je suis assez déçue. Ce recueil est bien loin derrière les Thanatonautes.

Pour ceux qui veulent s'essayer à Werber, ne commencez pas par celui-ci, vous serez déçus du voyage alors que, pourtant, il sait nous faire voyager dans de bien meilleures conditions !

Désolée ce cette critique plutôt négative, mais c'est une critique honnête !

mercredi 19 novembre 2008

SWAP de l'Automne



Chers lecteurs : bonjour !

Excusez-moi de moins publier ces derniers temps, mais je viens de me marier donc j'ai été assez occuppée ; et j'ai obtenu plus d'heures à mon emploi provisoire. Pour info, je suis en ce moment en train de lire L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon.
Mais je pense à vous en lançant ce nouveau swap, le
Swap de l'Automne !


L'automne, c'est quoi ?

Des paysages orangers, les jours qui raccourcissent, la rentrée, Halloween, ....
Dès lors, j'ai pensé à deux types de livres :
Un roman qui fait peur, genre un thriller. A voir avec votre swappé pour le niveau de "peur" recherché.
Un livre qui comprte dans le titre un mot ou expression faisant référence aux thèmes de l'automne. Ca peut ête un roman, un livre de cuisine, ...
Joints à ces deux livres, j'ai pensé à un petit cadeau en rapport avec Halloween et un thé de saison (ou café, chocolat : à voir avec votre swappé) et une petite friandise pour manger avec.
On se donne jusqu'au 20 octobre pour s'inscrire et on poste le colis à la fin du mois pour le recevoir pour Haloween.
Ca marche ?



Pour s'inscrire :
Présentez-vous en commentaire ici
- Prénom, Age, Ville, Métier (actuel ou souhaité)
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- Livre en cours de lecture
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- Cinéma
- Passions, hobbies, ...
- Et tout ce que vous jugez utile de préciser !




RECAPITULATIF :

* Un roman qui fait peur
* Un livre dont le titre fait référence à l'Automne
* Un thé de saison
* Un marque-page
* Une friandise
* Un petit cadeau d'Haloween

Inscriptions jusqu'au 20 octobre.
Départ des colis pour le 10 novembre pour tout le monde.

N'oubliez pas de faire la photo-souvenir à réception de votre colis tant attendu et de me l'envoyer par mail ici !



Liste des Swappeurs (17) :
- Liza (35)
- Maudinette (IDF)
- Julie (IDF)
- Myriam (35)

- Toinette80 (80)
- CelineSon (38)
- Jennifer (IDF)
- Stéphanie (Belgique)
- Sarah (IDF)
- Morgane (29)
- Vanessa (85)
- Laetitia (29)
- Claire (35)
- Maëva (29)
- Matthieu (29)
- Anna (35)
- Pascale (IDF)



On notera une forte participation de trois réseaux : IDF, Bretagne et DEUST !



TIRAGE AU SORT :
Il y a 7 binômes : chacun des membres s'envoie respectivement le colis ; et un trio.
* Laetitia - Jennifer
* Maëva - Sarah
* Maudinette - Céline
* Julie - Claire
* Matthieu - Toinette
* Morgane - Pascale
* Myriam - Vanessa
* Anna - Liza





Voilà les photos de mon swap et de ma swappeuse.
Les autres photos sur le groupe Facebook :

A suivre : Le Swap des Rois Mages !

dimanche 9 novembre 2008

Test


J'ai fait un test () sur la lecture et moi, en voici les résulats !
Et vous ?



La lectrice avertie !

Votre personnalité
Curieuse, ouverte d'esprit et indépendante, vous aimez l'action, les films d'auteurs et les soirées conviviales entres amies. Votre job est très important pour vous et vous raffolez des heures sup' ! Le week-end, vous aimez retrouver vos proches, pour une soirée tranquille avec votre amoureux ou pour papoter autour d'un brunch avec vos amis.

La lecture et vous
La lecture, vous êtes tombée dedans quand vous étiez petite. A l'école, vous dévoriez des bouquins à longueur de journée, vous pensiez même à devenir écrivain ! Malheureusement, votre vie de citadine overbookée a pris le dessus. Aujourd'hui, vous n'avez plus le temps de consacrer vos soirées à lire des romans de Proust, Maupassant ou autres classiques envoutants.

Nos suggestions
Tentez les auteurs de nouvelles comme Anna Gavalda avec Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part ou les romans courts, comme Oscar et la dame rose d'Eric-Emmanuel Schmitt, par exemple. Vous aimez les sagas ? Osez les 3 tomes Millenium : quand on commence on ne s'arrête plus ! Côté thriller, on vous recommandera le tout dernier de Patricia Cornwell, Registre des morts. Palpitant !



--> Ce test n'est pas faux, dîtes donc ! Les livres, je suis effectivement tombée dedans toute petite. Mon travail est important...oui, mais juste quand je travallais en bibliothèque car là, c'est autre chose !
Gavalda, j'ai testé et aimé ; Schmitt, idem ; et Millenium me tente !
Faites le test et partagez ici vos résultats !

samedi 8 novembre 2008

Souvenirs d'amour


Souvenirs d'amour
,
Kim In-Ho,
Ed. Casterman, Hanguk, 2008


Mot de l'éditeur :
Sun-ah, jeune étudiante aux Beaux-Arts, vit dans le souvenir de Yeon-woo, son amoureux défunt. Le meilleur ami de celui-ci, Jun-seo, un chargé de cours, la prend sous son aile. Au fil de ses conversations avec Jun-seo, Sun-ah apprend à connaître, a posteriori, les nombreuses zones d'ombres de la vie de Yeon-woo, et peu à peu reprend goût à la vie.
On découvrira au tome 2, contre toute attente, que Yeon-woo n'est pas mort mais qu'il a préféré disparaître pour ne pas faire souffrir ceux qu'il aime. Finalement apaisé, il décide d'aller retrouver Sun-ah, qu'il n'a jamais cessé d'aimer. Mais le destin, cruel, en a décidé autrement...
Souvenirs d'amour est l'adaptation en bande dessinée d'un roman de Lee Ji publié sur internet, qui a bouleversé la Corée et rencontré un très grand succès. D'un trait lumineux, Kim In-ho en donne une interprétation d'une grande sensibilité, qui signale d'emblée un talent affirmé.

Kim In-ho a étudié la bande dessinée et l'animation a l'université de Sejong. Il est l'auteur d'une demi-douzaine d'ouvrages, dont Don't cry (2002), Soldat et chaussures en caoutchouc, Souvenirs d'amour, Jilal Balgwang (une histoire consacrée au basket-ball) et Journal d'un couple, actuellement publié dans un quotidien coréen.










En allant rendre des livres la bibliothèque, mon oeil a été attiré par ces deux BD. Je les ai feuilletées, et comme ça me semblait bien fait, je les ai empruntées.
J'ai aimé la simplicité des dessins. L'histoire en elle-même est pas mal : une jeune fille qui réapprend à vivre après la mort de son compagnon. La BD est construite comme un film, avec des changements de temporalités soudains, au gré des réminiscences de Suna. Les flash backs sont alors marqués par des effets floutés sur le dessin. Je me suis bien prise à l'histoire. Un peu déçue par la tournure qu'elle prend à la toute fin.
Je ne lis pas assez de littérature asiatique, ici c'est coréen, mais à chaque fois, je suis émerveillée par les histoires, le contexte, leur technologie, ... A savoir que l'histoire a d'abord été publiée sous forme de feuilleton pour téléphones portables.
A conseiller aux amateurs !

mercredi 5 novembre 2008

Pardonnez nos offenses

Pardonnez nos offenses,
Romain Sardou,
Ed. XO, 2002








Mot de l'éditeur :

Hiver 1284. Les " froidures du Diable " accablent Draguan, petit diocèse du comté de Toulouse. La population est en proie aux peurs les plus irraisonnées depuis la découverte de restes de corps suppliciés dans la rivière...
C'est alors qu'un prêtre aux manières étranges, Henno Gui, se présente à l'évêché. Il a été mandé pour prendre en charge la paroisse d'Heurteloup.
Enfoui dans une forêt inextricable, entouré de marais nauséabonds soupçonnés de porter la peste, Heurteloup vit dans l'oubli depuis des décennies. L'église est en ruine, nombre de maisons sont à l'abandon. Nul ne sait ce que les habitants sont devenus...
Cette paroisse maudite, treizième d'un évêché aussi pauvre qu'isolé, intéresse pourtant les plus hautes sphères de Rome.

Ce voyage passionnant au coeur du Moyen Age avec son lot de secrets, de complots, ses orgies seigneuriales, ses délires apocalyptiques, ses dilemmes entre science et religion... n'est pas sans rappeler la mystérieuse atmosphère d' "Au nom de la rose". Frissons garantis.




J'avais entendu parler de Romain Sardou (oui, oui, le fils de Michel) sans jamais avoir l'occasion de le lire. C'est chose faite en me faisant prêter ce roman par une collègue !
Il faut d'abord dire de Pardonnez nos offenses que c'est un thriller médieval. C'est un univers que je ne connais et qu'il m'a fallu découvrir. L'auteur a bien retranscrit une ambiance du Moyen-Age en utlisant un langage spécifique, des noms de l'époque, la façon de vivre, ... C'est parfois assez complexe mais on rentre cependant facilement dans l'histoire. On ne sait pas où on va, mais on y va avec plaisir, attendant la suite avec appêtit. Et à la fin, comme par magie, tous les événements se rejoignent pour enfin apprendre la vérité.
On voit comment le Clergé a usé de stratagèmes pour imposer son culte, et comment se sont affrontés les crédules et les réactionnaires.
Un bon roman avec un univers nouveau.
A conseiller !




mardi 28 octobre 2008

Nouveau : A Portée d'Art

L'art n'est pas réservé à une poignée d'élus !

 


 

“À portée d’art” organise dans toute la France, des cours de culture générale « artistique », un moyen facile d’acquérir ou de compléter ses connaissances !



Tout le monde connaît les cours d’œnologie ou les cours de cuisine qui ont un succès croissant auprès du public. En revanche, les cours artistiques sont une nouveauté.

Le concept est simple : la culture est mise à portée de tous, qu’on soit amateur ou novice.
La philosophie : des cours
faciles et ludiques, le côté ennuyeux des cours magistraux, des documentations longues et incompréhensibles par le commun des mortels, les leçons de solfège,…sont mis de côté.

Résultats : Une compréhension très accessible rapidement et les participants sortent en ayant amélioré ses connaissances ! A la fin du cours, on  repart avec un livret et un CD pour les cours musicaux. C’est pro et convivial.

 




Où et quand peut on avoir accès à ces cours ?

 Il suffit d’aller sur le site www.aporteedart.fr, ces cours sont dispensés à Paris et dans 11 autres villes en France : Bordeaux, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse, Nantes, Rennes, Lille, Strasbourg, Metz et Nice.

Les intervenants ont un profil passionné et sont calés dans leur discipline ; il s’agit d’artistes, de profs de fac, de journalistes ou de professionnels.

 

 

Offrir un chèque cadeau

 Le chèque cadeau est pratique et rapide pour faire plaisir. Il existe donc le chèque Express’ que l’on imprime tout de suite et le chèque Prestige élégant dans un étui livré à l’adresse de son choix.   

  

Comment réserver un cours ?
C‘est très simple !

Il faut aller dans le menu « Réservation », choisir son domaine artistique et sa ville, les formations disponibles s’affichent. Choisir ensuite le cours qui intéresse et remplir son panier comme tout site web ! Un e mail de confirmation est alors envoyé et le tour est joué !


 

Rendez vous dès maintenant sur

http://www.aporteedart.fr

pour plus de renseignements !

dimanche 26 octobre 2008

L'ombre du vent


L'ombre du vent
,
Carlos Ruiz Zafòn,
Ed. Grasset, 2004







Mot de l'éditeur :
Le récit débute dans la Barcelone de l'après-guerre civile. « Ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets « enterrés dans l'âme de la ville » : L'Ombre du Vent. Qui se cache derrière Julián Carax ? Pourquoi les romans de cet auteur mystérieux sont-ils brûlés les uns après les autres par un individu inquiétant que le garçon croit retrouver où qu'il aille ? Quelle est la part du réel dans ses découvertes successives de drames qui gisent dans la mémoire refoulée des habitants de la ville ? Fumero, un redoutable inspecteur, le poursuit avec acharnement, comme il semble avoir poursuivi jadis l'auteur du livre maudit... Sans compter le vieux gardien du Cimetière, Isaac, et sa fille, détenteurs de secrets innommables... Quels drames cachent donc les souterrains de la Maison Aldaya, abandonnée par ses propriétaires, l'une des familles les plus riches de Barcelone ? Tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, ce livre mêle inextricablement la littérature et la vie.


Une collègue de travail m'avait conseillé ce roman il y a quelques mois, je l'ai enfin lu  ! Et...quelle belle découverte !
En faire un résumé est assez difficile, je peux juste dire d'où on part.
On est à Barcelone, en 1945. Un  père libraire vivant seul avec son fils, le conduit solennellement dans le Cimetière des Livres oubliés. Là, il doit choisir un livre et en prendre soin... Et le roman dont Daniel doit prendre soin tout au long de sa vie et au périple de celle-ci le conduira dans des histoires fantomatiques. Il réveillera des secrets, des âmes perdues, ... et finalement sa propre histoire.
Ce roman de Carlos Ruiz Zafòn tient à la fois du thriller, du roman d'apprentissage. Il nous emmène dans la vieille Barcelone ébranlée par les guerres. Pendant la lecture, comme sur la couverture, flotte un brouillard qui perturbe nos visions...
De ce roman, je ne retiendrais qu'une citation : " Les livres sont des miroirs, et l'on y voit que ce qu'on porte déjà en soi-même "
Bon résumé et phrase à méditer !
Livre à conseiller vivement !


vendredi 24 octobre 2008

La prisonnière



La prisonnière
,
Malika Oufkir & Michèle Fitoussi,
Ed. Grasset, 1999









L'avis de la Fnac :
C'est l'histoire incroyablement cruelle des enfants Oufkir emprisonnés par le roi du Maroc Hassan II après l'attentat manqué perpétré par leur père, le général Oufkir. Vingt années de détention dans des conditions effroyables qui feraient douter qu'un tel crime ait pu être perpétré à notre époque. La faim, les rats, l'absence de sanitaires, la peur...
Pour ne pas oublier.













J'ai lu ce livre au lycée, sa couverture m'avait attrappée sur les étals de la librairie de ma ville. Avec ce roman, j'ai découvert une incroyable histoire et un de mes écrivains préférés : Michèle Fitoussi.
Racontée par Malika, on se retrouve au coeur de la famille Oufkir dans les pires moments de son histoire. En 1972, leur père tente un attentat contre le roi du Maroc Hassan II. Du jour au lendemain, cette famille pourtant intime du Roi va tout perdre et se retrouver emprisonnée dans des conditions épouvantables. La famille aura vévu vingt ans hors du monde, hors de la civilisation.
Un témoignage bouleversant. A lire !

lundi 13 octobre 2008

On s'y fera



On s'y fera,
Zoyâ Pirzâd,
Ed. Zulma, 2007







Mot de l'éditeur :
Quand on découvre que Zardjou, l’homme qui remet en question la vie d’Arezou, est marchand de serrures, on peut y voir l’ironie d’un signe plus subtil qu’il n’y paraît. Les apparences sont trompeuses ; on entre avec plus de vigilance et de curiosité dans une belle histoire d’amour.
À travers le destin d’une femme active, divorcée, partagée entre sa mère et sa fille, trois générations s’affrontent dans un monde où règnent depuis longtemps les interdits et le non-dit. On suit Arezou, au bord du rire ou des larmes, sous la neige, espérant avec elle profiter enfin d’une certaine beauté de la vie.
Dans un roman d’une richesse et d’une vigueur exceptionnelles, Zoyâ Pirzâd brosse à la fois le portrait d’une société pleine de contradictions et celui d’une femme passionnante, aussi drôle et attachante qu’une héroïne de Jane Austen.







J'ai reçu ce roman, comme il m'arrive parfois, des éditions Le livre de poche pour le lire et le critiquer.
C'est chose faite !
C'est la première fois que je lisais un roman iranien, et j'ai trouvé ça intéressant. Sans parler de l'histoire, on apprend beaucoup de petites choses. C'est un pays en expansion : ce sont les débuts d'internet, les femmes travaillent et sont indépendantes mais malgré tout, dans le bus par exemple, il y a une section homme et une section femme. C'est un pays à mi-chemin entre tradition et modernisme.
Et le roman joue sur ça en mettant en scène un trio féminin : Mah-Monir la grand-mère, Arezou la mère et Ayeh la fille et petite-fille. Arezou, femme divorcée vivant avec sa fille tient une agence immobilière. Elle mène une vie indépendante et se comporte comme une femme européenne : elle ne s'occuppe pas des traditions, tout en devant parfois les subir, malgré tout. Sa mère, Mah-Monir, quant à elle, respecte les traditions et continue de veiller sur sa fille en s'immissant dans sa vie privée. Conservatrice, donc, elle se fait la complice de sa petite-fille Ayeh pour faire tourner Arezou en bourrique. Mais la jeune fille n'arrive plus à se confier à sa mère et se livre sur un blog, ce qui frustre cette dernière. Mais tout ce petit monde s'entend bien, veille sur l'un et l'autre, temporise les accrocs, subit et essaie de comprendre les conflits génétationnels,... Jusqu'au jour où Arezou se prend à vouloir refaire sa vie et à parler mariage... Son divorce a déjà été difficilement supporté par sa mère, alors un remariage.. !
On suit avec régal les tribulations d'Arezou, d'Ayeh et de Ma-Monir, on apprécie le regard de trois générations sur un monde qui évolue. Et tous ces changements, finalement, on s'y fera !




dimanche 12 octobre 2008

Prix Nobel de Littérature pour JMG




Jean-Marie Gustave Le Clézio (il signe J.M.G. Le Clézio), né le 13 avril 1940 à Nice, est un écrivain franco-mauricien. Il connaît très vite le succès avec son premier roman publié, Le Procès-verbal, en 1963. Jusqu'au milieu des années 1970, son œuvre littéraire porte la marque des recherches formelles du nouveau roman. Par la suite, influencé par ses origines familiales mêlées, par ses incessants voyages et par son goût marqué pour les cultures amérindiennes, J.M.G. Le Clézio publie des romans qui font une large part à l'onirisme et au mythe (DésertLe Chercheur d'or), ainsi que des livres à dominante plus personnelle, autobiographique ou familiale (L'Africain). Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages de fiction (romans, contes, nouvelles) et d'essais.
Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 2008, en tant qu' "écrivain de nouveaux départs, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante."





Le Prix Nobel de Littérature vient donc d'être descerné à JMG pour l'ensemble de son Oeuvre. Et de son oeuvre, justement, je n'en ai lu qu'une, Le déluge. C'était une lecture dite forcée car elle était au programme de mon cursus Lettres Modernes. Et javais un a priori sur JMG. Rattaché au Nouveau Roman, donc auteur soporifique.
Mais à le lecture, ça a été une agréable découverte. Quelle poésie ! Je garde un joli souvenir de cette lecture. Par contre, je n'ai pas été plus loin, faute de temps.
 Allez, je vais rajouter Le procès verbal  à ma PAL !
En tout cas, un coup de cocorico et un coup de biniou pour ce Prix Nobel tant mérité, car JMG était en lice presque tous les ans !

jeudi 9 octobre 2008

Le bibliothécais


Il y a quelques jours, je suis tombée sur une page web amusante où on parlait du jargon des bibliothèques : le bibliothécais, face au langage naturel.
Source : BBF
Voici un petit aperçu...
Amusez-vous bien !








Traduire en bibliothécais les phrases suivantes :

Je voudrais lire du Dickens en anglais. Pas David Copperfield, je le connais déjà.
Mots des auteurs : commence par : Dickens ET langue = anglais SAUF mots du titre : contient : Copperfield


Je cherche la Symphonie des adieux.
Haydn, Joseph (1732-1809)
[Symphonies. N ° 45. Hob I 45. Fa dièse mineur]


Je dois faire un exposé sur l’humanisme florentin du XVe siècle.
Humanisme – Italie – Florence (Italie) – 15e siècle


Je vous ai emprunté ce DVD, mais je n’ai pas pu le lire.
J’ai accès au support, mais pas au contenu.


Oui, je rends mes livres en retard, mais c’est parce que j’étais à l’hôpital.
Le blocage de ma carte est dû à un passage involontaire dans la catégorie des publics empêchés.


Je cherche une version grecque de l’épître aux Hébreux.
[Bible. N.T. Épîtres. Paul (auteur supposé). Hébreux (grec ancien)]


Je cherche le DVD de West Side Story.
West side story [Images animées] / Robert Wise, Jerome Robbins, réal. ; Jerome Robbins, chorégr., concept. ; Ernest Lehman, scénario ; Leonard Bernstein, comp. ; Natalie Wood, Richard Beymer, George Chakiris… [et al.], act., chant.


Avez-vous Madame Bovary dans l’édition originale ?
2001 $aMadame Bovary, mœurs de province, par Gustave Flaubert$bTexte imprimé
210 $aParis$cMichel Lévy frères$d1857


Vous avez beaucoup de choses sur le sujet, mais vous n’avez pas tout.
On voit que vous êtes pôle de ressources, mais pas pôle d’excellence.


J’ai besoin de consulter la quatorzième édition du Manuel de droit du travail de Lyon-Caen et Pélissier. Il me faut absolument cette édition-là et pas une autre.
ISBN 2-247-00944-1


Savez-vous par hasard où je pourrais retrouver Les Aventures de Totochon ? J’adorais ce livre quand j’étais petite et j’aimerais tant le faire lire à ma petite-fille.
La région a-t-elle un plan de conservation partagée des fonds jeunesse ?


J’ai besoin de consulter les Adages d’Érasme dans l’édition de Chesneau, 1579. Pouvez-vous vérifier si vous avez bien cette édition ?
L’empreinte est-elle bien eln- osd. n-t. **te 3 M. D. LXXIX ?


Quel dommage ! Vous avez jeté les mémoires de Pétunia, cette merveilleuse chanteuse qui a bercé ma jeunesse.
Je trouve que vous avez fait un pilon un peu sévère dans les 780 !


Avez-vous des romans Harlequin ?
Quelque sensible que je puisse être aux débats en cours sur la légitimité culturelle des romans sentimentaux produits en série, je n’en suis pas moins curieux(se) de savoir s’ils sont pris en compte dans votre politique documentaire.


Je voudrais voir le responsable de la bibliothèque.
Je voudrais voir le responsable de la bibliothèque
[attention, piège ! Si vous demandez à voir le conservateur en chef, il y a une chance sur deux pour qu’on vous demande « lequel ? » et une chance sur deux pour qu’on vous réponde « y en a pas ! »].




Attention aux faux amis !


Ce que votre bibliothécaire dit : Cette autorité auteur n’a pas été validée.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Il parle du livre de l’ancien ministre (celui qui a été battu aux élections).
Ce qu’il veut réellement dire : La BnF a décidé que cet auteur n’existait pas.


Ce que votre bibliothécaire dit : Si on me cherche, je suis dans les magasins.
Ce que vous croyez qu’elle veut dire : Encore une qui fait les soldes !
Ce qu’elle veut réellement dire : Je descends dans les sous-sols [aussi, c’est une drôle de tenue pour faire du shopping].


Ce que votre bibliothécaire dit : Nous préparons la conversion rétrospective du fichier auteur, alors nous sommes un peu obsédés par tous ces dollars.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Ils ont vendu très cher leur fichier à une Église américaine qui rebaptise les morts (en échange, l’Église américaine offre le microfilmage du fichier).
Ce qu’il veut réellement dire : Ils vont informatiser leur vieux fichier sur carton [et bien que ça coûte très cher, les dollars en question n’ont rien à voir avec l’argent].


Ce que votre bibliothécaire dit : Je ne veux pas qu’on me dérange quand je collationne les signatures !
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Il vérifie les formulaires d’inscription et les chèques de caution.
Ce qu’il veut réellement dire : Il compte les pages d’un livre ancien [et maintenant, à cause de vous, il va devoir tout recommencer].


Ce que votre bibliothécaire dit : Nous allons fermer pour inventaire.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Ils vont fermer le 31 décembre.
Ce qu’il veut réellement dire : Ils vont fermer trois semaines. Maintenant.


Ce que votre bibliothécaire dit : Tous les mardis matin, nous faisons du récolement.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Ils recollent les pages déchirées.
Ce qu’il veut réellement dire : Ils comptent les livres volés. Pardon, les disparus sans fantôme.


Ce que votre bibliothécaire dit : Et le mercredi, pendant la fermeture, je désherbe, épi par épi.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Il raconte ses RTT à son collègue.
Ce qu’il veut réellement dire : Il enlève les livres qui ne servent plus [c’est pour ça que vous n’avez pas retrouvé le livre de Pétunia.].


Ce que votre bibliothécaire dit : Ce n’est même pas une tête de vedette !
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Il feuillette la presse people avec son jeune collègue. Pourtant, la semaine dernière ils prétendaient que la presse people était « en dehors des frontières documentaires de notre réseau. »
Ce qu’il veut réellement dire : Le jeune collègue a commis une grosse faute de syntaxe [bibliothéconomiquement parlant].

mercredi 1 octobre 2008

Françoise Sagan



Je n'avais pas encore vu le film sur Françoise Sagan, mais j'ai profité de sa "diffusion adaptée" sur France2 ce début de semaine pour réparer mon erreur.
Je vous le dis  sans attendre, je n'aime pas Sagan. J'ai acheté il y a quelques années, le fameux Bonjour tristesse dont j'avais tant entendu parler. On m'avait dit que c'était un roman à avoir lu, que c'était magnifique, ... Quelle ne fût pas ma déception ! Tellement frustrée de cette expérience, je n'ai plus jamais osé ouvrir un roman d'elle !
Mais le film de  Diane Kurys... Une merveille ! Sylvie Testud a fait un beau travail dans sa gestuelle, son intonnation pour coller à ce personnage fantasque. Une grande réussite !

Je vous laisse à ce film pour découvrir ou redécouvrir Sagan.
Quant à moi, ma première expérience fût tellement décevante et frustrante que je ne me laisserai pas aller à relire un de ses romans. Peut-être fais-je là une grande erreur...



Synopsis :
"Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse."

Françoise a tout juste 18 ans quand elle écrit les premières lignes de Bonjour Tristesse, un roman dont le succès fulgurant suffira à lancer le mythe de " La Sagan ". Un mythe fait de formules brillantes, d'amours affranchies et de scandales tapageurs, derrière lesquels se cache une femme, que l'on qualifie d'anticonformiste pour ne pas la dire libre. Libre d'écrire, d'aimer, et de se détruire...


mercredi 17 septembre 2008

La fausse veuve



La fausse veuve
,
Florence Ben Sadoum,
Ed. Denoël, 2008


Mot de l'éditeur :
«Aujourd'hui je suis plus vieille que toi alors que j'avais neuf ans de moins que vous...» Ainsi commence La Fausse Veuve. Tutoyant et vouvoyant dans la même phrase son amant disparu, l'héroïne lui raconte, et nous raconte, dix ans après, l'histoire qui leur a été volée. Ce que furent leur amour, leurs moments de bonheur, et aussi le désespoir, leurs muets tête-à-tête à l'hôpital quand, victime d'un grave accident cérébral, il s'écroule, et se réveille paralysé et privé de parole. Face au drame du «locked-in syndrome», face à la destinée légendaire d'un personnage que les médias se sont approprié, une femme n'oublie pas qu'il était un homme. Comment se parler d'un souffle ? Comment s'aimer sans se toucher ? Comment lire les battements d'un coeur au rythme d'un battement de paupières ? C'est ce chemin escarpé, compliqué, et parfois très éloigné du deuil, qu'on suit dans ce roman en s'arrêtant sur les cases de l'enfance, en reculant sur celles de l'amour et de la religion, et en sautant à pieds joints sur celle de la mort comme au jeu de la marelle.






J'ai reçu ce livre par ChezLesFilles pour le lire et en faire une critique sur ce blog. Je ne connaissais pas l'auteur, donc j'étais contente de cette nouvelle découverte. Le résumé me plaisait : une femme dont le mari, enfin l'amant, est dans le coma lui écrit. Quelle est sa place dans ce semblant de deuil, elle qui n'est pas l'épouse légitime ?
Mais à lecture, quelle déception ! Le style d'écriture, tantôt vouvoyer, tantôt tutoyer le comateux devient très lourd. Si lourd que j'ai eu du mal à le terminer, heureusement qu'il ne fait que 107 pages.
Le résumé avait l'air si prometteur que ma déception est si grande...
Dommage car c'est toujours un plaisir de recevoir des romans et de les tester...

samedi 6 septembre 2008

Le fait du prince



Le fait du prince,
Amélie Nothomb,
Ed. Albin Michel, 2008


Mot de l'éditeur :
« Existe-t-il vacances plus profondes que de prendre congé de soi-même ? »
Baptiste Bordave voit mourir sur le seuil de sa porte un inconnu dont il décide de prendre l’identité.
Même âge, même aspect physique, mais le mort est riche, possède Jaguar, villa de luxe, épouse blonde et superbe… Devenu Olaf Sildur sans état d’âme, Baptiste espère couler des jours heureux à boire du champagne avec la veuve qui admet sa présence avec un naturel confondant.
Un conte moral (ou amoral, selon la lecture qu’on en fait) qu’il faut appréhender comme une sorte de fantasme universel, un conte de fées pour grandes personnes puisque le héros, de banal et commun, devient une sorte de maître du monde, de maître de son monde (richesse, ivresse, beauté…).
Maniant paradoxes, assertions et semi-vérités, Amélie Nothomb nous livre sa vision de l’utopie à deux où la liberté, le non faire et l’imprévisible sont rois, et le champagne le meilleur remède pour vivre heureux !








Oyé, oyé, le dernier Amélie Nothomb est arrivé !
J'aurais dû attendre de l'emprunter en bibliothèque, mais j'ai craqué ! Et des fois qu'elle passe par Rennes, cet achat sera peut-être rentabilisé par une signature !
Bref, parlons du roman en question, Le fait du prince. Amélie Nothomb nous emmène dans une aventure rocambolesque, celle de Baptiste Bordave... Menant une existence sans intérêt, sa vie bascule le jour où un homme, Olaf Sildur, vient mourir chez lui. Baptiste profite alors pour usurper son identité, sans savoir qui il est. Il se rend à l'adresse figurant sur les papiers d'identité du mort, fait connaissance avec sa femme, ... Sa femme, parlons-en, justement. Elle, Sygrid de son prénom, fait une éloge de l'ivresse au champagne, et dit se nourrir que de ça.
Comment ce nouveau Olaf va-t-il pénétrer dans la vie de Sygrid ? Peut-on changer de vie comme ça ?
Un roman bien particulier, à la Amélie Nothomb, qui a elle-même expérimenté l'ivresse au champagne, dit-elle.
Un peu déçue à la fin, une chute où ne tombe pas assez...
A conseiller aux amateur d'Amélie ;)


jeudi 4 septembre 2008

Confessions d'une accro au shopping


Confessions d'une accro au shopping
,
Sophie Kinsella,
Ed. Belfond, 2004




Mot de l'éditeur :
Désopilantes et toniques, les (més)aventures d'une fashion victim.
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral... C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans.
Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effarant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget !
Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes...
Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?







Ca fait longtemps que j'en entends parler, mais j'ai toujours évité de le lire. "Moi ? Lire ça ? Ah non !" Quel snobisme, n'est-ce pas ? Et bien...au placard mes idées snobes !
Je l'ai ouvert, commencé la lecture, et très vite je me suis prise au jeu. Rebecca, femme très éloignée de moi, dans le genre superficielle, fan de mode, dépensière, ... Mais finalement peut-être pas si éloignée : toujours à la recherche d'articles en promotion, son cerveau en quête d'idées (farfelues) pour s'en sortir (rarement).

Alors on s'attache à cette, pourtant, détastable héroïne. On s'exaspère devant ces attitudes, on est prêtes à lui arracher sa carte de crédit pour qu'elle arrête ses folles dépenses.
Le tout est écrit dans un style simple et dynamique et Rebecca ne manque pas de s'adresser quelques fois au lecteur au cours de ses réflexions.
C'est une très belle découverte d'autant plus que j'ai été au-delà de mes préjugés. Rien que pour ça, c'est génial !
C'est donc avec un réel enthousiasme que je vous conseille ce roman ! D'ailleurs merci Myriam de m'en avoir tellement parlé ! ;)

lundi 1 septembre 2008

Le Prince Eric


Le Prince Éric est une saga de 6 romans de Serge Dalens de la collection Signe de piste relatant l’histoire d’Éric Jansens, jeune prince du Swedenborg, et de ses amis, notamment Christian d’Ancourt.
L'histoire des 3 premiers tomes, dont les parutions s'étendent de 1937 à 1943, commence dans un camp scout, à l'été 1936, et s'achève avec la mort d'Éric, au printemps 1940. Le 4ème tome, La Tache de vin, est rédigé entre 1939 et 1946, s'inscrira ensuite La Mort d’Éric. Le dernier tome est publié en 1992.



Le bracelet de Vermeil :

Premier tome paru en 1937.
« Nous méritons toutes nos rencontres » François Mauriac. Été 1936, une étrange inquiétude saisit les parents de Christian à la veille du camp scout à Birkenwald, pourquoi veulent-ils le garder avec eux ? Lui ne s’en soucie guère, tout à sa joie de partir au camp. Dans sa patrouille du loup, il rencontre Éric Jansen, prince nordique, un jeune garçon timide dont le bracelet de vermeil porte une étrange inscription. Il se lie très vite d’amitié avec ce nouveau scout un peu mystérieux. Mais un lourd secret venu du fond des âges lie en fait les deux garçons. L’amitié sera-t-elle la plus forte face aux épreuves ?
Cet ouvrage qui inaugure la série traite du choix à faire entre amitié et devoir, choix encore plus difficile pour un jeune garçon. Immense succès en librairie, il s’est vendu depuis sa parution à plus d’un million d’exemplaires.


Le Prince Eric :
Second tome de la série paru en 1939.
Éric n’a que quinze ans quand il devient prince du Swedenborg. Son jeune âge l’expose aux intrigues des traîtres et des ambitieux, et particulièrement à celles de son premier ministre, le comte Tadek. Il se sent démuni et seul face à cette lourde tâche.
De nouveaux personnages font leur apparition : Jef, le page préféré du prince et Yngve, un garçon mystérieux. On retrouve la patrouille du loup rencontrée au bracelet de vermeil, qui va devoir, au Swedenborg, aider Éric à déjouer les complots.


La tâche de vin :

Tome paru en 1947 (après le 4ème tome, La Mort d’Éric)
A Paris, la patrouille du loup continue son chemin, elle aide un jeune garçon à partir à l’aventure en l’emmenant skier dans les Vosges et à se libérer de sa tante acariâtre. Eric, le jeune prince du Swedenborg, regrettera-t-il sa clémence envers le comte Tadek, le ministre félon ? Alors qu’il arrive à Paris, il échappe à un attentat. Mais il ne renonce pas à suivre la troupe qui part camper près de Toulon. Mais Tadek est là aussi, près à tenter un nouvel assassinat. Le thème de la différence est abordé ici : pourquoi Jean-Luc, l’ami d’Eric, ne veut pas participer au camp et reste cloîtré dans sa villa ? Comme toujours, l’aventure est au rendez-vous.


La mort d'Eric :

Tome paru en 1943.
La douloureuse conclusion de l’histoire d’Éric. La seconde guerre mondiale éclate, et avec elle la campagne de France. Éric remplit ses obligations de prince du Swedenborg en s’engageant dans l’armée française. Éric et Christian sont de jeunes officiers qui servent dans l’armée française, dans un régiment de Spahis. Les combats, l’exode, la drôle de guerre (qui n’est drôle que de nom) se succèdent au printemps 1940. Eric meurt le jour de ses 18 ans, mais Christian vit, et l’espoir avec lui. Ce tome aborde un thème difficile : la guerre et la mort pour de tout jeunes adultes.


Eric le magnifique :

Tome paru en 1984.
Ce tome est un peu une exception dans la série car il n'est pas centré sur les personnages d'Éric et Christian, mais plus sur celui d'Yngve (rencontré dans le deuxième tome) et de son meilleur ami Sylvio.


Ainsi régna le Prince Eric :

Ultime épisode de la saga paru en 1992.
De la naissance d’Éric au rapatriement de son corps au Swedenborg. On retrouve les principaux personnages des précédents récits, toujours présents aux côtés du prince de Swedenborg.



J'ai lu ces romans quand j'étais jeune et scoute. On retrouve l'universdu scoutisme avec une trame dramatique et historique bien ficelée. Le Prince Eric est une oeuvre majeure dans ce domaine. Je n'ai cependant pas relu de tome pour faire cet article car j'ai peur que le charme se rompe, ça doit être devenu désuet... Mais j'en garde de beaux souvenirs de lecture !

jeudi 28 août 2008

Le libraire


Le libraire
,
Régis de Sà Moreira,
Ed. Au Diable Vauvert, 2004


L'avis de la Fnac :

Jeune romancier né en 1973, Régis de Sà Moreira possède une qualité rare : la tendresse. Tel est en tout cas ce qui émane de son troisième roman, Le Libraire, qui se veut moins une histoire de libraire qu’une sorte de portrait, à la dimension poétique évidente, de cette figure singulière de passeur de livres, de passeur d’histoires, de passeur d’histoires d’amour… et d’amour tout court. Ici, nous nous installerons donc comme des enfants curieux dans la librairie où œuvre « le libraire », et nous serons témoins de sa vie au quotidien en compagnie des livres, au gré des ventes, des conseils échangés et des rencontres (clients normaux, clients moins normaux, personnes qui se sont trompés d’adresse et cherchent un tabac, témoins de Jéhovah, facteur… et même un certain Dieu.). Nous serons aussi témoins de la vie secrète de cet homme entièrement défini par sa profession et pétri de la nostalgie pour un amour perdu dont il écrit intérieurement l’histoire au point de se transformer lui-même « en un recueil de pages pour son amour perdu, pages plus belles les unes que les autres, et dont la beauté, à mesure qu’il la recueillait, embellissait sans qu’il le sache le libraire lui-même. »
Le Libraire est un épatant livre sur l’amour des livres et sur ceux qui les respectent. Un livre qui, littéralement, enchante et se place du côté du rire et du sourire, mot fétiche de l’auteur. À l’heure du livre-marchandise, du tout-à-l’ego et de la confusion des valeurs, cela ne fait pas de mal.



Ce roman m'a été prêté par une amie-bloggeuse. Rien qu'au titre, à la couverture, au résumé, je salivais ! Mais à la lecture, j'ai eu du mal à adhérer à la poésie du roman. Certes, il y a des passages très beaux et très tendres. On entre dans un univers doux, simple, vrai.
J'ai bien aimé à lire, mais je m'attendais à mieux, d'où ma déception, hélas ! A en attendre trop, je suis passée à côté et je le regrette...
A conseiller malgé tout aux amoureux des livres, comme moi ;)

mercredi 27 août 2008

Les légendes du Mont Saint-Michel



Ayant récemment visité le Mont Saint-Michel, je vous ai rapporté deux livres racontant ses légéndes...

¤ Une histoire du Mont Saint-Michel
,
Lucien Bely, Pierre Joubert,
Ed. Ouest-France, 1985

¤ Contes et légendes du Mont Saint-Michel
,
Marc Déceneux,
Ed. Ouest-France, 1996

Les deux livres, publiés tout deux par Ouest-France, évoquent les même légendes. j'ai une préférence pour le premier, illustré par Pierre Joubert que j'aime beaucoup. Il est plus adapté aux enfants mais est plus clair que le second. On découvre les récits légendaires qu'on se raconte sur le Mont au fil des siècles et de sa construction.
Très intéressant à lire ! Mais succint quand même.

[Ci-dessous : un diaporama de mes photos du Mont ]


Six filles dans le vent



Six filles dans le vent,

Laura Cunningham,
Ed. Fleuve Noir, 2004



Mot de l'éditeur :
Elles sont six-six meilleures amies réunies chez Jessie pour fêter la naissance prochaine du bébé de Claire. Il y a Martha, la femme d'affaires, la diaphane Lisbeth, Sue Carol, l'actrice ratée... Elles sont toutes différentes, et toutes semblables dans leur quête de l'amour. Mais une tempête de neige s'abat sur Manhattan, et très vite la soirée tourne au huis clos où chacune se met à table pour déballer ses quatre vérités. L'amitié résistera-t-elle aux certitudes des unes et au mal de vivre des autres ?













J'avais offert ce roman à Julie lors du Swap de Printemps.
J'ai eu un peu de mal au début, c'était long à démarrer. Mais cette lente présentation des personnages est indispensable pour la suite ! On découvre donc six filles (dans le vent ^^) new-yorkaises très différentes qui vont se retrouver lors d'un dîner. Ces filles sont des amies de longues dates qui se sont rencontrées dans un centre d'hébergement, le Theresa House. Ce centre me fait penser aux Chroniques de San Francisco, d'ailleurs : convivial, propice aux amitiés, ... Quelques années plus tard, l'amitié qui unie ces filles est toujours là mais comporte des failles. Le roman se déroule en une soirée, ce fameux dîner donné chez Jessie en l'honneur du bébé attendu de Claire. Les failles de leur amitié ne seront-elles pas fatales ? Ou réussiront-elles à les effacer ?
Roman explicitement pour filles, et comme dans beaucoup d'entre eux, on aimerait être parmi ces filles. Alors, pour en être, une seule solution : lisez-le !


dimanche 24 août 2008

Le jeu des quatre


Géraldine m'a taggée pour répondre à quelques questions...livresques :

* Les 4 livres de mon enfance :
        - Martine
        - Oui-Oui
        - Le Club des Cinq
        - Les Six Compagnons

* Les 4 écrivains que je relirais encore et encore :

        - Patrick Modiano
        - Jorge Semprun
        - Guillaume Apollinaire
        - Marc Levy & Guillaume Musso

* Les 4 auteurs que je n'achèterais ou n'emprunterais plus :

        - Alexandre Jardin
        - Marguerite Duras
        - ???

* Les 4 livres que j'emporterais sur une île déserte :

        - Emile Zola
        - Marcel Proust
        - Victor Hugo (ces trois-là, parce que je n'ai jamais eu le courage ni le temps de les lire, trop dispersée par la littérature contemporaine, malheureusement ! Alors, Zola, Proust et Hugo : pardon messieurs !)
        - Guillaume Apollinaire (pour rêver)

* Les 4 premiers livres de ma liste à lire :
       - La série de L'accro au shooping, de Sophie Kinsella
       - La raison du coeur, Nicholas Sparks
       - Le libraire, Régis de Sà Moreira
       - Nos amis les hommes, India Knight

* Les 4 BD que j'aime lire :

        - Tintin
        - Boule & Bill
        - Astérix
        - Calvin & Hobbes

* Les 4 X 4 derniers mots d'un de mes livres préférés :

        " Ecoutez mes chants d'universelle ivrognerie
          Et la nuit de septembre s'achève lentement
          Les feux rouges des ponts s'éteignaient dans la Seine
          Les étoiles mouraient le jour naissait à peine
"
                    Guillaume Apollinaire, Alcools


A mon tour, j'invite Julie et Morgane à se poser ces questions qui peuvent les amuser !

mercredi 13 août 2008

Lucie


Lucie
,
Catel & Grisseaux
Ed. Casterman, 2003


Tomes :
1- Le train fantôme
2- La funambule
3- Tout conte fait



Mot de l'éditeur :
Lucie ne peut se résoudre à choisir entre Thomas, son mari et père de sa fille et Yan, le rocker-tombeur. Après un voyage initiatique dans le désert avec ses copines, la jeune femme n'arrive toujours pas à se décider. Tiraillée entre son désir, sa culpabilité, les libertés qu'elle a acquises et celles qu'il lui reste à conquérir, Lucie n’a plus qu’une idée en tête : retrouver son équilibre.



Une série de BD pour filles, sympa à lire. C'est le quotidien de Lucie, une jeune mariée, en proie à des problèmes que tout le monde peut rencontrer. Les dessins sont bien faits, ce qui rend la lecture agréable.
Jolie découverte, donc.

mardi 12 août 2008

L'Evangile selon Pilate



L'Evangile selon Pilate
,
Eric-Emmanuel Schmitt,
Ed. Albin Michel, 2005




Mot de l'éditeur :
Yéchoua, au Jardin des Oliviers, supplie Dieu de pousser les hommes à rester sans pitié, mais aussi à faire vite. Il revient surtout sur sa vie passée. Sur sa jeunesse contestataire, sa quête qui a pris un visage nouveau lorsque Yohanân le Plongeur a affirmé voir en lui le Messie. Pilate, lui, écrit à Titus ce qu'il voit et vit depuis cette Pâque où il a dû se résoudre à faire crucifier un homme qui avait sauvé son épouse. En plus de ses problèmes de conscience, le préfet romain doit affronter les troubles engendrés par une prétendue résurrection. Il s'interroge et mène l'enquête. Alliant l'humour à la réflexion, la vie de Jésus et les mois qui ont suivi sa mort revisités avec maestria par un des plus grands auteurs dramatiques français contemporains.









Je n'avais jamais, ô sacrilège, rien lu d'Eric-Emmanuel Schmitt ! Il m'a été prêté par Géraldine qui m'en avait si bien parlé.
Résultat, j'ai vraiment bien aimé, cela a été une belle découverte !
On revisite l'histoire de Jésus sous un autre angle, et plus précisément sa mort et sa résurrection. En effet, Pilate enquête sur sa résurrection et lance des hypothèses visant à démontrer que ce n'est qu'une supercherie. Mais le roman est bien tourné et on n'y trouve aucun blasphème car rien n'est affirmé, ni confirmé.
Un roman intéressant à lire.
Lisez-le puis récitez trois chapelets  ;)

mardi 5 août 2008

Le crime de l'Orient-Express



Le crime de l'Orient-Express
,
Rivière & Miniac,
Ed. Lefrancq, 1995




Mot de l'éditeur :
Dans le mythique train, un homme d'affaires vient d'être poignardé. L'assassin n'a pu s'échapper de l'Orient-Express, immobilisé par la neige. Hercule Poirot entre alors en scène dans ce qui reste l'une des plus célèbres énigmes en " chambre close ". Grâce au cinéma et à l'acteur Peter Ustinov - jouant un Hercule Poirot débonnaire -, ce roman, publié en 1933, demeure très populaire dans le monde. Le scénario de François Rivière et le dessin ligne claire de Jean-François Miniac ont su reconstituer fidèlement l'ambiance cosmopolite imaginée par la reine du crime.










J'ai lu quelques Agatha Christie étant plus jeune, et je suis tombée sur cette BD par hasard. Comme dans mon Agatha Christie préféré, Les dix petits nègres, on retrouve l'ambiance confinée, presque étouffante des enquêtes à huis-clos. On se prend au jeu à chercher avec Hercule Poirot qui est le mystérieux coupable...
Cependant, rien ne vaut un vrai Agatha Christie !

lundi 4 août 2008

Au secours, il veut m'épouser !

Au secours, il veut m'épouser,
Agnès Abécassis,
Ed. Calmann-Levy, 2007

Mot de l'éditeur :
Toutes les filles rêvent-elles de se marier ? Oui.
…Sauf celles qui l’ont déjà été !
Déborah vit avec Henri, son nouvel amoureux.
De nature enjouée, elle a un caractère facile, si l’on excepte son goût pour les commérages intempestifs ou sa jalousie de pieuvre. La moindre femelle qui s’approche de son homme, et elle perd tout contrôle : c’est la scène de ménage assurée !
Malgré tout, Henri le blagueur est amoureux de son impétueuse compagne. Alors, entre deux taquineries, il lui glisse des allusions sur le mariage.
Mais pour Déborah, plus question de rigoler. Le mariage, elle connaît, elle a déjà essayé.
Où trouver dans ce cas des exemples qui la rassurent ? Auprès de son amie Daphné, jeune mariée enceinte dont la belle-mère horripilante se mue soudainement en grand-mère envahissante ? Ou auprès de Roxane, ancien top-modèle désormais taille 44, tiraillée entre couches sales, mari pantouflard et nostalgie de sa gloire passée ?
Devant ces exaltantes vies de femmes baguées, Déborah va-t-elle tout de même sauter le pas et accepter la demande d’Henri ?
Entre soirées pyjama délirantes avec les copines, situations comiques en famille et récits débridés du quotidien, la vie hilarante de Déborah ne laisse aucune place à la morosité !




J'ai reçu ce roman par le Swap d'été (Merci Mimi !), et il m'a été choisi car je me marie dans ... un mois ! C'était donc une très bonne idée !
Cependant, malgré son titre à forte consonance de mariage, le roman en parle peu. 
Au secours il veut m'épouser met en scène trois amies : Dédorah (l'héroïne), Roxane et  Daphné. On suit donc leurs tribulations dans leur vie de couple, vie de famille, vie d'amies, ... Il se compose un peu sous la forme de recueil de nouvelles comme l'épisode de la soirée pijama (géniale !) ou les vacances en Bretagne.
En lisant ce roman, on voudrait être amie avec Débirah pour partager tout ces moments drôles, forts, ...
Belle découverte, idéale pour lire en été car c'est véritablement une lecture détente.

Site de l'auteur

jeudi 31 juillet 2008

Mystic river : roman VS film


Sitôt le roman avalé, et pour ne pas en perdre une miette, j'ai regardé le film hier soir. J'en ressors avec un avis plus que positif !
Certes, l'intrigue, dans dans le roman est mieux amenée, plus déroutante, les personnages plus flous. Le film, quant à lui, suit fidèlement la trame et l'ambiance du roman. Le casting est à la hauteur de la profondeur des personnages. L'adaptaion est donc bonne sur tous les points puisque même l'environnement géographique et social colle aux descriptions.
Les monologues intérieurs présents dans le roman sont traduits par des silences oppressants au coeur des dialogues.
Bref, une jolie découverte ! Cependant, ne voir que le film fait perdre au spectateur la force et la saveur que le lecteur appréciera. A conseiller, donc, mais lisez d'abord le roamn avant d'insérer le DVD dans votre platine !




Mystic river, Dennis Lehane, 2004
Ce jour de 1975, Sean, Jimmy et Dave sont loin de se douter que leur destin va basculer de façon irrémédiable. Une voiture s'arrête à la hauteur des enfants, deux hommes qui se prétendent policiers font monter Dave avec eux sous prétexte de le ramener chez lui. Il ne reparaîtra que quatre jours plus tard. On ne saura jamais ce qui s'est passé pendant tout ce temps.
Vingt-cinq ans après les faits, les trois garçons ont fondé des familles. Comme un écho au kidnapping de Dave, l'assassinat de Katie, la fille de Jimmy, va les mettre de nouveau en présence. À mesure que Sean, qui est devenu flic, mène l'enquête, ce sont autant de voiles qui se lèvent sur de terribles vérités.





Mystic river, Clint Eastwood, 2003
Avec : Sean Penn, Kevin Bacon, Tim Robbins, ...
Jimmy Markum, Dave Boyle et Sean Devine ont grandi ensemble dans les rues de Boston. Rien ne semblait devoir altérer le cours de leur amitié jusqu'au jour où Dave se fit enlever par un inconnu sous les yeux de ses amis. Leur complicité juvénile ne résista pas à un tel événement et leurs chemins se séparèrent inéluctablement. Jimmy sombra pendant quelque temps dans la délinquance, Sean s'engagea dans la police, Dave se replia sur lui-même, se contenta de petits boulots et vécut durant plusieurs années avec sa mère avant d'épouser Celeste. Une nouvelle tragédie rapproche soudain les trois hommes : Katie, la fille de Jimmy, est retrouvée morte au fond d'un fossé. Le père endeuillé ne rêve plus que d'une chose : se venger. Et Sean, affecté à l'enquête, croit connaître le coupable : Dave Boyle...
Mystic River est une oeuvre qui touche droit au coeur. Clint Eastwood en a tiré une remarquable adaptation récompensée, entre autres, par l'Oscar du meilleur acteur pour Sean Penn et le César du meilleur film étranger.




Et voici la bande-annonce :

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