À l’aube de ses trente ans, Amelia s’épanouit dans sa vie professionnelle, entourée d’une famille aimante. La
découverte d’un secret, alors qu’elle aide ses parents à déménager, va
chambouler cet équilibre : la mémoire du cœur s’éveille et elle ne peut
plus ignorer ses origines qu’elle reniait jusqu’à maintenant.
Amelia
décide alors de tout plaquer pour se lancer à la recherche de la seule
personne qui pourra lui apporter les réponses à ses questions… de
l’autre côté de l’Atlantique.
Mais arrivera-t-elle au bout de ce chemin, saine et sauve ? N’est-il pas déjà trop tard ?
Dealer : Partenariat relecture/correction/promotion :)
Ma lecture :
Dans son nouveau roman, Anaïs Weibel nous emmène dans un
road-trip à travers les Etats-Unis et au cœur d’une histoire familiale
poignante.
Amelia, la trentaine, a vécu une enfance heureuse entourée de parents aimants,
dans un pavillon de la région parisienne. Pourtant, sa vie bascule à l’âge de
16 ans où elle apprend qu’elle a été adoptée au Venezuela une douzaine d’années
plus tôt. Elle traverse alors une sérieuse crise identitaire. L’adolescence
passée, elle retrouve les rennes de sa vie…
Quelques années plus tard, sa crise identitaire, loin derrière elle, refait
surface lorsqu’elle découvre par hasard qu’un frère l’attend et la
recherche : Antonio. Des questions la taraudent : d’où
vient-elle ? Qui est-elle vraiment ? Qui est son frère ?
Il devient son obsession et la jeune fille n’hésite pas une seconde : elle
va partir à sa recherche. Une piste ? Une carte postale envoyée un an plus
tôt de Boston.
Boston, point de départ d’un incroyable road-trip à la recherche de son frère.
Au fil des pages, la tension s’accentue, le rythme s’accélère. Antonio est
difficile à retrouver, les pistes qu’explore Amelia ne sont fructueuse et les
témoins restent souvent silencieux. Qui est vraiment Antonio ? Pourquoi se
cache-t-il ? N’aurait-elle pas mieux faire de rester à Paris ?
Dans sa quête, deux collègues restés en France l’aident de leur mieux en
faisant des recherches sur Internet en parallèle. Les amitiés se consolident ou
dévient vers d’autres sentiments. Amelia subit de plein fouet une nuée
d’émotions : doute, espoir, reconnaissance, amour, … En plein quête, en
plein recherche identitaire, la voilà bientôt submergée. Son road-trip
américain dure plus longtemps que prévu, elle vadrouille de pistes en pistes,
de Boston à Cleveland, puis Toledo, Memphis, Dallas, … Antonio ne laisse que
peu de traces et l’espoir de le retrouver s’amenuise de jours en jours. Seul un
ange gardien pourrait l’aider à y voir plus clair…
Anaïs Weibel n’est pas une auteur de feel-good mais une auteur
de romans réalistes avec des personnages malmenés par la vie et plutôt du
genre… bruts de décoffrage. Pourtant,
Amelia a tout d’une héroïne feel-good : dévastée par sa crise identitaire,
elle va trouver la force en elle et autour d’elle pour renaître de ses cendres.
Retrouvera-t-elle son frère ? Le plus important est aussi qu’elle se
retrouve, elle, avant de sombrer. Elle se pose beaucoup de questions liées à
son adoption : pourquoi a-t-elle eu une vie heureuse et confortable alors
que son frère est resté dans les favelas de Caracas, submergé par la misère et
l’insalubrité ?
La vie est faite d’épreuve qu’il faut surmonter, faute de se laisser couler.
Les personnages d’Anaïs Weibel, Amelia, Antonio, Quentin et Myriam devront se
battre pour être en phase avec eux-mêmes et retrouver le sens de la vie.
Le cœur se souvient est un roman poignant sur l’identité, la famille et l’amitié. Poignant,
car Anaïs Weibel ne va pas de main morte avec eux, au contraire, c’est avec une
véritable poigne qu’elle joue avec eux. Les personnages subissent en effet des
épreuves difficiles qui les feront sombrer ou les rendront plus forts. Les
questions autour de l’identité sont également bien menées, c’est bien là la
problématique centrale du roman. Qui suis-je vraiment ? Qui je veux
paraître pour les autres ?
Le côté road-trip était vraiment haletant, Anaïs Weibel s’est bien documentée sur
les villes américaines parcourues, que ce soit en avion ou en voiture de
location. J’ai des images plein la tête ! Le suspens et la course contre
la montre ont été parfaitement maîtrisés, ce qui a fait de ce roman, à partir
d’un certain moment, un véritable page-turner. A l’américaine,
évidemment !
Ce fut aussi un plaisir de retrouver certains personnages de Juste Puni
et d’avoir de leurs nouvelles, comme de vieux amis. Une manière de se rendre
compte de l’impact des personnages, des histoires rencontrés dans nos lectures…
En tant que relectrice et correctrice, mon avis est-il
juste ? C’est ce que je souhaite, en tout cas.Et je peux vous dire que ce roman m’a emballée par ses côtés road-trip et quête
identitaire.
Prêts à embarquer pour Boston ? Méfiez-vous, vous n’en reviendrez pas
indemne !
Ma chronique est terminée,
mais j'aimerai vous demander une chose...
Anaïs Weibel publie ses romans en auto-édition, c'est-à-dire toute seule.
Elle n'a pas de visibilité dans les librairies ou dans les magazines
littéraires. Ses campagnes de pub' se font via les blogs et réseaux
sociaux, et par les salons littéraires qu'elle commence à intégrer peu à
peu. Vous ne trouverez pas Le cœur se souvient chez votre libraire habituel, mais vous pouvez le commander sur Internet.
Avez-vous déjà lu ou acheté un roman en auto-édition ? C'est le moment, les amis ! Vous aviez peut-être déjà acheté L'espoir au corps ou Juste Puni l'année dernière, pourquoi ne pas renouveler l'expérience ?
Il vaut 17€, 17€ pour encourager une jeune
auteur :)
Pour la cinquième fois, je suis partenaire d'un roman, de l'écriture à la
vente, l'aventure est extraordinaire et je ne souhaite qu'une chose,
que ce roman d'Anaïs Weibel trouve le succès escompté !
Du 17 au 31 août, nous nous lançons dans une prévente exceptionnelle, profitez-en pour commander grâce à ce lien unique !