jeudi 29 mars 2012

L'immeuble d'en face

lidefv.jpg

L'immeuble d'en face (Trois tomes),

Vanyda,

Ed. La Boite à Bulles, de 2004 à 2010

Mot de l'éditeur :
Au 1er étage de L'Immeuble d'en face réside une mère célibataire et enceinte. Au second, un couple entre deux âges. Et au troisième, deux jeunes amoureux, Claire et Louis. Un immeuble comme tant d'autres avec ses croisements dans l'escalier, sa solidarité et ses petites histoires, amoureuses ou douloureuses.
" Comme dans certains mangas, le histoires traitent de la vie quotidienne. Mais l'avantage c'est que celles-ci se passent près de chez nous. Tout est traité avec finesse et on comprend très vite ce qui n'est que suggéré tant son auteur maîtrise - déjà - la narration BD. "

J'avais tellement aimé la série de trois tomes également, Celle que je suis, que j'ai emprunté cette autre série de l'auteur.

Ici, les nous présente trois famille : un jeune couple, une mère célibataires avec deux jeunes enfants, un couple quadragénaires sans enfant et avec un chien. Ils se croisent, discutent, s'évitent, s'entraident, ...

Un belle chronique sur le monde d'aujourd'hui !

Et je suis toujours admirative par le graphisme, où dessins et photos se mêlent subtilement et discrètement !

A conseiller, vraiment !

mercredi 28 mars 2012

L'enfant allemand

leacl.jpgL'enfant allemand,

Camilla Lackberg,

Ed. Actes Sud, 2011

Mot de l'éditeur :
La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrik Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n'importe où, qu'il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l'exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu'elle entreprend des recherches sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n'a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d'un journal intime et, enveloppée dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d'une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet ? Voulant en savoir plus, elle entre en contact avec un vieux professeur d'histoire à la retraite. L'homme a un comportement bizarre et se montre élusif. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné... Dans ce cinquième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Läckberg mêle avec une virtuosité plus grande que jamais l'histoire de son héroïne et celle d'une jeune Suédoise prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu'Erica fouille le passé de sa famille, le lecteur plonge avec délice dans un nouveau bain de noirceur nordique.

Encore un Camilla Lackberg ? Et oui, je n'ai pas su résister ! Encore une fois, Erica Falck et Patrick Hedstrom nous plongent dans une histoire incroyable où passé et présent se mêlent et s'unissent autour de meurtres inexpliqués. Erica remonte le passé de sa mère et découvre sa vie durant la Seconde Guerre Mondiale, alors que dans le même temps, un spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale et du Nazisme est assassiné... Coincidence ?

Cette fois-ci j'ai senti le dénouement avant la fin, mais ce n'est que plus succulent !

A conseiller sans modération, mais attention, les Daims fondent au soleil ! ^^

mercredi 14 mars 2012

Celle que je...

cqjs.jpg 

Celle que je ne suis pas / Celle que je voudrais être /  Celle que je suis,

Vanyda,

Ed. Dargaud, 2008-2011

Mot de l'éditeur :

Valentine a 14 ans et aime Felix en secret. Personne ne s'en doute. Normal, même dans son groupe de copines, Valentine a du mal à être elle-même.
La chronique la plus juste de l'adolescence
Roman graphique.
Le dessin « manga » de Vanyda toujours aussi efficace !

J'ai emprunté ce tryptique par hasard, quelqu'un venait de les rendre à la bibliothèque, je les ai feuilletés et empruntés !

C'est un manga à la française, c'est-à-dire qu'il se lit de haut en bas et de gauche à droite, l'action se situe en France, et il n'y a rien de magique ! Bon, OK, du coup, ce n'est plus un manga, mais plutôt un roman graphique aux allures de manga !

En tout les cas, les dessins étaient simples (noir et blanc), mais percutants. A la lecture du résumé de l'éditeur, l'histoire parait simplette, mais en fait non. On s'attache beaucoup à Valentine, et on est triste de la quitter au milieu du lycée. J'aurais aimé savoir si elle a eu son bac, si elle va à la fac, ... Je reste sur ma faim !

Ceci dit...très très belle décovuerte ! Je vais même dès demain dans une autre bibliothèque pour emprunter une autre série de l'auteur : L'immeuble d'en face ou L'année du dragon.

Nos années lycée nous reviennent toute seule, et je me suis laissée aller à un peu de nostalgie à la lecture de cette BD....

vendredi 9 mars 2012

Un automne à Kyoto

uaak.jpg 

Un automne à Kyoto,

Karine Reysset,

Ed. L'Ecole des Loisirs, 2010

Mot de l'éditeur :
Passer l'automne à Kyoto. Toute une saison, autant dire une éternité... Margaux en rêvait depuis toujours. Mais la veille de son départ pour le Japon, elle n'a plus envie. Entre-temps, elle a rencontré Mathias et ça change tout. Comment va-t-elle supporter ces trois longs mois de séparation, privée de Mathias, de ses caresses et ses baisers ? Pour ne rien arranger, elle vient d'apprendre que sa mère ne faisait plus partie du voyage et qu'elle-même allait jouer les jeunes filles au pair, coincée entre un père pas facile à vivre et une petite soeur énergique comme une pile électrique. Si elle savait ! Là-bas, Margaux va s'émerveiller devant ses premières feuilles d'érable rouges, les momiji, les fleurs de camélia et les temples illuminés. Elle va rencontrer Éric Dufay, jeune photographe au sourire carnassier et aux yeux pétillants qui a un don certain pour l'agacer. Là-bas, l'automne va passer plus vite que prévu.

Apprenant que Karine Reysset venait à Rennes (le week-end dernier), j'ai eu envie de lire un livre que je n'avais pas encore lu, et qui était disponible à la bibliothèque. Le choix très restreint consistait en celui-ci, Un automne à Kyoto, au rayon Ado. Lorsque j'avais vu son compagnon, Olivier Adam, en conférence à Rennes il y a deux ans (je crois !), il revenait d'un séjour au Japon, à Kyoto, à la Villa Kujoyama. Cette résidence d'artistes invite écrivains, peintres, musiciens, ... à venir passer quelques mois sur ces terres reposantes et ensorcelantes. Et tout deux, Olivier Adam et Karine Reysset, ont été inspirés par ce séjour et on écrit...

Ici, c'est l'histoire de Margaux, 16 ans, qui vient passer trois mois à Kyoto avec son père et sa soeur Apolline. Sa mère et Mathias, son amoureux, restent à St-Malo. Le temps d'un automne, l'adolescente va grandir et tendre vers l'age adulte et découvrant que ses parents ne s'aiment plus, et que l'amour qu'elle porte à, et que lui porte, Mathias change. Elle rencontre un photographe, Eric et va devenir une femme. Un automne qui bouleverse tout...

Entremêlés au roman, des notes d'impressions, des dessins, des Haikus, nous transportent vraiment à Kyoto.

C'est un beau voyage à travers les contrées japonaises et adolescentes !

"Kyoto, il est temps que je parte, tu m'as ensorcelée, divine, tu m'as presque rendue folle, tu nous as tous rendus fous. Tu vas me manquer."

lundi 5 mars 2012

Allumer le chat

alcbc.jpgAllumer le chat,

Barbara Constantine,

Ed. Calmann-Levy, 2006

Mot de l'éditeur :
Il se plante devant la porte ouverte, jambes écartées, poings sur les hanches. Il hume l’air. La nuit s’annonce douce et tranquille. Mais d’un coup, ses sourcils se froncent, une ombre passe, et sans se retourner…   – Passe-moi le fusil, j’vais allumer le chat ! Il n’a pas bu pourtant, juste quelques verres de rouge au dîner, autant dire rien.   – Et pourquoi tu veux l’allumer, dis ?   – Quand il me regarde, j’ai l’impression qu’il se fout de ma gueule. Alors, là, j’en ai marre… Je vais lui régler son compte à ce salopard !


« Bonne nouvelle ! Les Deschiens ont fait un enfant à Queneau et le chat se porte bien. Allumer le chat, c’est un feu d’artifices. »             Daniel Picouly

J'ai emprunté ce roman par hasard, ni l'auteur, ni le titre, ni même le résumé ne pouvait me renseigner sur ma lecture. J'ai donc lu ce roman, à l'aveugle si j'ose dire, sans savoir à quoi m'attendre.

Finalement, j'ai passé un bon moment avec une dizaine de personnages, parfois loufoques, parfois tendres et toujours romanesques. On t raconte la vie d'un petit bourg où tout le monde se connait, chacun a des histoires avec chacun, et chacun a sa propre version des faits. Un succulent brouhaha autour d'une belle histoire humaine ! Une réussite !

Je garde cette auteur dans un coin de ma tête pour en lire d'autres romans !

Suivantes Précédentes Accueil