samedi 28 avril 2012

L'année du Dragon

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L'année du dragon,

Vanyda & Duprat,

Ed. Carabas, 2008

Mot de l'éditeur :

Dragon : Les configurations astrales indiquent que cette nouvelle année sera une période décisive pour votre développement personnel ! Vous réussirez presque tout ce que vous entreprendrez : emporté par votre dynamisme, vous vous dévouerez corps et âme dans votre travail, ce qui vous permettra de remporter des victoires éclatantes sur le plan social et professionnel. Côté sentimental, vous bénéficierez d'un coup de pouce des astres et personne ne pourra résister à votre charme. Les planètes actuellement placées dans les zones de la famille seront bénéfiques dans l'ensemble, et vos relations avec vos proches seront très chaleureuses. Natifs du dragon, cette année est la votre, profitez-en !

J'ai découvert l'auteur de BD/Mangas Vanyda il y a peu, et j'avais vraiment aimé son univers ! Cependant, sa coopération avec Duprat ne m'a pas séduite. On retrouve des thèmes propres au manga, quand le héros, Franck, se met dans la peau d'un Dragon, c'est un bon point, auquel je n'accroche pas.

C'est un chassé-croisé entre trois jeunes adultes Franck, KIm et Bernadette. Franck est amoureux de Kim, mais elle part vivre à Paris avec son petit copain. Au centre-aéré où il travaille, Bernadette en pince pour lui. Mais dans sa vie personnelle, Franck est désemparé : son père est gravement malade et tend vers la phase terminale.

Une histoire qui aurait pu être sympa, mais que je trouve baclée. Je préfère l'oeuvre de Vanyda en solo !

jeudi 26 avril 2012

Le bateau du matin

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Le bateau du matin,

Lorraine Fouchet,

Ed. Robert Laffont, 2004

Mot de l'éditeur :

Parfois la vie est simple et paisible, évidente. Mais tout peut soudain basculer en une seule nuit. Lorsque son père, sa seule famille, meurt, Eva est anéantie. Mais quand elle découvre les circonstances de son décès, elle n'a plus qu'une seule idée : se venger, faire payer ceux qu'elle juge responsables de cet immense vide dans sa vie. Sa colère chargée de culpabilité va bouleverser plusieurs destinées. Réfugiée sur l'île de Groix pour se replier sur son chagrin, Eva est loin d'imaginer que ceux qu'elle accuse convergent au même moment vers son havre de paix. Alors que tout les sépare, Lorraine Fouchet, en maître du hasard, va les réunir dans un fabuleux roman.

On m'a offert ce livre, et dès l'épigraphe, "A tous ceux qui ont rêvé un jour d'habiter sur une île, A tous ceux qui aiment la Bretagne", j'ai su que l'affaire se présentait bien ! Et...en effet !

C'est l'histoire d'Eva, et de son père Alexis Foresta, mais aussi d'Erlé, de Zaka, de Gildas, ... de Groix.

Tout commence à Paris, un matin, où Eva se dispute avec sa seule famille : son père. Pour se changer les idées, elle décide d'aller sur sa chère île, l'Ile de Groix, dans le  Morbihan. Le lendemain, elle apprend à la radio, son décès brutal : elle rentre illico à Paris pour comprendre ! Leur dispute lui aura-t-elle été fatale ? Alors qu'elle culpabilise, elle remet en ordre les éléments du puzzle et se rend compte que son père est mot des suites d'un stupide accident de la circulation. Elle met alors tout en oeuvre pour faire payer les responsables de sa mort ! Retirée à Groix, tous les protagonistes de l'affaire convergent vers elle pour plaider leurs causes. Chacun se croise sans savoir encore qui il est.

Nous avons alors des personnages à la dérive qui viennent s'échouer sur cette île. Qu'adviendra-t-il d'eux ? Quelles réponses salvatrices trouveront-ils là ?

mardi 3 avril 2012

Le combat ordinaire

lco.jpgLe combat ordinaire,

Manu Larcenet,

Ed. Dargaud, 2003

Mot de l'éditeur :
C'est l'histoire d'un photographe de presse qui en a assez de photographier la guerre et les gens en train de mourir. Alors, il prend ses cliques et ses claques, son chat et ses appareils et s'en va vivre à la campagne. Et là, miracle : il renaît... Un album intimiste et sensible, par le dessinateur de "Bill Baroud" et des "Cosmonautes du futur".

Marco en a marre. Marre de la vie en ville. De sa psychanalyse. De son boulot de photographe de guerre - photographier "des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir", ça finit par vous saper le moral. Alors, il met les bouts. Tchao la grande ville – Vélizy, en l'occurrence. Direction la campagne. La vraie, celle où il fait vraiment nuit noire quand il fait nuit. Il embarque son chat, son ordinateur, ses appareils – on ne sait jamais, des fois que l'envie reviendrait –, et vogue la galère. Son chat, il l'a appelé Adolf. Rapport à la psychologie du cher félin, pas franchement du genre commode. Et sur place, il trouve quoi ? Le calme. La solitude. La vraie vie, en somme. L'amour, aussi, sous les traits d'une charmante vétérinaire qui fait d'abord connaissance avec les griffes d'Adolf avant de tenter d'apprivoiser son propriétaire (autant le dire tout de suite, ni l'un ni l'autre ne sont faciles à vivre). Et l'amitié, avec un vieux voisin bien sympathique – jusqu'au jour où Marco s'aperçoit qu'il ne l'a pas été toute sa vie, sympathique. En chemin, il va grandir un peu, s'ouvrir au monde et aux autres, apprendre à oublier ses crises d'angoisse qui lui pourrissaient l'existence. C'est une belle histoire, finalement : celle d'une sorte de renaissance. L'histoire d'un type qui apprend à se réconcilier avec lui-même, avec la nature et avec les autres. Un beau parcours, comme on aimerait peut-être en connaître nous aussi au moins une fois.

J'ai emprunté cette BD car elle me lorgnait depuis quelques temps sur l'étagère de la bibliothèque, et la pastille "Meilleur album Angoulême 2004" me rassurait. Malheureusement je n'ai pas spécialement accroché. Je ne dirais pas que j'ai perdu mon temps, quand même pas, mais je ne lirai pas la suite. L'histoire est, somme toute, touchante, mais je n'ai pas adhéré à l'univers. L'auteur, Manu Larcenet, dessine aussi pour Fluide Glacial, magazine que je n'aime pas vraiment...
Bref, c'est sûrement une bonne BD, mais... les gouts et les couleurs !

lundi 2 avril 2012

A Mélie sans mélo

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A Mélie sans mélo,

Barbara Constantine,
Ed. Calmann-Levy, 2008

Mot de l'éditeur :
Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer toutes les vacances d’été chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie !

Mélie, le mélo, c’est pas son truc. Elle va passer l’été (le dernier ?) à fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi… le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique, Fanette, sa mère, qui va lui trouver un beau-père, Bello, son parrain, qui va agrandir sa bande de filleuls musiciens. Et puis, comme la vie est vraiment dingue des fois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour… Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

J'ai découvert avec beaucoup de plaisir l'univers de Barbara Constantine avec Allumer le chat. Dans ce second roman, on fait connaissance avec Mélie et Clara, grand-mère et petite-fille, qui vont passer les deux mois d'été ensemble. Autour d'elles virevoltent leurs amis respectifs : Marcel, Pépé, Antoine, Gérard, mais aussi la mère de Clara (et donc fille de Mélie), Fanette. La veille d'accueillir Clara, Mélie reçoit des analyses médicales : elle ne veut pas les lire avant la fin des vacances, pour en profiter à fond, faire comme si tout allait bien. Ces vacances seront mémorables pour tous !

Et le lecteur s'amuse de voir s'animer ce bonheur !

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