mercredi 17 septembre 2008

La fausse veuve



La fausse veuve
,
Florence Ben Sadoum,
Ed. Denoël, 2008


Mot de l'éditeur :
«Aujourd'hui je suis plus vieille que toi alors que j'avais neuf ans de moins que vous...» Ainsi commence La Fausse Veuve. Tutoyant et vouvoyant dans la même phrase son amant disparu, l'héroïne lui raconte, et nous raconte, dix ans après, l'histoire qui leur a été volée. Ce que furent leur amour, leurs moments de bonheur, et aussi le désespoir, leurs muets tête-à-tête à l'hôpital quand, victime d'un grave accident cérébral, il s'écroule, et se réveille paralysé et privé de parole. Face au drame du «locked-in syndrome», face à la destinée légendaire d'un personnage que les médias se sont approprié, une femme n'oublie pas qu'il était un homme. Comment se parler d'un souffle ? Comment s'aimer sans se toucher ? Comment lire les battements d'un coeur au rythme d'un battement de paupières ? C'est ce chemin escarpé, compliqué, et parfois très éloigné du deuil, qu'on suit dans ce roman en s'arrêtant sur les cases de l'enfance, en reculant sur celles de l'amour et de la religion, et en sautant à pieds joints sur celle de la mort comme au jeu de la marelle.






J'ai reçu ce livre par ChezLesFilles pour le lire et en faire une critique sur ce blog. Je ne connaissais pas l'auteur, donc j'étais contente de cette nouvelle découverte. Le résumé me plaisait : une femme dont le mari, enfin l'amant, est dans le coma lui écrit. Quelle est sa place dans ce semblant de deuil, elle qui n'est pas l'épouse légitime ?
Mais à lecture, quelle déception ! Le style d'écriture, tantôt vouvoyer, tantôt tutoyer le comateux devient très lourd. Si lourd que j'ai eu du mal à le terminer, heureusement qu'il ne fait que 107 pages.
Le résumé avait l'air si prometteur que ma déception est si grande...
Dommage car c'est toujours un plaisir de recevoir des romans et de les tester...

samedi 6 septembre 2008

Le fait du prince



Le fait du prince,
Amélie Nothomb,
Ed. Albin Michel, 2008


Mot de l'éditeur :
« Existe-t-il vacances plus profondes que de prendre congé de soi-même ? »
Baptiste Bordave voit mourir sur le seuil de sa porte un inconnu dont il décide de prendre l’identité.
Même âge, même aspect physique, mais le mort est riche, possède Jaguar, villa de luxe, épouse blonde et superbe… Devenu Olaf Sildur sans état d’âme, Baptiste espère couler des jours heureux à boire du champagne avec la veuve qui admet sa présence avec un naturel confondant.
Un conte moral (ou amoral, selon la lecture qu’on en fait) qu’il faut appréhender comme une sorte de fantasme universel, un conte de fées pour grandes personnes puisque le héros, de banal et commun, devient une sorte de maître du monde, de maître de son monde (richesse, ivresse, beauté…).
Maniant paradoxes, assertions et semi-vérités, Amélie Nothomb nous livre sa vision de l’utopie à deux où la liberté, le non faire et l’imprévisible sont rois, et le champagne le meilleur remède pour vivre heureux !








Oyé, oyé, le dernier Amélie Nothomb est arrivé !
J'aurais dû attendre de l'emprunter en bibliothèque, mais j'ai craqué ! Et des fois qu'elle passe par Rennes, cet achat sera peut-être rentabilisé par une signature !
Bref, parlons du roman en question, Le fait du prince. Amélie Nothomb nous emmène dans une aventure rocambolesque, celle de Baptiste Bordave... Menant une existence sans intérêt, sa vie bascule le jour où un homme, Olaf Sildur, vient mourir chez lui. Baptiste profite alors pour usurper son identité, sans savoir qui il est. Il se rend à l'adresse figurant sur les papiers d'identité du mort, fait connaissance avec sa femme, ... Sa femme, parlons-en, justement. Elle, Sygrid de son prénom, fait une éloge de l'ivresse au champagne, et dit se nourrir que de ça.
Comment ce nouveau Olaf va-t-il pénétrer dans la vie de Sygrid ? Peut-on changer de vie comme ça ?
Un roman bien particulier, à la Amélie Nothomb, qui a elle-même expérimenté l'ivresse au champagne, dit-elle.
Un peu déçue à la fin, une chute où ne tombe pas assez...
A conseiller aux amateur d'Amélie ;)


jeudi 4 septembre 2008

Confessions d'une accro au shopping


Confessions d'une accro au shopping
,
Sophie Kinsella,
Ed. Belfond, 2004




Mot de l'éditeur :
Désopilantes et toniques, les (més)aventures d'une fashion victim.
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral... C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans.
Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effarant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget !
Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes...
Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?







Ca fait longtemps que j'en entends parler, mais j'ai toujours évité de le lire. "Moi ? Lire ça ? Ah non !" Quel snobisme, n'est-ce pas ? Et bien...au placard mes idées snobes !
Je l'ai ouvert, commencé la lecture, et très vite je me suis prise au jeu. Rebecca, femme très éloignée de moi, dans le genre superficielle, fan de mode, dépensière, ... Mais finalement peut-être pas si éloignée : toujours à la recherche d'articles en promotion, son cerveau en quête d'idées (farfelues) pour s'en sortir (rarement).

Alors on s'attache à cette, pourtant, détastable héroïne. On s'exaspère devant ces attitudes, on est prêtes à lui arracher sa carte de crédit pour qu'elle arrête ses folles dépenses.
Le tout est écrit dans un style simple et dynamique et Rebecca ne manque pas de s'adresser quelques fois au lecteur au cours de ses réflexions.
C'est une très belle découverte d'autant plus que j'ai été au-delà de mes préjugés. Rien que pour ça, c'est génial !
C'est donc avec un réel enthousiasme que je vous conseille ce roman ! D'ailleurs merci Myriam de m'en avoir tellement parlé ! ;)

lundi 1 septembre 2008

Le Prince Eric


Le Prince Éric est une saga de 6 romans de Serge Dalens de la collection Signe de piste relatant l’histoire d’Éric Jansens, jeune prince du Swedenborg, et de ses amis, notamment Christian d’Ancourt.
L'histoire des 3 premiers tomes, dont les parutions s'étendent de 1937 à 1943, commence dans un camp scout, à l'été 1936, et s'achève avec la mort d'Éric, au printemps 1940. Le 4ème tome, La Tache de vin, est rédigé entre 1939 et 1946, s'inscrira ensuite La Mort d’Éric. Le dernier tome est publié en 1992.



Le bracelet de Vermeil :

Premier tome paru en 1937.
« Nous méritons toutes nos rencontres » François Mauriac. Été 1936, une étrange inquiétude saisit les parents de Christian à la veille du camp scout à Birkenwald, pourquoi veulent-ils le garder avec eux ? Lui ne s’en soucie guère, tout à sa joie de partir au camp. Dans sa patrouille du loup, il rencontre Éric Jansen, prince nordique, un jeune garçon timide dont le bracelet de vermeil porte une étrange inscription. Il se lie très vite d’amitié avec ce nouveau scout un peu mystérieux. Mais un lourd secret venu du fond des âges lie en fait les deux garçons. L’amitié sera-t-elle la plus forte face aux épreuves ?
Cet ouvrage qui inaugure la série traite du choix à faire entre amitié et devoir, choix encore plus difficile pour un jeune garçon. Immense succès en librairie, il s’est vendu depuis sa parution à plus d’un million d’exemplaires.


Le Prince Eric :
Second tome de la série paru en 1939.
Éric n’a que quinze ans quand il devient prince du Swedenborg. Son jeune âge l’expose aux intrigues des traîtres et des ambitieux, et particulièrement à celles de son premier ministre, le comte Tadek. Il se sent démuni et seul face à cette lourde tâche.
De nouveaux personnages font leur apparition : Jef, le page préféré du prince et Yngve, un garçon mystérieux. On retrouve la patrouille du loup rencontrée au bracelet de vermeil, qui va devoir, au Swedenborg, aider Éric à déjouer les complots.


La tâche de vin :

Tome paru en 1947 (après le 4ème tome, La Mort d’Éric)
A Paris, la patrouille du loup continue son chemin, elle aide un jeune garçon à partir à l’aventure en l’emmenant skier dans les Vosges et à se libérer de sa tante acariâtre. Eric, le jeune prince du Swedenborg, regrettera-t-il sa clémence envers le comte Tadek, le ministre félon ? Alors qu’il arrive à Paris, il échappe à un attentat. Mais il ne renonce pas à suivre la troupe qui part camper près de Toulon. Mais Tadek est là aussi, près à tenter un nouvel assassinat. Le thème de la différence est abordé ici : pourquoi Jean-Luc, l’ami d’Eric, ne veut pas participer au camp et reste cloîtré dans sa villa ? Comme toujours, l’aventure est au rendez-vous.


La mort d'Eric :

Tome paru en 1943.
La douloureuse conclusion de l’histoire d’Éric. La seconde guerre mondiale éclate, et avec elle la campagne de France. Éric remplit ses obligations de prince du Swedenborg en s’engageant dans l’armée française. Éric et Christian sont de jeunes officiers qui servent dans l’armée française, dans un régiment de Spahis. Les combats, l’exode, la drôle de guerre (qui n’est drôle que de nom) se succèdent au printemps 1940. Eric meurt le jour de ses 18 ans, mais Christian vit, et l’espoir avec lui. Ce tome aborde un thème difficile : la guerre et la mort pour de tout jeunes adultes.


Eric le magnifique :

Tome paru en 1984.
Ce tome est un peu une exception dans la série car il n'est pas centré sur les personnages d'Éric et Christian, mais plus sur celui d'Yngve (rencontré dans le deuxième tome) et de son meilleur ami Sylvio.


Ainsi régna le Prince Eric :

Ultime épisode de la saga paru en 1992.
De la naissance d’Éric au rapatriement de son corps au Swedenborg. On retrouve les principaux personnages des précédents récits, toujours présents aux côtés du prince de Swedenborg.



J'ai lu ces romans quand j'étais jeune et scoute. On retrouve l'universdu scoutisme avec une trame dramatique et historique bien ficelée. Le Prince Eric est une oeuvre majeure dans ce domaine. Je n'ai cependant pas relu de tome pour faire cet article car j'ai peur que le charme se rompe, ça doit être devenu désuet... Mais j'en garde de beaux souvenirs de lecture !
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