Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom,
Barbara Constantine,
Ed. Calmann-Levy, 2010
Mot de l'éditeur :
Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre… Mais comme il a très peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (c'est Joss qui lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention, efface soigneusement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n'était pas passé par là…
Ce livre vert de Barabara Constantine me tendait les bras sur l'étagère de la bibliothèque. Voulant lire un livre sans prise de tête, je savais qu'avec cet auteur, je ne serai pas déçue !
C'est l'histoire attendrissante de quatre personnages attachants : Tom, un petit garçon de 11 ans, Joss sa mère de 25 ans, Madeleine, 93 ans, et de Samy, la petite trentaine. Tom et Joss vivent dans un petit mobil-home, la mère ne travaille pas toujours, alors le petit homme doit aller voler des légumes et des plants chez les voisins alentours. Un jour, dans un champ, il tombe sur une vieille dame, Madeleine, échouée là depuis la veille, incapable de se relever. Se lie alors une belle histoire d'amitié...
Une belle histoire, entre humour et émotion.
Je ne saurai que vous recommander les romans de Barbara Constantine, d'autant plus que les héros de chaque opus ne partent vraiment jamais, on finit toujours par les croiser, par le plus grand des hasards bien évidemment, au détour des pages de ses autres romans...