mardi 23 juin 2020

La dame de l'Orient Express

La dame de l'Orient Express,

Lindsay Ashford,
Ed. Archipel, 2020
(The woman on the Orient Express, Lake Union Publishing)


Mot de l'éditeur :

Octobre 1928. Son divorce lui a laissé un goût amer. Partout, Agatha Christie croit voir le fantôme d'Archie, son ex-mari. Jusque dans les couloirs de l'Orient-Express, où elle vient de prendre place sous une fausse identité.
Elle se sait pourtant privilégiée. Le Meurtre de Roger Ackroyd l'a rendue célèbre. Et rien ne l'oblige à rester en Angleterre pour écrire son dixième roman.
Elle a trente-huit ans. À bord de ce train mythique qui doit la mener à Istanbul, elle fait la connaissance de deux femmes, Nancy et Katharine. Elles aussi cachent leur passé.
La première fuit un mari violent. La seconde part rejoindre son futur époux sur un site de recherches archéologiques. Et c'est à Ur, en Mésopotamie, qu'un drame se noue... aux répercussions inattendues.
Inspiré d'un épisode méconnu de la vie d'Agatha Christie, La Dame de l'Orient-Express explore l'amitié féminine forgée par les épreuves partagées et le pouvoir des secrets.



Dealer : Partenariat Archipel dans le cadre de #lemoisanglais


Ma lecture :

Le titre de ce roman faisait tellement écho à une de mes dernières lectures, Le crime de l'Orient Express, que j'ai terriblement eu envie de le lire. Je remercie donc vivement Mylène des éditions Archipel pour ce partenariat très british !

jeudi 18 juin 2020

Open Bar

Open Bar,

2ème tournée,
Fabcaro,
Delcourt, 2020


Mot de l'éditeur :

Eddy Mitchell et la raclette sont-ils compatibles avec une vie intime amoureuse ? Peut-on assumer le fait d'avoir un père manager conseil ? Comment s'assurer que les parents resteront bien jusqu'à la fin de la kermesse de l'école ? Qui gagnera la compétition d'enfilage de housse de couette ? Des questions fondamentales auxquelles Fabcaro apporte une réponse implacable, surprenante et finalement évidente.


Dealer : Dialogues, Morlaix


Ma lecture :

Vous reprendrez bien une tranche de rigolade ?
Voué, et mettez-moi aussi une bonne tranche de poilade, siouplé !
Ca n'a ni queue ni tête, c'est totalement absurde, c'est moche, c'est potache, mais qu'est-ce qu'on se marre ! Cette deuxième tournée fait partie de mon top 3 de mes Fabcaro préférés !
Que vous dire de plus ? Si vous voulez rire franchement, c'est Open Bar !

mercredi 17 juin 2020

Les enfants perdus de St Margaret

Les enfants perdus de St Margaret,

Emily Gunnis,
Ed. Préludes, 2020
(The girl in the letter, 2018)


Mot de l'éditeur :

Des lettres bouleversantes. 
Une jeune femme enfermée. 
Un mystère à résoudre. 

1956. Ivy Jenkins s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Mais la société puritaine britannique des années 1950 ne lui permettra pas de profiter de ce bonheur. Abandonnée par son amant, répudiée par sa famille, elle est internée de force à St. Margaret, un couvent pour mères célibataires.  Très rapidement, l’institution la sépare de son bébé. 2017. Samantha Harper, une jeune journaliste, tombe sur  des lettres déchirantes qui révèlent les terribles conditions  de détention d’Ivy Jenkins à St. Margaret. Au fil de ses recherches, elle découvre une série de morts suspectes. Alors que le couvent est sur le point d’être démoli, il ne lui reste plus que quelques heures pour faire éclater la vérité. Avant qu’elle ne soit ensevelie à jamais...

Un premier roman suffocant, inspiré de faits réels, qui mêle avec brio mystère et suspense. Aussi émouvant que dérangeant, Les Enfants perdus de St. Margaret s’est déjà vendu à plus  de 350 000 exemplaires dans le monde.




Dealer : SP de Préludes, merci !



Ma lecture :

Je continue toujours mon marathon de #lemoisanglais et découvre cet auteur anglaise, Emily Gunnis.
A partir d'histoires vraies, celles de femmes britanniques du siècle dernier, célibataires, enceintes et rejetées par leurs familles, prisonnières d'institutions à qui elles devaient abandonner leurs bébés...

dimanche 14 juin 2020

Si je reviens un jour

Si je reviens un jour,

Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky,
Stéphanie Trouillard & Thibault Lambert,
Ed. Des ronds dans l'O, 2020


Mot de l'éditeur :

En 2010, lors d'un déménagement au sein du lycée Jean de La Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été trouvées dans une vieille armoire. Enfouis là depuis des dizaines d'années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky. Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne juive a correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille.


Dealer : Dialogues, Morlaix


Ma lecture :

Cela fait quelques mois que j'avais entendu parler de ce projet : mettre en lumière les lettres retrouvées d'une lycéenne juive durant la Seconde Guerre Mondiale.

samedi 13 juin 2020

Le crime de l'Orient-Express

Le crime de l'Orient-Express,

Agatha Christie,
Ed. Le Masque, 1934
(Murder on the Orient Express, Collins Crime Club)


Mot de l'éditeur :

Par le plus grand des hasards, Hercule Poirot se trouve dans la voiture de l’Orient-Express – ce train de luxe qui traverse l’Europe – où un crime féroce a été commis.
Une des plus difficiles et des plus délicates enquêtes commence pour le fameux détective belge.
Autour de ce cadavre, trop de suspects, trop d’alibis.
Un train de luxe bloqué par la neige, un cadavre fardé de plusieurs coups de poignards. A Hercule Poirot de démasquer le coupable parmi les douze passagers du wagon.



Ma lecture :

Je profite du #moisanglais pour continuer mon exploration de la littérature anglaise. D'Agatha Christie, je n'ai lu, il y a longtemps, que Les 10 petits nègres. Elle m'avait, déjà à l'époque, bluffée par son talent de romancière...

jeudi 11 juin 2020

Les secrets de Cloudesley

Les secrets de Cloudesley,

Hannah Richell,
Ed. Belfond, 2019
(The peacock summer, Orion Books)


Mot de l'éditeur :

Dans le décor enchanteur d'une vieille demeure anglaise, Hannah Richell entremêle les voix de deux femmes pour conter une histoire de famille, mais aussi d'amour, pleine de passion et de drames. Un roman élégant qui ravira les fans de Daphné du Maurier et d'Eve Chase.

1955. On dit qu'au manoir de Cloudesley l'ennui n'existe pas. Pourtant, ce lieu de faste et de beauté, Lillian Oberon rêve de le fuir. À vingt-six ans, la jeune femme n'arrive plus à maintenir les apparences d'une vie heureuse aux côtés du séduisant magnat et collectionneur Charles Oberon. Qu'est-elle réellement pour lui ? Une œuvre de plus à contempler ou une femme à aimer ? Mais le jour où le destin place sur son chemin un peintre passionné, une autre vie semble possible...
Soixante ans plus tard, de la splendide demeure ne reste qu'une bâtisse en ruines. De retour à Cloudesley pour veiller sur Lillian, sa grand-mère adorée, Maggie Oberon fait une promesse : sauver l'héritage familial. Mais comment affronter les créanciers ? Et, surtout, comment la jeune femme, aux prises avec ses erreurs passées, pourra-t-elle gérer seule le domaine ?
Maggie ignore qu'entre les murs décrépis de la vieille maison se cache un trésor inestimable. Et un terrible secret, qui pèse sur elle et sur Lillian...


Ma lecture :

Je continue dans ma lancée de lectures anglaises, et ce mois de juin, je participe même au challenge littéraire du Mois Anglais.

Les secrets de Cloudesley contient des ingrédients prometteurs : une vieille maison anglaise aux pièces mystérieusement condamnées, une vieille dame qui n'a pas tout dit, une jeune femme qui tente de tirer les ficelles, un amour évoqué autour d'une tasse de thé. Ne sentez-vous le fumet concocté par Hannah Richell ?
En ce moment, je ne me lasse pas de ce genre de romans, à la fois protégée par les vieilles pierres mais sentant toujours leurs menaces planer au-dessus de moi. En cela, on voit nettement l'influence de Daphné du Maurier. Bref, le roman impose une ambiance entre mystère et romantisme.

Lorsque sa grand-mère Lilian tombe malade, sa petite-fille, Maggie, revient au manoir familial. Elle l'a quitté il y a un an, après une histoire d'amour déçue. Le lien avec sa grand-mère est si fort que, malgré son appréhension de croiser ses anciens amis -qu'elle a tout de même trahis-, elle court à son chevet. Elle se donne la mission de raviver l'éclat du regard de Lilian et d'empêcher la maison, Cloudesley, de tomber en ruine. La mémoire déviante de la vieille dame, des portes cachées, des non-dits, des absences, vont réveiller les plus terribles secrets de Cloudesley. Il y aura des larmes, des coups, des flammes. Et de l'amour.

J'ai bien aimé ce roman, grâce aux ingrédients que j'évoquais plus haut et mon enthousiasme pour la littérature anglaise. J'ai passé de jolis moments de lecture à Cloudesley, indéniablement, l'émotion était au rendez-vous. Ce ne sera, malgré tout, pas un coup de cœur car, même si je me suis tout de suite attachée à Maggie, il m'a manqué quelque chose. La magie d'une rencontre littéraire, peut-être ? Je ne sais pas. L'histoire passait parfois trop vite, j'aurais aimé prendre plus le temps de rencontrer Will par exemple, et partager plus qu'une théière avec Lilian et Maggie.
Ceci dit, je me note que Hannah Richell a écrit deux autres romans, ce qui va nourrir considérablement ma wish list ! Et ca, c'est magique ! God save the books !


jeudi 4 juin 2020

Lebenstunnel

Lebenstunnel,

T1. Allégeance,
Oxanna Hope,
Ed. Rebelle Editions, 2017


Mot de l'éditeur :

Et si le dénouement de la Seconde Guerre mondiale n’était pas celui que l’on connaissait ?
200 ans après la victoire d’Hitler, Germania n’est plus un mythe. La race aryenne tant espérée par le Fuhrer domine le monde et toutes les autres ethnies ont été éradiquées de la planète.
Krista, jeune Aryenne, travaille dans un Lebensborn. Elle a été élevée dans le moule de la race pure et ne connaît que ce mode de vie, jusqu’au jour où elle suit malgré elle une femme dans les égouts de la ville. Ce qu’elle y découvre va ébranler toutes ses convictions et peut remettre en question le fonctionnement même du monde dans lequel elle vit.


Ma lecture :

Le résumé de cette uchronie m'a beaucoup plu : imaginons le monde si le IIIème Reich avait gagné la Seconde Guerre Mondiale et réussi à imposer son empire et son emprise ? L'idée est géniale et m'a fait penser au Maître du Haut Chateau.

mardi 2 juin 2020

Les oiseaux


Les oiseaux,

Daphné du Maurier,
Ed. Le livre de poche, 1964


Mot de l'éditeur :

Au coeur de la nuit, le vent d'est cingle la falaise. Entre deux rafales, des nuées d'oiseaux cognent aux vitres. Mais ce n'est pas la peur qui les précipite avec une telle force vers le monde des hommes...
On retrouvera ici - et pas moins terrifiant - le récit qui inspira son chef-d'oeuvre au maître de l'angoisse, Alfred Hitchcock. Dans les autres nouvelles de ce recueil, l'horreur se fait plus insidieuse, le fantastique à peine étranger au réel. Il suffit d'un pommier à forme étrangement humaine, ou d'une ouvreuse de cinéma qu'un jeune mécanicien a envie de suivre après la séance...
Et la grande romancière anglaise, auteur de Rebecca et L'Auberge de la Jamaïque, nous entraîne vers le mystère à petits pas, à petites touches, au gré d'une écriture subtile, singulièrement moderne.


Ma lecture :

Après la lecture de la biographie de Daphné du Maurier, j'ai eu envie de m'attaquer aux Oiseaux, sa nouvelle qui a inspiré Hitchcock pour son film d'épouvante...

lundi 1 juin 2020

Nos espérances

Nos espérances,

Anna Hope,
Ed. Gallimard, 2020


Mot de l'éditeur :

Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l’art, l’activisme, l’amour et leur avenir, qu’elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse.
Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu’est-il arrivé aux femmes qu’elles étaient supposées devenir?
Dans ce roman tout en nuances sur les différentes facettes de l’amitié au fil du temps, Anna Hope tisse avec élégance et délicatesse la vie de ces trois héroïnes contemporaines. Elle sonde les différentes façons de trouver son identité de femme, mais aussi de mère, de fille, d’épouse ou d’éternelle rebelle, et explore cet interstice entre les espérances et la réalité, cet espace si singulier fait de rêves, de désirs et de douleurs où se joue toute vie.



Dealer : Livres-in-room : Merci !


Ma lecture :

Pendant le confinement, ma libraire proposait des drives. N'ayant pas besoin de roman en particulier, je leur ai demandé un colis surprise où se cachait Nos espérances... Je ne connaissais pas Anna Hope, la découverte était donc totale...

Nous voici au coeur de Londres, en 2004 où Cate, Hannah et Lissa sont colocataires. Elles habitent ensemble une vieille maison qui abrite leurs espoirs, leurs histoires d'amour naissantes, leurs doutes. Leurs vies. Pendant ces années, elles se construisent, finissent d'étudier, commencent à travailler, réussissent, échouent. Unies dans cette amitié, elles vibrent à l'unisson malgré les épreuves. Pourtant, quelques années auparavant, Cate et Hannah étaient tout le temps en compétition, et quelques années plus tard, Lissa trahira Hannah. Mais là, en 2004, tout va bien, elles profitent du soleil et du parc...

Anna Hope aborde avec tendresse et sincérité les bonheurs et drames qui se jouent dans les amitiés longues de vingt ans. Les mariages, les déménagements, les emménagements, les séparations, les retrouvailles. La maternité, l'infertilité, les trahisons, les divorces. En fait, Cate, Hannah et Lissa nous ressemblent à nous, femmes de la même génération, alors forcément, on se retrouve dans leurs interrogations, elles nous émeuvent. L'écriture d'Anna Hope est fine et sensible. La construction vadrouille dans la chronologie, des années 90 à nos jours pour se terminer en 2018 autour d'un décès et une naissance. Quoi qu'il advienne, la vie reprend son cours et ses droits, et si elle sait être tendre, elle est parfois cruelle...

Nos espérances est un coup de cœur pour moi car les personnages m'évoquent beaucoup de choses : des souvenirs et des choses à venir. J'ai dégusté la fin, terriblement réussie, repoussant le moment fatidique de devoir refermer le livre sur le dernier mot : vie. Vous voyez, c'est le roman de la vie, avec ses surprises, bonnes ou mauvaises, ses événements, heureux ou malheureux, et ses cœurs en émoi. Toujours.

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