Vous avez dit...Kamishibai ?
Cet été, à deux reprises, avec les petites que je garde, j'ai été à une séance de contes Kamishibai. On m'en avait parlé en formation d'assistante maternelle, et j'avais été séduite par le discours des formatrices. De plus, comme cela tourne autour du livre, cela m'intriguait beaucoup !
Un peu de technique, le Kamishibai en lui-même désigne l'ensemble des feuillets composant le conte. Il signifie littéralement pièce de théâtre en papier et est un genre narratif japonais qui remonte à plusieurs siècles. Par détournement, on appelle Kamishibai le fait de présenter un conte dans un Butaï.
Le Butaï, quant à lui, est le support aux allures de castelet pour faire défiler les feuillets du Kamishibai. En fait, ces feuillets sont recto-verso : recto avec une grande et belle illustration, verso avec le texte pour le lecteur. Vous comprendrez l'aspect pratique de cette...pratique !
On peut comparer l'art du Kamishibai aux premiers dessins animés, le Butaï étant alors le téléviseur.
J'ai voulu me lancer dans le sujet en fabriquant (enfin en faisant faire mon mari) un Butaï en bois et acheter des Kamishibaïs, mais le prix de ces derniers m'a rebuté, et pour mon métier (assistante maternelle), investir dans cela est inutiles car les enfants sont trop petits.
Ceci dit, la commune près de chez moi a lancé cet été le Jeudi Kamishibaï, et j'ai donc pu découvrir cet univers ! En effet, ça vaut le détour, ce procédé capte l'attention du jeune public. J'ai été un peu déçue par le choix limité des histoires (je m'en étais rendue compte en regardant le catalogue du quasi seul éditeur qui en propose). Mais le principe est super, et avec des histoires plus sympas, ce serait vraiment parfait ! Mais je suis optimiste, le Kamishibaï devrait connaitre un bel essor !
Voici la photo piquée chez Ouest-France d'une séance de Kamishibaï à Cléder :
Du coup, si un jour, vous voyez une séance de Kamishibaï près de chez vous : allez-y !