mercredi 27 février 2008

Olivier Adam

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Je viens de vous parler d'Oliver Adam, alors pour enfoncer le clou, je vais maintenant vous parler de ma "rencontre" avec lui.
C'était il y a un an, quand je travaillais dans une bibliothèque rennaise (très chouette, au passage !). Il était venu deux fois : dans l'après-midi pour rencontrer des lycéens, puis dans la soirée pour rencontrer un public divers. Le jour même, j'avais aidé l'assistante de conservation a aménagé un espace sympa pour les rencontres et j'ai même pu assister au deux ! C'était la première fois que je participais à l'accueil d'un auteur.

De prime abord, c'est un homme assez sombre et mystérieux. Puis, quand il parle, tout s'éclaire ! Il est agréable à écouter, très simple, ... Il nous a parlé de l'écriture d'A l'abri de rien, et qu'il était fier de traiter un sujet comme les sans-papiers.
C'est un  jeune auteur qui témoigne de son époque en nous mettant face à des personnages souvent déchirés, tourmentés. Comme l'est cette époque, d'ailleurs...
Bref, je vais me répéter, mais je vous conseille de vous essayer à lire du Oliver Adam, ça vaut le coup ! ;)





Petite biographie :
Olivier Adam est né à Draveil, près de Paris, le 12 juillet 1974. Il suit des études de gestion d'entreprises culturelles puis, après un "trou noir" de quelques années où il commence à écrire, il participe en 1999 à la création du festival littéraire Les correspondances de Manosque. En 2000, Olivier Adam publie aux éditions du Dilettante son premier roman, Je vais bien ne t'en fais pas, qui connaîtra un certain succès (160.000 exemplaires vendus en poche après l'adaptation au cinéma en 2006). Il signe ensuite avec les éditions de l'Olivier où il publie A l'Ouest (2001), Poids léger (2002), Passer l'hiver (recueil de nouvelles, Prix Goncourt de la Nouvelle 2004 et Prix des Éditeurs 2004), Falaises (2005, sélectionné dans 13 prix littéraires sans obtenir aucune récompense) et À l'abri de rien (2007, Prix du Premier prix 2007 et favori du Prix Goncourt 2007). Entre-temps, en 2003, il devient directeur de collection aux éditions du Rouergue.
Parallèlement, Olivier Adam écrit aussi plusieurs ouvrages pour la jeunesse, publiés pour la plupart à l'École des Loisirs: On ira voir la mer (2002), La Messe Anniversaire (2003), Sous la pluie (2004), Douanes (2004, éditions Page à page) Comme les doigts de la main (2005) et Le jour où j'ai cassé le château de Chambord (2005). Il publie par ailleurs régulièrement des textes courts dans les revues littéraires et anime des ateliers d'écriture en milieu scolaire.
Pour le cinéma, outre la co-scénarisation de ses romans (Je vais bien ne t'en fais pas adapté en 2006 par Philippe Lioret, Poids léger adapté en 2004 par Jean-Pierre Améris et Sous la pluie en cours d'adaption par Patrick Goyette), Olivier Adam a co-signé les scénarios de L'été indien d'Alain Raoust (2007) et de Maman est folle de Jean-Pierre Améris (2007, téléfilm).
Très influencé par la littérature américaine contemporaine (John Fante, Raymond Carver, Richard Ford,...) mais aussi par une certaine famille d'écrivains français des années '40 et '50 (Henri Calet, Georges Hyvernaud, Georges Perros,...), n'hésitant pas à aborder des thématiques sociales et politiques, Olivier Adam a su s'imposer très vite comme un auteur qui compte dans la nouvelle génération d'écrivains français. Côté filiations cinématographiques et musicales, on rapproche souvent son univers et son style de ceux d'auteurs comme Maurice Pialat, Leonard Cohen ou encore Christophe Miossec. Depuis 2005, Olivier Adam vit avec sa compagne -- l'auteur de livres pour enfants Karine Reysset -- à Saint-Malo, où il partage son temps entre la littérature et le cinéma.

[ Source : La République des Lettres ]

A l'abri de rien / Maman est folle

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Hier après-midi, j'ai enfin regardé le téléfilm Maman est folle, adaptation du roman d'Olivier Adam A l'abri de rien. Le roman était sur les tables de libraires en septembre, et France3 diffusait le film dès novembre ! Tout s'est fait très vite, puisqu'il y a à peine un an, quand je travaillais dans une bibliothèque rennaise, on recevait l'auteur qui nous parlait avec passion et pudeur de ce prochain (à l'époque) roman.
Que dire d e l'adaptation ? En regardant le film, j'avais l'impression de relire le livre, à tel point que j'avais l'impression d'avoir déjà vu ces images. Aucune trahison, donc, mais cela était prévisible car le scénario est signe de l'auteur, et le réalisateur n'est autre que Jean-Pierre Améris qui a déjà réalisé des adaptation d'Oliver Adam.
Juste deux petites critiques : pourquoi changer de prénom à l'héroïne : Marie (roman) ou Sylvie (film) ? Surtout qu'Olivier Adam utilise souvent ce prénom dans ces romans. Enfin bref, c'est un détail !
Là où je tique un peu, c'est au niveau de la folie de Marie/Sylvie. Dans le roman, on ressent plus que c'est une femme perdue, qui ne trouve plus sa place dans son quotidien, ... Dans le film, c'est une folie plus...folle ?  Une folie plus violente je crois. Du coup, Sylvie perd la profondeur de Marie. D'ailleurs, Olivier Adam a du mal à reconnaître sa Marie en la Sylvie du film...




undefinedA l'abri de rien, Olivier Adam, Ed. de l'Olivier, 2007
Marie se sent perdue. Son mari, ses enfants sont le dernier fil qui la relie à la vie. Ce fragile équilibre est bouleversé le jour où elle rencontre les « kosovars », ces réfugiés dont nul ne se soucie et qui errent, abandonnés, aux confins de la ville. Négligeant sa famille, Marie décide de leur porter secours.
Et de tout leur donner : nourriture, vêtements, temps, argent, elle ne garde rien pour elle. Entraînée par une force irrésistible, elle s’expose à tous les dangers, y compris celui d’y laisser sa peau.
Avec ce roman, Olivier Adam nous rappelle que la violence qui frappe les plus faibles est l’affaire de chacun. Et trace le portrait inoubliable d’une femme dépassée par la force de ses sentiments.

NB : J'ai déjà parlé du roman ici


undefinedA l'abri de rien, Jean-Pierre Améris, France3, 2007
Avec : Isabelle Carré, ...
Quatre prix au Festival de la Fiction
Sylvie, la trentaine, mère au foyer plutôt fantasque et pleine de fantaisie, a quelque chose d’une petite fille exilée au pays des adultes.
Un amour fusionnel la lie à ses enfants, Antoine et Manon, qu’elle ne cesse d’entraîner dans ses jeux et ses inventions. Son mari, Marc, chauffeur de bus scolaire, s’efforce d’assumer la réalité de la vie matérielle. Sylvie rencontre Isabelle, une bénévole qui, avec d’autres, assure chaque jour une distribution de repas pour des réfugiés. Nombreux dans cette cité portuaire, ils viennent d’Irak, d’Afghanistan, d’Iran, du Soudan ou des pays de l’Est. Ils ne peuvent ni retourner chez eux, ni passer en Angleterre en raison des contrôles de plus en plus stricts et subissent l’animosité de la plupart des habitants et la pression de la police. Parmi eux, Sylvie trouve enfin sa place, elle qui s’est toujours sentie "à part". Elle fait la connaissance de Jallal, un clandestin qui a fui son pays, où sa vie était menacée. Une amitié naît entre eux, faite de silences et de pudeur. Sylvie ne tarde pas à payer pour son engagement : son fils est agressé à l’école, son mari menacé d’être licencié.
Mais Jallal est en danger : être renvoyé dans son pays signifie pour lui une mort certaine… Sylvie fera tout pour l’aider à passer en Angleterre, au risque d’être rejetée par sa propre famille, et de devenir hors-la-loi. Elle ira jusqu’au bout, affrontant la violence et surmontant ses peurs.
Maman est folle ? Non, c’est le monde qui est fou…

Le site officiel : [ Clic, Clic ]

mardi 26 février 2008

Ni d'Eve ni d'Adam

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Ni d'Eve ni d'Adam,
Amélie Nothomb,
Ed. Albin Michel, 2007


L'avis de la Fnac :
Ça y est, le Nothomb nouveau est arrivé, comme chaque année pour la rentrée littéraire ! Cette fois, c’est plutôt une bonne nouvelle, avec un roman qui prend pour cadre le Japon, pays de cœur d’Amélie Nothomb, dont elle a déjà si bien parlé dans son best-seller Stupeur et Tremblements.
Ici, la narratrice entreprend de donner des cours de français à des Japonais dans l’espoir de mieux maîtriser… la langue nippone. Et voilà le tonique Rinri qui pointe son joli minois et entend progresser en français aux côtés d’une professeure compétente...
Rinri ? C’est un étudiant un peu loser qui a raté son entrée dans les plus prestigieuses universités japonaises et qui est un le rejeton de la haute bourgeoisie tokyoïte. C’est surtout un jeune homme avec qui le dialogue des cultures s’établira… jusqu’à la relation sentimentale, avec son lot de conventions sociales délirantes, entre une mémorable présentation de la professeur à la belle famille et quelques quiproquos drolatiques.
Un excellent roman, théâtral et fantasque, comme seule Amélie Nothomb sait les faire.




Amélie, Améli, Amélie...
J'en ai déjà parlé ici, pour raconter ma petite rencontre avec elle [ Clic, clic ]
Ni d'Eve di d'Adam est son dernier roman, à qui on a d'ailleurs décerné le Prix de Flore.
Et, si on peut dire qu'Amélie Nothomb a deux styles de romans : l'autobiographie très moi-moi-moi et le récit très bizarre,  celui-ci est dans la section moi-moi-moi. Et c'est le style que j'aime le moins car on la retrouve égocentrique, et c'est ça qui fait à la fois son charme et son défaut qui énerve.
Ici, elle raconte son histoire d'amour avec un Japonais. Pour ceux qui ont suivi les périples d'Amélie, elle a passé son enface au Japon, puis y est retournée jeune fille (voir Stupeur et tremblements). Histoire d'amour, le mot est grand. Mais c'est de ça dont il s'agit, son histoire d'amour pour le Japon d'abord, puis une tentative d'élan amoureux envers le jeune Rinri.
Roman plat qui se lit, certes, comme on boit du p'tit lait. Mais voilà, c'est du Amélie Nothomb !
La mégalomanie au sommet de sa splendeur !
Et mon drame, c'est de ne toujours pas arriver à me décider si je l'aime ou pas... Ses défauts sont séducteurs, et c'est là tout le mal qu'elle peut faire à ses nombreux lecteurs...
A conseiller quand même ;).

samedi 23 février 2008

1984


Hier  soir, j'ai regardé le film 1984. J'avais lu le fabuleux roman il y a quelques temps déjà, mais il m'avait tellement marqué que je m'en souviens bien. Autant le roman, je l'avais adoré, mais le film... Est-ce dû à l'aspect vieillot des images et du son (il date de...1984 !), je ne sais pas. Mais j'avoue, je n'ai pas fait mon travail jusqu'au bout, j'ai arrêté le film au bout de 45 minutes. Plus je regardais le film, plus l'image que j'avais du livre se détériorait. Pourtant, j'ai lu des avis sur le film, et tous sont élogieux. Désolée, je ne peux pas en faire autant...
Le livre, si vous ne l'avez pas lu, précipitez-vous, c'est un livre à lire, il est incontournable ! Il montre comment le totalitarisme peut être poussé à bout, comment la pensée humaine peut être à ce point contrôlée, ... Un chef d’œuvre !

Le film, à vous de voir...

Le roman

1984, Georges Orwell, Ed. Gallimard, 1972 (1949 pour la VO)
"Big Brother is watching you." Inspiré par le Londres de la Seconde Guerre, le communisme et tous les totalitarismes, 1984 est la plus époustouflante des antiutopies. Le livre, qui a rendu fameux le Novlangue (langage réduisant la capacité de pensée) ou la correction des archives historiques, évoque tant de dérapages contemporains qu'il doit être lu… pour ne pas être un jour subi.

Le film

1984, Michael Radford, 1984
Avec : Richard Burton, Suzann Hamilton
Manipulant et contrôlant les moindres détails de la vie de ses sujets, Big Brother est le chef spirituel d'Oceania, l'un des trois Etats dont la capitale est Londres. Le bureaucrate Winston Smith travaille dans l'un des départements. Mais un jour il tombe amoureux de Julia, ce qui est un crime. Tous les deux vont tenter de s'échapper, mais dans ce monde cauchemardesque divisé en trois, tout être qui se révolte est brisé.
 

vendredi 22 février 2008

France Loisirs

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Avez-vous la carte France Loisirs ?

Quand j'étais enfant, ma grand-mère était abonnée, et on avait le droit de choisir un livre dans le précieux catalogue. Mais par les contraintes des achats imposées, elle a rapidement résilié l'abonnement, et le Club avait alors, dans mon esprit une mauvaise image.
Plusieurs fois, ils ont essayé d'enrôler ma mère dans leurs maillons, mais elle n'a jamais cédé. A mon grand désespoir d'ailleurs, car les catalogues me faisaient très envie !

Au Printemps 2006, je n'avais pas encore emménagé dans mon nouvel appartement, mais j'avais quand même les clés. Je rentre dans l'immeuble et un jeune homme me suis. Je rentre dans l'appartement, et le voilà qui m'interpelle. Il commence par me dire qu'il a failli habiter cet appartement, qu'il l'avait visité, ... Puis me parle de France Loisirs. Je l'accueille dans mon nouveau chez moi, vide de tout, et donc de meubles, et il me fait son discours asis par terre. Assez cocasse comme situation !
Au début, je ne me laisse pas prendre au piège. France Loisirs est une librairie particulière : pas  question de trouver le dernier roman sorti, ni de dénicher un vieux livre oublié, ... Il y a un catalogue chaque trimestre avec des ouvrages limités.
Mais ce jour-là, assise par terre, je me suis laissée tenter par Ensemle c'est tout, d'Anna Gavalda : me voilà devenue membre du club France Loisirs !
Depuis mon enfance, le club a changé : on trouve autre chose que des auteurs dits France Loisirs, et même d'autres éditions (c'est là, par exemple, que j'ai acheté le dernier Pennac en Gallimard), et on n'ets plus liés  autant qu'autrefois car au bout de deux ans, on peut résilier mais continuer à profiter de la carte et de ses avantages !
Leurs titres sont très bons, bien sélectionnés, ... On trouve une offre différente, moins ample que dans les grandes librairies, donc on prête plus attention aux livres et nos choix sont plus fins. Depuis quelques temps, j'aime les romans esotériques, et France Loisirs se trouve être un très bon dealer ! ;) Le club offre également un vaste choix à prix modiques de ce que l'on appelle les beaux livres. Je me mords encore les doigts de ne pas avoir acheté un bel ouvrage sur Rimbaud.

En clair, je suis satisfaite de mon adhésion à France Loisirs, car elle expose une offre différente des librairies conventionnelles. Elle est en marge des réseaux de distribution habituels, et c'est ce qui en fait sa force !
Cela dit, je n'ai pas d'actions chez eux ! ;) Mais... prendre un abonnement n'est pas une mauvaise idée !

La promesse de l'ange

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La promesse de  l'ange

Lenoir & Cabesos
Ed. Albin Michel, 2004



Mot de l'éditeur :
Johanna, une jeune femme archéologue, est habitée depuis l'enfance par d'étranges rêves de crimes commis dans un monastère au Moyen-Age. A la fin de chacun de ses songes, un moine décapité lui apparaît et lui dit en latin cette phrase énigmatique : " Il faut fouiller la terre pour accéder au ciel ". Johanna tente de trouver la clef de ses visions oniriques par des fouilles archéologiques dans la célèbre abbaye normande du Mont-Saint-Michel. Elle exhume une bouleversante histoire d'amour qui réunit en ce lieu, mille ans plus tôt, frère Roman, un jeune moine bénédictin architecte de l'abbatiale et Moïra, une jeune femme celte suppliciée par les 4 éléments (l'air, la terre, l'eau et le feu). Tandis que Johanna, guidée par les conseils d'un vieux moine bénédictin, oriente ses investigations vers une veille crypte souterraine de l'abbaye baptisée " Notre Dame Sous Terre ", une série de crimes étranges, également commis selon la symbolique des 4 éléments, menacent d'interrompre les fouilles. Au péril de sa vie, elle tente jusqu'au bout de découvrir la clef de l'énigme du XIème siècle qui éclaircira les actes criminels dont elle est témoin… et ouvrira enfin la porte du ciel au mystérieux moine sans tête.


L'avis de la Fnac :
Il y a des lieux qui semblent faits pour inspirer la fiction, comme le Mont-Saint-Michel sur son rocher défiant la mer et les siècles. En visitant l’abbaye, Johanna, jeune archéologue spécialiste de l’art roman, se remémore un rêve qu’elle fit un jour où un moine décapité prononçait cette étrange formule “Il faut fouiller la terre pour accéder au ciel.” Pour démêler une énigme où passé et présent sont étroitement liés, il faudra en effet fouiller l’histoire du Mont, l’époque mouvementée de sa construction, ses nombreux avatars et retrouver certains épisodes oubliés comme cet amour tragique entre un moine catholique et une guérisseuse celte. Le mystère de l’enquête se double ici d’une dimension historique parfaitement documentée et même ésotérique dans une sorte de parcours initiatique qui est aussi un hymne au charme envoûtant du plus célèbre joyau de l’architecture médiévale.


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Il faut fouiller la terre pour accéder au ciel
En septembre, j'ai été visité le Mont Saint Michel. C'est un lieu charmant à voir. Et je me susi dit qu'un livre du même genre que le DaVinci Code dont l'action se déroulerait ici-même serait génial. Après quelques recherches, j'ai trouvé ce livre : La promesse de l'ange ! J'étais contente de l'avoir trouvé, et j'avais hâte de le lire !
Parlons du roman, puisque c'est le but de cet article ;)
J'ai mis pas mal de temps à rentrer dans l'histoire, ça met du temps à se mettre en place. L'ingéniosité du roman est qu'on lit deux histoires croisées : l'une se déroulant au XI° siècle au coeur de l'abbaye avec Frère Roman; l'autre au XX° siècle entre Paris, Cluny et le Mont avec Johanna. Et les deux histoires s'éclairent mutuellement. Mais, dans le même temps, passer d'une histoire à l'autre ralentit chacune d'elle, on n'avance pas très vite...
L'action, cependant, s'accélère vers la fin où les rebondissements n'en finissent pas.
Les auteurs nous plongent où mythes, légéndes et réalité se confondent.
Et du coup, arrivée à la dernière page du roman, j'ai bien envie de retourner au Mont Saint Michel !

Bref, je conseille ce roman, surtout à ceux qui aiment les légendes, l'ésotérisme, ...
C'est une aventure médiévale au coeur du Mont qui nous délivre ses secrets...

jeudi 21 février 2008

Les réservations

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Usagers de bibliothèques, utilisez-vous le service de réservation ?

Je pose cette question, car j'avais  réservé le dernier Werber, et je l'ai enfin eu ! Et dans la foulée, croyant qu'il n'était pas encore disponible, j'ai réservé le dernier Nothomb, arrivé dès le lendemain. Résultat, je me retrouve avec ces deux romans à lire et celui en cours à terminer !

A Rennes, le service de réservation est encore plus poussé... En effet, la ville compte 13 annexes (13 bibliothèques de quartier, donc) et on peut faire venir un livre de n'importe laquelle. Ce qui fait que l'offre rennaise est très grande, sans encombrer les étagères ! Pour les documentaires, c'est très pratique, et chaque annexe se spécialise dans deux ou trois domaines. Il réside juste un petit bémol : Les Champs Libres, bibliothèque plus ou moins indépendant du réseau rennais, mais très importante au sens du service culturel rennais, où là il faut se déplacer pour emprunter et rendre le document. Les deux réseaux ne se mélangent pas.
 Et...ah si, autre bémol ! Usager d'autres bibliothèques (Landerneau (29) et Saint-Grégoire (35)) qui envoient un courrier quand le document réservé est prêt à être emprunté. Rennes ne propose pas cela, mais on peut toutefois consulter son compte sur Internet...

Donc voilà, n'hésitez pas à utiliser le service de résa de votre bibliothèque ! Sinon, pour les nouveautés prisées, il faut attendre bien longtemps des fois !

dimanche 17 février 2008

Apprentissage de la lecture



Aujourd'hui, je voulais vous parler du manuel qui m'a appris à lire :
A l'Aube de l'Ecole (Ellouze/Audran/Pragern, 1973, Ed. L'Ecole).






Caroline et Nicolas, A l'aube de l'école, Apprentissage de la lecture
Avant même d'entrer en CP, je les avais à la maison, depuis ma soeur, et je m'amusais à apprendre à lire, au grand damn de ma mère qui avait alors peur que je m'ennuie en classe de CP !
A la maison, impossible de remettre la main dessus, mais en début d'année, je les ai trouvé sur Ebay ! :)


En fait, en CP, je me souviens avoir travaillé avec trois manuels : Caroline&Nicolas (A l'Aube de l'école), Daniel&Valérie (très peu de temps) puis avec Ratus.
Le premier, dont nous parlons aujourd'hui est bien fait car les histoires se compliquent au fil de l'apprentissage. Et chaque mot appris permet d'en découvrir d'autres. Cette méthode n'est pas utilisée à l'école, je ne suis pas spécialiste, mais elle me semblait bien cette méthode...
L'histoire de Caroline et Nicolas m'amusait car mes cousins s'appellent comme ça, et ils avaient une tortue nommée Lola ! ;)


Bref, voilà comment mon amour pour la lecture et les livres a commencé !


Caroline et Nicolas, A l'aube de l'école, Apprentissage de la lecture


mardi 12 février 2008

Les racines du mal

lrdmmgd.jpgLes racines du mal,
Maurice G. Dantec,
Ed. Gallimard, 2002


Mot de l'éditeur :
« Andreas Schaltzmann s'est mis à tuer parce que son estomac pourrissait.
Le phénomène n'était pas isolé, tant s'en faut : cela faisait longtemps que les ondes cosmiques émises par les Aliens faisaient changer ses organes de place, depuis que les nazis et les habitants de Vega s'étaient installés dans son quartier. »
Andreas est un tueur et il le sait, mais quand on cherche à lui coller sur le dos des crimes qu'il n'a pas commis, du fond de sa clinique, il hurle. »



L'avis de la Fnac :
Andreas Schaltzmann en a la certitude : depuis des années, les nazis et les habitants de Vega se sont installés dans son quartier, et il existe des camps de concentration déguisés en cités de transit, comme les H.L.M. ou Horizontaux Logements Mortels. Pire encore, le complot des Créatures de l’Espace étend ses ramifications destructrices jusqu’aux plus hauts arcanes de l’État. Andreas, qui porte depuis quelque temps une casquette de base-ball afin de se protéger des rayonnements psychiques, n’a qu’une issue : entrer en résistance. Lorsqu’il est arrêté, les spécialistes s’interrogent : est-il vraiment l’auteur de la totalité des crimes qui lui sont attribués ? Est-ce de la science-fiction ou du polar ? Deuxième roman du très controversé Maurice G. Dantec, Les Racines du mal renouvellent astucieusement le thème du serial killer en mélangeant thriller, psychanalyse, sociologie et science-fiction.



C'est un roman très particulier. L'univers de Dantec n'est pas tendre ! On suit la vie d'un tueur en série. Mais pas seulement. Se mêle à cela, des allusions au Nazisme, à de la SF, ... On se retrouve dans un univers très dense ce qui le rend philosophique et profond. Il prend aux tripes ! Et, paradoxalement, on s'attache à ce tueur, on finit par croire que, non, ce n'est pas lui l'auteur de tous ces crimes sordides !
C'est vraiment difficile à résumer  tant l'histoire et la psychologie du personnage sont complexes.
A essayer, quand même, ça vaut le détour !

jeudi 7 février 2008

Gossip Girl

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Je vais vous parler de la série (romanesque ou télévisée) pour ado : Gossip Girl.
Je viens, pour vous, chers lecteurs, et en toute exclusivité, de regarder, en VO s'il vous plaît, la saison 1. Et j'ai lu quelques romans il y a près de trois ans.
L'histoire... Nous sommes dans la haute société new-yorkaise parmi Serena, Nate, Olivia/Blair, Dan, petite Jenny, ... Amitié, amour, jalousie, trahison : voilà quelques mots clés de la série !
Mais l'originalité, c'est que c'est une fille qui tient un blog, inconnue et mystérieuse, plus ou moins proche de notre petite bande de "gosses de riches", et qui déblatère des ragots à tire larigot. Leur vie privée est alors connue de tous, et les jours se succèdent au rythme des scandales. On ne sait pas qui est cette mystérieuse bloggeuse. En tout cas, elle me semble sympathique à tourner en dérision des faits et gestes de ces, aussi atachants que détestables, petits New-Yorkais.
On retrouve un peu l'univers de Hell, mais avec des personnages plus jeunes et quand même beaucoup moins graves. C'est une classe de lycéens assez firvoles ;)
Parlons maintenant de l'adaptation... Si mes souvenirs sont bons, la première saison de la série tv (13 épisodes) doit relater les trois premiers romans, mais pas précisément. Il y a quelques changement. Même l'héroïne, Olivia dans le roman se retrouve être Blair. Un détail... Romans et série tv se laissent lire et regarder, mais ce n'est pas de la grande littérature, ni mon univers de prédilection ! Cela dit, derrière ces apparences de perfection et de richesses, se cachent des coeurs qui n'arrivent pas toujours à se dévoiler, à cause justement de leur milieu. Je ne peux pas dire que je suis fan de cette série, mais j'aime voir ces coeurs être eux-mêmes et non des imitations de figures de magazines.
Et puis, on peut dire que  Gossip Girl est un classqiue de la littérature pour ado, alors je me devais d'en parler ici ! ;) Avec quelques années de moins, j'aurai lu toute la  série probablement, mais je m'en tiendrai à ce que j'ai déjà lu.
Mais à conseiller aux petites soeurs ou cousines de 16 ans ! Mais attention, offrez-leur les DVD uniquement après leurs séances de lecture !

So, XOXO, Gosspi Girl !



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Gossip Girl, Cecil von Ziegesar, 2004
Bienvenue à New York, dans l'Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d'immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes.
Nous ne sommes pas toujours des modèles d'amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Bienvenue dans un monde de jalousie, d'envie et de trahison où se nouent et se dénouent les amours et les amitiés - le tout sous l'œil de lynx et la langue de p... de la mystérieuse Gossip Girl qui voit tout, entend tout et relate tout sur Internet. Plat de résistance : le retour du pensionnat de la sublime Serena après un an d'absence ; elle est la fille que tous les garçons désirent et que toutes les filles désirent être.
Le petit monde d'Olivia, son ex-meilleure amie, et de ses inséparables copines risque fort d'être chamboulé. Olivia n'aura plus la vedette, elle ne sera plus la plus belle, la plus convoitée. Un vent de folie va souffler sur le monde de scandale et de commérages de ces pauvres petites filles riches !




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Gossip Girl, Stéphanie Savage&John Schwartz, 2007

Avec : Blake Lively, Chace Crawford, Leighton Meester, Penn Badgley
Bienvenue dans l'Upper East Side, le quartier chic de New York, où vivent Blair et ses amis. Ils sont jeunes, ils sont riches, ils sont beaux, ils ont un penchant immodéré pour l'alcool, la fête, la cigarette... et les grossièretés. Ils fréquentent les écoles privées les plus prestigieuses de NY dans l'objectif d'intégrer Yale ou Harvard et de faire les plus beaux mariages, rien que ça...
Bienvenue dans un monde de jalousie, d'envie et de trahison où se nouent et se dénouent les amours et les amitiés. Le tout sous l'oeil de lynx et la langue de vipère de la mystérieuse Gossip Girl qui voit tout, entend tout et relate tout sur Internet dans une rubrique où elle n'hésite pas à déformer à l'envie les aventures et mésaventures de ses "copains".
Plat de résistance: le retour du pensionnat de la sublime Serena après un an d'absence. Elle est la fille que tous les garçons désirent et que toutes les filles désirent être. Le petit monde de Blair, son ex-meilleure amie, et de ses inséparables copines langues de vipère, risque fort d'être chamboulé. Blair n'aura plus la vedette, elle ne sera plus la plus belle, la plus convoitée. Et si, en plus, Serena avait les meilleures notes, se mettait tous leurs profs dans la poche et, pire, lui piquait Nate, son petit ami si sexy ?
Un vent de folie va souffler sur le monde de scandale et de commérages de ces pauvres petites filles riches !

(c) Hypnoweb

mercredi 6 février 2008

Le Bibliothécaire dans une série tv

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undefinedJe suis en train de regarder l'Intégrale de Buffy contre les Vampires. Bon, rien de très littéraire à cela !
Mais, malgré tout, un personnage sort du lot, pour toute  âme de bibliothécaire : Giles.
On ne le voit pas travailler "normalement" avec des élèves du lycée, mais avec Buffy et son petit groupe d'amis, il se révèle être un bibliothécaire hors pair !
En effet, souvent confrontés à des démons, et Giles étant un expert en la matière, il sait où se trouve les informations...à en faire pâlir les meilleurs bases de données ! ;) Le livre est pour lui sacré. Il en possède de très anciens.
Seul bémol, Giles est assez allergique à l'informatique, ce qui peut donner un aspect désuet au métier.
Mais ce qui ressort, ce sont des qualités de bon bibliothécaire : il connait son fonds documentaire, l'histoire du livre, les auteurs, ... La bibliothèque, sans Giles ne peut pas vivre, il en est l'âme. Il y passe tout son temps. C'est vraiment l'homme du livre.

Bref, ce que j'admire chez Giles c'est qu'il éclaire sa bibliothèque et qu'il est le bon médiateur entre son fonds et le public...


[  Voilà, je voulais juste parler de l'univers
des bibliothèques d'une manière différente  ]
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