Meurtres sans bruit dans Landerneau,
Gérard-Henri Hervé,
Ed. Astoure, 2012
Mot de l'éditeur :
Alison Wealow a quitté Liverpool pour rejoindre son ami Clet Kermeur sur ses terres de Landerneau avec l’espoir d’un séjour tranquille au Pays de la Lune. Une apparition macabre sous le Pont de Rohan les engage dans une spirale de révélations singulières et de drames sanglants.
Ce nouveau cauchemar et la kyrielle de décès surprenants dans la paisible maison de retraite la Résidence de la Lune Bleue, commencent à inquiéter les autorités locales… malgré les diagnostics avancés par les médecins de morts dites naturelles.
Y a-t-il une malédiction qui plane sur les rives brumeuses de l’Elorn ?
Je suis tombée sur un article présentant ce nouveau polar dans Le Télégramme de vendredi dernier. Ni une, ni deux, direction la librairie la plus proche pour me procurer ce livre. Depuis le temps que j'attends un polar breton sur Landerneau ! C'est ENFIN chose faite ! :)
Bon, ne nions pas l'évidence : les polars bretons ne sont pas de la grande littérature. Mais ils ont le mérite de situer leurs intrigues dans les contrées bretonnes.
Dans ce roman landernéen, donc, il s'agit d'une mystérieuse série de meurtres de résidents de la maison de retraite La Lune Bleue. Clet Kermeur, prof de maths en congés (tiens donc, prof de maths, comme l'auteur !), et son amie anglaise Alison Wealow, étudiante en droit, sont sur les lieux et vont mener l'enquête aux côtés de la Gendarmerie.
Honnêtement, j'ai trouvé le style trop lourd : la volonté de l'auteur d'être trop bien documenté n'a pas fait mouche. Heureusement, j'avoue que j'ai lu ce roman uniquement pour son côté landernéen, et m'amuser à découvrir les lieux déguisés, comme mon lycée décrit comme "l'institution Saint-Grégoire situé en face de la MSA" ou encore "l'hypermarché de Bel Air" le bien célèbre Centre E. Leclerc, le guide touristique de Landerneau devenu presque mascotte, ... Et se promener avec les héros dans les lieux si chers aux Landernéens est un régal : le Pont Habité, la Fontaine Blanche, le Halage, ...
C'était une lecture très amusante pour mon côté landernéenne, mais trop lourde en précisions souvent inutiles pour mon côté lectrice.
A conseiller, évidemment, à tous les Landernéens !
En bonus, voici une interview de l'auteur pour Ouest-France :
La ville au coeur du nouveau polar landernéen
Landerneau
jeudi 25 octobre 2012
L'ancien prof de maths, accro aux polars, dédicace son second roman :
Meurtres sans bruit dans Landerneau.
Trois questions à...
Gérard-Henri Hervé, auteur de Meurtres sans bruit dans Landerneau
Avec deux romans en deux ans, la soif d'écrire ne vous quitte plus ?
Absolument. Pagaille en Cornouaille, paru en avril 2011 est actuellement en cours de réédition. Cela m'encourage dans cette aventure. D'ailleurs, à peine terminé Meurtres sans bruit dans Landerneau, mon éditeur Astoure édition m'a poussé à écrire à nouveau. Le troisième livre est déjà sur les rails.
J'éprouve beaucoup de plaisir à écrire des polars, mon style de roman préféré. J'essaie d'être le plus juste possible en vocabulaire et en matière pénale. Mes trois années de cours de droit, entamées après ma carrière de professeur de maths à Saint-Sébastien et à Saint-Jo à Landerneau, m'aident beaucoup à ce niveau-là.
Que raconte Meurtres sans bruit dans Landerneau ?
Mes héros, Clet Kermeur et son amie Alison Wealow, viennent passer des vacances à Landerneau. C'est l'hiver. Lors d'une balade, ils découvrent un cadavre coincé sous le pont. Les amoureux vont mener une enquête en parallèle de celle de la gendarmerie. S'ensuit de nombreux décès à la maison de retraite « La lune bleue » et un imbroglio d'histoires louches.
Les faits sont-ils uniquement imaginaires ?
Presque tout est fictif : les personnages, les histoires. Il y a cependant dans mon livre un petit clin d'oeil à un personnage attachant qui aime faire visiter et raconter la ville de Landerneau. Les lieux aussi sont réels. L'histoire nous conduit le long du chemin de halage, dans la rue de la Fontaine-Blanche, dans quelques bars bien connus des Landernéens.