Chroniques de San Francisco,
Armistead Maupin,
Ed. Passage du Marais, 1994 (VO 1978)
L'avis de la Fnac :
Le dernier quart de siècle sonnant, Mary Ann gagne San Francisco, où la libération sexuelle s'affiche en couleurs outrancières. Elle choisit d'être logée par Mme Madrigal, dans un refuge où se côtoient amicalement des "chats errants" de toutes origines. C'est le début d'une saga. Véritable phénomène depuis leur parution en 1976 sous forme de feuilleton, ces chroniques locales sont aujourd'hui traduites dans toutes les langues. Outre leur côté dépaysant, leur charme universel réside peut-être dans leurs personnages abandonnés, venus dans la ville libre trouver une famille différente, fondée sur des liens nouveaux.
J'ai eu vent de cette série de 7 tomes au dernier club de lecture. Entendre Mag en parler m'avait séduite.
Oui...mais non ! Les Chroniques de San Francisco sont bel et bien des chroniques publiées quotidiennement dans un journal de la ville. Du coup ce sont des courtes scènes d'une page ou deux. Faciles à lire, certes, mais on change souvent de personnages et du coup le récit est sans cesse coupé et perd de dynamisme. Ca, c'était du point de vue de la forme.
Le fond... Nous sommes dans le San Francisco des années 70. Et la ville est réputée pour son côté holé-holé : sea, sex and drugs pour résumer. Il y a des passes drôles, c'est vrai, notamment le concours de danse en slip de Michael Tolliver ou quand la logeuse Anna Madrigal offre des joints à ses jeunes locataires. Mais où sont les intrigues ? Qu'est ce qui retient les lecteurs en haleine ? Difficile à dire. Il faut se mettre dans le tête que ce sont des chroniques, juste des chronqiues.
Non, non, lecteur, ne passez pas votre chemin. Malgré tout, on a envie de savoir la suite. Même si, j'avoue, j'étais pressée de le terminer pour en être débarassée. A la fin, surviennent quelques intrigues pour remettre le lecteur en appétit. Je ne lirai pas le second tome à la suite, mais quand même assez rapidement car je l'avais emprunté en même temps que ce premier. A suivre donc !
Un bémol pour finir.... Je l'ai lu dans l'édition de 1994 et c'était truffé de fautes de frappes, voire de français (liées à la traduction).