Si je reviens un jour,
Les lettres retrouvées de Louise Pikovsky,Stéphanie Trouillard & Thibault Lambert,
Ed. Des ronds dans l'O, 2020
Mot de l'éditeur :
En 2010, lors d'un déménagement au sein du lycée Jean de La Fontaine,
dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies
ont été trouvées dans une vieille armoire. Enfouis là depuis des
dizaines d'années, ces documents appartenaient à une ancienne élève,
Louise Pikovsky. Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne juive a
correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du
22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille.
Dealer : Dialogues, Morlaix
Ma lecture :
Cela fait quelques mois que j'avais entendu parler de ce projet : mettre en lumière les lettres retrouvées d'une lycéenne juive durant la Seconde Guerre Mondiale.
En 2010, lors d'un réagencement du lycée Jean de la Fontaine, on retrouve un paquet de lettres signées Louise, Louise Pikovsky, élève juive du lycée durant la Seconde Guerre Mondiale. Férue d'études, elle correspondait avec son enseignante, Melle Malingrey, pendant les vacances. Un lien de confiance s'était établi entre elles. L'enseignante aurait aimé pouvoir protéger son élève des rafles, mais un jour de Janvier 1944, elle ne revient pas au lycée. Elle ne reviendra plus jamais.
A travers sa correspondance, la journaliste Stéphanie Trouillard retrace les années de guerre de Louise Pikovsky et de sa famille dans un Paris occupé par les nazis.
Je salue le travail de mémoire des auteurs Stéphanie Trouillard et Thibault Lambert pour que la voix de Louise soit de nouveau entendue. C'est un projet ambitieux mené avec une rigueur journalistique et historienne. Je n'ai pas été éblouie par les dessins, mais d'avoir transformé ce projet en BD pousse la voix et le destin de Louise hors de son placard, hors de l'obscurité, dans les bras d'une nouvelle génération de témoins de témoins. Après la génération de nos parents, de la nôtre, c'est à celle de nos enfants de prendre, non pas ce poids de l'Histoire sur leurs épaules, mais ces destins dans leurs bras. Et en cela, cette BD, ce projet de lettres retrouvées est une immense réussite.
Bravo !
A travers sa correspondance, la journaliste Stéphanie Trouillard retrace les années de guerre de Louise Pikovsky et de sa famille dans un Paris occupé par les nazis.
Je salue le travail de mémoire des auteurs Stéphanie Trouillard et Thibault Lambert pour que la voix de Louise soit de nouveau entendue. C'est un projet ambitieux mené avec une rigueur journalistique et historienne. Je n'ai pas été éblouie par les dessins, mais d'avoir transformé ce projet en BD pousse la voix et le destin de Louise hors de son placard, hors de l'obscurité, dans les bras d'une nouvelle génération de témoins de témoins. Après la génération de nos parents, de la nôtre, c'est à celle de nos enfants de prendre, non pas ce poids de l'Histoire sur leurs épaules, mais ces destins dans leurs bras. Et en cela, cette BD, ce projet de lettres retrouvées est une immense réussite.
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Avis des lecteurs:
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