mercredi 17 juin 2020

Les enfants perdus de St Margaret

Les enfants perdus de St Margaret,

Emily Gunnis,
Ed. Préludes, 2020
(The girl in the letter, 2018)


Mot de l'éditeur :

Des lettres bouleversantes. 
Une jeune femme enfermée. 
Un mystère à résoudre. 

1956. Ivy Jenkins s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Mais la société puritaine britannique des années 1950 ne lui permettra pas de profiter de ce bonheur. Abandonnée par son amant, répudiée par sa famille, elle est internée de force à St. Margaret, un couvent pour mères célibataires.  Très rapidement, l’institution la sépare de son bébé. 2017. Samantha Harper, une jeune journaliste, tombe sur  des lettres déchirantes qui révèlent les terribles conditions  de détention d’Ivy Jenkins à St. Margaret. Au fil de ses recherches, elle découvre une série de morts suspectes. Alors que le couvent est sur le point d’être démoli, il ne lui reste plus que quelques heures pour faire éclater la vérité. Avant qu’elle ne soit ensevelie à jamais...

Un premier roman suffocant, inspiré de faits réels, qui mêle avec brio mystère et suspense. Aussi émouvant que dérangeant, Les Enfants perdus de St. Margaret s’est déjà vendu à plus  de 350 000 exemplaires dans le monde.




Dealer : SP de Préludes, merci !



Ma lecture :

Je continue toujours mon marathon de #lemoisanglais et découvre cet auteur anglaise, Emily Gunnis.
A partir d'histoires vraies, celles de femmes britanniques du siècle dernier, célibataires, enceintes et rejetées par leurs familles, prisonnières d'institutions à qui elles devaient abandonner leurs bébés...

Ivy Jenkis est l'une d'elle. En 1956, répudiée par sa famille, oubliée par son petit ami, elle se retrouve enfermée à St. Margaret et donne bientôt naissance à une petite Rose. Celle-ci lui sera enlevée et confiée à l'adoption. La jeune fille tombe alors dans une forte dépression et se lie d'amitié avec une petite fille, Elvira, née à St. Margaret. Alors qu'Ivy sombre, elle veut sauver Elvira des griffes de l'institution.
Soixante ans plus tard, une journaliste, Samantha, tombe par hasard sur des lettres d'Ivy, alors que St. Margaret est fermé depuis longtemps et voué à la destruction. Elle va alors faire ressurgir l'histoire des pensionnaires et leurs drames enterrés.

Destins croisées, secrets, quête haletante sont les ingrédients de ce roman qui m'a littéralement happée. Les enfants perdus de St. Margaret se lit comme un thriller : on frémit, on tourne les pages avec impatience, on se mord la lèvre inférieure, on suffoque. La fin permet-elle de respirer ? Pas si sûre, tant cette histoire est effroyable.

L'écriture d'Emily Gunnis est limpide, les nombreux flashbacks apportent un rythme au roman qui se lit alors comme un véritable page turner.

En deux mots, la fiction haletante réveille des drames réels subis par de nombreuses femmes des années 50 qui ne convenaient pas à la bienséance de l'époque.
Un coup de cœur pour Les enfants perdus de St. Margaret !



Avis des lecteurs:

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