Le réseau Coralie,
Nicole Verney-Carron,
Ed. City, 2023
Mot de l'éditeur :
En juin 1944, au crépuscule de la guerre, Coralie est arrêtée par les
nazis : parce qu'ils ont découvert sa responsabilité dans l'élimination
d'un collabo ? Pour démanteler son réseau de sauvetage des enfants juifs
? Pour remonter jusqu'à son mari, responsable de la Résistance ?
Ce
qui est sûr, c'est qu'elle ne regrette rien de ses actions. Après avoir
lutté pour devenir médecin, vécu les difficultés de la Grande Guerre et
avoir été résistante de la première heure, les épreuves ont forgé son
caractère et affermi ses convictions : elle se battra toujours pour
aider et soigner les autres. C'est sa vocation. Dans les épreuves,
Coralie a toujours pu compter sur ses proches.
Alors qu'elle croupit
dans les prisons allemandes, sa fille et sa nièce mettent tout en
oeuvre pour la libérer des griffes de l'ennemi. Assoiffées de justice et
de liberté, ces femmes sont prêtes à tout sacrifier, même leurs propres
vies...
Dealer : SP City Editions
Ma lecture :
Depuis quelques temps, j'avais envie de découvrir les Editions City dont j'aime beaucoup les couvertures. Je leur ai donc demandé un service de presse et j'ai reçu Le réseau Coralie dont les thèmes, Résistance et Seconde Guerre mondiale m'intéressaient.
Le roman tourne autour d'une famille de Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire, dans les années 40, où chacun, à sa façon, entre en Résistance. On suit surtout Coralie, pédiatre qui profite de son métier pour cacher des enfants juifs dans des maisons. Son mari, médecin également, devient un maillon important de la chaîne de Résistance et leurs vies sont vite mises en danger. La vie de leur fille Suzanne et de la nièce Rose, aussi. Bref, Le Réseau Coralie a des allures de roman chorale qui couvre la guerre et ses multiples facettes.J'ai aimé la construction du roman : il débute à l'été 1944 dans une prison infectée de vermine où est enfermée Coralie. Par un système de flashbacks, le lecteur comprend peu à peu son histoire et son rôle dans cette guerre.
Cependant, j'ai fait un blocage sur l'écriture : si elle est fluide, je l'ai trouvée parfois trop académique et un tantinet vieillotte, ce qui empêchait l'émotion de ressortir. Et je n'ai donc pas réussi à m'attacher aux personnages, ce qui, pour moi, est rédhibitoire car je ne profite pas de l'histoire. Pour tout vous dire, je n'ai pas ressenti de frissons à me demander si Coralie allait mourir ou non dans sa prison. C'est un peu dommage, non ?
Après j'ai réfléchi. Et je me suis rendue compte que je lisais une collection particulière de City : Terre d'Histoires. Ce sont leurs romans du terroir dont je ne suis pas (encore) le public cible. Coralie, l'héroïne, est d'ailleurs plus âgée pour correspondre à des lectrices plus âgées, elles aussi. Je suis passée à côté de ce roman, mais il n'était pas fait pour moi, tout simplement. Je ressors frustrée de ma lecture mais ne désespère pas de trouver City à mon pied.
Pas de coup de coeur, donc, malgré le sujet diablement intéressant.
En même temps, passer après Nos étoiles contraires, c'était corsé !
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?