Pour l'amour d'une île,
Armelle Guilcher,
Ed. Nouvelles plumes, 2014
Mot de l'éditeur :
Marine retourne vivre sur la petite île bretonne où elle a grandi, elle
ne comprend pas l’hostilité des habitants à son égard mais elle va très
vite deviner que cette haine prend ses racines dans l’histoire de sa
famille...
Elle s’appelle Marine. Un prénom qui évoque sa passion, la
mer. Cette mer qui entoure la petite île bretonne où elle est née et a
grandi, jusqu’à la mort brutale de ses parents.
Devenue médecin, Marine décide de retourner sur l’île perdue dans les brumes, au milieu des écueils qu’elle aime tant.
Mais
les mois passent et elle ne parvient pas à amadouer les habitants pour
le moins distants. Les patients restent rares et l’hostilité est
palpable. Une hostilité qui semble trouver sa source dans l’histoire familiale, ne laissant au " nouveau docteur ", au bord du découragement,
d’autres choix que de raviver le passé pour comprendre. Au risque de
rouvrir des blessures enfouies.
Dealer : Boîte à livres du Plan d'eau, Cléder
Ma lecture :
Dernier roman de ma sélection insulaire. Cette fois-ci, retour sur une île bretonne, entre les années 60 et 70, où après-guerre et indépendantisme breton cachent des secrets...
Marine est née sur une île bretonne à la fin de la Seconde Guerre mondiale. A la mort de ses parents, son grand-père les prend sous son aile, elle Yves et son frère aîné, et leur offre une vie plus sereine sur le continent. Sereine ? Pas si les secrets remontent à la surface, charriés par les vagues. De quoi est mort son père ? Cette question, qui n'a toujours obtenu que des réponses vagues, taraude la jeune fille.
Et quand elle revient quelques années plus tard, en tant que médecin, silences et chuchotements l'oppressent à nouveau...
J'ai aimé les thèmes abordés par Armelle Guilcher : le passé de la Seconde Guerre mondiale qui ressurgit, une grossesse non désirée, la vie insulaire, un amour équivoque, un amour impossible, la Bretagne, ... Mais il m'a manqué le magie dans leur traitement. J'ai trouvé le roman et la voix narrative vraiment lents, à me faire décrocher la mâchoire, alors qu'il avait tous les ingrédients pour me plaire. L'effet de longueur décousait les éléments entre eux.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à Marine, enfermée, corsetée, dans sa peur de créer du lien avec les autres, dans les convenances, ... Elle en devient presque pimbêche malgré elle. C'est dommage. Mon mauvais ressenti vient vraiment de la manière de retranscrire les émotions entre elles avec un excès de pudeur. Les ingrédients sont parfaits mais pourtant, il y a une couille dans le pâté, comme dirait l'autre.
Bref, je ressors frustrée de ma lecture, je pensais passer un bon moment dans cette petite île bretonne...
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?