jeudi 11 janvier 2018

Petits portraits de très grandes personnes

Petits portraits de très grandes personnes,

Barbara Constantine & Cecyl Gillet,
Ed. La Bouinotte, 2015
Ed. Calmann-Lévy, 2017


Mot de l'éditeur :

On aurait pu les appeler personnes âgées, mais « ça aurait été réducteur. Papi ou Mamie n’ont pas toujours eu des cheveux blancs et des sourcils en broussaille, n’ont pas toujours eu besoin de déambulateurs ou de dentiers. Il fut un temps où ils ont couru, ri, joué, raconté des blagues, fait des galipettes, eu des peines de coeur, des frustrations, des peurs, de l’acné…

Difficile d’imaginer la vie qu’ils ont menée. En lisant, vous en aurez une petite idée. Les textes sont courts, les photos sont trippantes, qu’est-ce que vous risquez ? D’avoir envie d’aller les voir ? D’aller leur taper la bise ? Ce serait nickel. Ils ont tellement besoin d’amour… »




Dealer : Bibliothèque de Saint-Pol-de-Léon


Ma lecture :

Clairement, c'est le seul nom de Barbara Constantine qui m'a fait emprunter ce livre à la bibliothèque. Barbara Constantine, vous savez, la raconteuse d'histoires qui manie parfaitement l'argot sans en faire trop, auteur de mon coup de cœur Et puis Paulette.

Dans Petits portraits de très grandes personnes, elle s'associe à l'illustratrice-plasticienne Cecyl Gillet pour se livrer à un tout autre exercice : dresser le portrait de pensionnaires d'une maison de retraite et leur faire nous raconter des histoires. Leurs histoires. On avait déjà deviné, non pas la passion, ni la fascination, pas vraiment l'amour non plus, mais la tendresse et l'immense respect que Barbara Constantine voue à ces viocs. Oui, viocs. Il n'est pas à prendre, de sa main ni de sa bouche de façon péjorative, au contraire. Voilà donc les deux jeunes femmes, flanquées d'Eugénie, animatrice en maison de retraite (elle rappelle d'ailleurs qu'animatrice vient d'animare : donner de la vie), à la rencontre de Jean, Paulette, Lili, Gilberte, Raymonde ou encore Michel. Ils leur livrent brièvement leurs souvenirs, souvent liées à leur enfance ou adolescence durant la Seconde Guerre Mondiale.
Des portraits courts, tendres, tout simplement humains.

Personnellement, j'aurai kiffé ma race de voir Barbara Constantine s'associer à Zidrou pour nous livrer ce projet, au départ audiovisuel d'ailleurs, en BD. Ca aurait été un véritable panard !
En tout cas, c'est un joli petit livre à laisser trainer dans des EHPAD, au profit des résidents, des aidants, et des familles. Bravo les filles !

Avis des lecteurs:

Et vous, qu'en pensez-vous ?

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