Les fourmis,
Bernard Werber,
Ed. Albin Michel, 1991
Mot de l'éditeur :
Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis
seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une
communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa
hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses
esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement
destructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par
un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il
va à leur rencontre.
A sa suite, nous allons découvrir le monde
fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces «infraterrestres»,
au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et l'horreur
reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus
rigoureuses.
Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis !
Dealer : Bibliothèque de Sibiril
Ma lecture :
Et non, je n'avais toujours pas lu Les fourmis, alors que j'avais adoré les cycles des Thanatonautes et de Nous les dieux. Je crois que ces insectes me faisaient un peu peur...
Me voilà donc avec le premier roman de Bernard Werber entre les mains pour le #pumpkinautumnchallenge. Une chose est sûre : j'ai été ravie de rencontrer Edmond Wells pendant l'écriture de son Encyclopédie. Encyclopédie écrite à partir de son observation des fourmis et des humains, ce qui donne des réflexions philosophiques tout à fait pertinentes.
J'ai cependant eu du mal à rentrer dans le monde des fourmis, il m'a fallu quelques pages pour me fondre, moi aussi, dans le décor et être une petite fourmi. Évidemment, j'y ai appris des tas de choses sur cet insecte tout à fait hors du commun qui évolue dans une micro-société tout à fait étonnante.
Le côté thriller avec la famille d'Edmond Wells à qui il lègue son appartement et sa mystérieuse cave est bien mené. Ses neveux, petit-neveu, gendarmes, ... tentent d'explorer cette cave interdite et ne revienne jamais. Mais où sont-ils donc passés ? Je les ai imaginés dévorés par les rats, voire par les fourmis... Que nenni ! La fin est tout bonnement surprenante !
Bref, qu'ai-je retenu sur Les fourmis ? Les réflexions métaphysiques de l'auteur.
Et si nous étions, nous aussi, le petit peuple d'un grand peuple qui aurait le pouvoir de vie ou de mort sur nous ? Si nous étions les marionnettes d'individus plus avancés que nous ?
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?