Couleurs de l'incendie,
Pierre Lemaitre,Ed. Albin Michel, 2018
Mot de l'éditeur :
Février 1927. Le Tout-Paris
assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit
prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière, mais le
destin en décide autrement. Son fils, Paul, d'un geste inattendu et
tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du
déclassement.
Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.
Couleurs de l'incendie est le deuxième volet de la trilogie inaugurée avec Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013, où l'on retrouve l'extraordinaire talent de Pierre Lemaitre.
Dealer : Bibliothèque de Sibiril
Nous voilà à Paris, en 1927. La Première Guerre Mondiale est derrière nous. Edouard Péricourt a quitté ce monde avec panache à la fin d'Au revoir là-haut. C'est du passé, n'en parlons plus...
Couleurs de l'incendie s'ouvre sur les obsèques du patriarche, Marcel Péricourt et sur ce vol plané du jeune Paul. La scène est cocasse. Imaginez le fiacre funèbre et funeste de Péricourt qui reçoit le petit corps de Paul, petit-fils du défunt. Pierre Lemaitre sait poser des situations, n'est-ce pas ? Oh, ne vous méprenez pas, le petit Paul, huit ans, s'en sort. Pas tout à fait indemne, mais vivant. Une chaise roulante et une infirmière à portée de main pour pouvoir appréhender la vie. Heureusement, sa mère Madeleine est l'héritière de l'empire bancaire Péricourt, elle peut leur offrir, à elle et son fils, une vie tout à fait décente, loin du besoin. Elle a tout le personnel nécessaire pour les entretenir, eux et leur hôtel particulier.
Mais ce roman n'est pas l'histoire de Paul, handicapé à vie, menant une vie luxueuse dans son appartement parisien entouré de sa mère et d'une panoplie de domestiques. Non. En fait, il s'agit de plusieurs histoires. Une histoire de vengeance. Une histoire de déchéance sociale. Une autre histoire d'ascension sociale. Une histoire musicale. Une histoire de l'Histoire. Oui, il s'agit de tout ceci à la fois.
On se croit dans un roman de Zola avec ces personnages et ces décors parisiens mais avec ce Pierre Lemaitre qui veille au grain, qui interpelle le lecteur, qui use de certains cynisme et humour noir.
A chaque page l'amoureuse des mots et des histoires que je suis s'émerveille devant le talent magistral de Pierre Lemaitre. C'est sûr, cette fois-ci je n'ai plus peur de lire la suite de cette trilogie. J'en suis même impatiente. Pierre Lemaitre est un raconteur d'histoires ancrées dans l'Histoire, il joue avec ses personnages et ses lecteurs, il manie les mots à merveille.
Mon mot de la fin sera celui d'un ami. Ce roman est tout bonnement JU-BI-LA-TOI-RE !
Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.
Couleurs de l'incendie est le deuxième volet de la trilogie inaugurée avec Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013, où l'on retrouve l'extraordinaire talent de Pierre Lemaitre.
Dealer : Bibliothèque de Sibiril
Ma lecture :
Cela fait déjà plus de trois ans que j'ai découvert Pierre Lemaitre en lisant Au revoir là-haut. J'avais très peur de m'attaquer à mon premier Goncourt et j'ai été subjuguée par le talent de l'auteur. Émerveillée par cette histoire rocambolesque mais totalement cohérente, par la profondeur des personnages, par le style brillant de l'auteur. C'est bien d'un coup de foudre que je vous parle. Alors j'avais, encore, un peu peur de lire la suite, Couleur de l'incendie...Nous voilà à Paris, en 1927. La Première Guerre Mondiale est derrière nous. Edouard Péricourt a quitté ce monde avec panache à la fin d'Au revoir là-haut. C'est du passé, n'en parlons plus...
Couleurs de l'incendie s'ouvre sur les obsèques du patriarche, Marcel Péricourt et sur ce vol plané du jeune Paul. La scène est cocasse. Imaginez le fiacre funèbre et funeste de Péricourt qui reçoit le petit corps de Paul, petit-fils du défunt. Pierre Lemaitre sait poser des situations, n'est-ce pas ? Oh, ne vous méprenez pas, le petit Paul, huit ans, s'en sort. Pas tout à fait indemne, mais vivant. Une chaise roulante et une infirmière à portée de main pour pouvoir appréhender la vie. Heureusement, sa mère Madeleine est l'héritière de l'empire bancaire Péricourt, elle peut leur offrir, à elle et son fils, une vie tout à fait décente, loin du besoin. Elle a tout le personnel nécessaire pour les entretenir, eux et leur hôtel particulier.
Mais ce roman n'est pas l'histoire de Paul, handicapé à vie, menant une vie luxueuse dans son appartement parisien entouré de sa mère et d'une panoplie de domestiques. Non. En fait, il s'agit de plusieurs histoires. Une histoire de vengeance. Une histoire de déchéance sociale. Une autre histoire d'ascension sociale. Une histoire musicale. Une histoire de l'Histoire. Oui, il s'agit de tout ceci à la fois.
On se croit dans un roman de Zola avec ces personnages et ces décors parisiens mais avec ce Pierre Lemaitre qui veille au grain, qui interpelle le lecteur, qui use de certains cynisme et humour noir.
A chaque page l'amoureuse des mots et des histoires que je suis s'émerveille devant le talent magistral de Pierre Lemaitre. C'est sûr, cette fois-ci je n'ai plus peur de lire la suite de cette trilogie. J'en suis même impatiente. Pierre Lemaitre est un raconteur d'histoires ancrées dans l'Histoire, il joue avec ses personnages et ses lecteurs, il manie les mots à merveille.
Mon mot de la fin sera celui d'un ami. Ce roman est tout bonnement JU-BI-LA-TOI-RE !
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?