Deux femmes et un jardin,
Anne Guglielmetti,
Ed. Interférences, 2021
Mot de l'éditeur :
Entre trois êtres qui semblent voués à la solitude, deux femmes que tout
sépare - l'âge, le mode de vie, les expériences - et un jardin à
l'abandon, un lien va se créer par-delà les mots, un lien salvateur pour
tous les trois. Ce petit récit à la fois concret et suggestif nous
entraîne dans le monde secret et délicat de ces affinités profondes,
inexplicables, souvent indicibles, qui aident à grandir, à croître et à
mûrir. Que l'on soit une femme simple et timide d'un certain âge, une
adolescente rebelle ou un jardin livré aux mauvaises herbes, il suffit
parfois d'une rencontre improbable pour retrouver le goût de la vie et
poursuivre sa route. « Dans l'ombre grandissante, tournées vers un
marronnier dont le faîte s'empourprait dans le crépuscule, nous nous
tenions côte à côte sur la passerelle d'un navire qui avait, à notre
insu, largué les amarres et entamé un voyage qui durerait plusieurs
années, dure toujours... »
Dealer : Bibliothèque de Sibiril
Ma lecture :
Deux femmes et un jardin, une femme à l'automne de sa vie se lie d'amitié avec une adolescente au printemps de sa vie. Mariette est ce que l'ont appelle dans les grands romans, une petite gens. Elle est femme de ménage à Paris et hérite, contre toute attente, d'une maison en Normandie. Avec jardin. Elle quitte le peu qu'elle avait et s'installer dans sa petite maison et s'exhale de ce jardin. Louise, elle, n'habite le hameau normand que pendant les vacances et s'y ennuie ostensiblement. Elle s'interroge sur cette petite femme fraichement débarquée par l'autocar et peu à peu, s'invite dans son jardin...
Autour de ce jardin en friche, deux cœurs s'ouvrent, comme deux boutons de fleurs qui éclosent.
L'essence de ce roman est aussi magnifique qu'un jardin au printemps, aussi éclatante que tortueuse. Mais la lecture est aussi lente et terne qu'un jardin en plein mois de décembre. Je n'ai pas pris de plaisir dans cette friche, c'est dommage car j'imagine bien les promesses cachées sous ces herbes hautes...
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?