dimanche 23 février 2020

Les petites robes noires

Les petites robes noires,

Madeleine St John,
Ed. Albin Michel, 2019


Mot de l'éditeur :

1959. Au deuxième étage du grand magasin F.G. Goode's de Sidney, des jeunes femmes vêtues de petites robes noires s'agitent avant le rush de Noël. Parmi elles, Fay, à la recherche du grand amour ; l'exubérante Magda, une Slovène qui règne sur les prestigieux Modèles Haute Couture ; Lisa, affectée au rayon Robes de cocktail, où elle compte bien rester en attendant ses résultats d'entrée à l'université... Dans le secret d'une cabine d'essayage ou le temps d'un achat, les langues se délient, les vies et les rêves des vendeuses se dévoilent sous la plume délicate de Madeleine St John. Avec la finesse d'une Edith Wharton et l'humour d'un Billy Wilder, l'australienne Madeleine St John (1941-2006), livre un remarquable instantané de l'Australie des années 1950 et une critique subtile de la place de la femme dans la société. Devenu un classique dans les pays anglo-saxons, Les petites robes noires, traduit pour la première fois en français, est un chef-d'oeuvre d'élégance et d'esprit.


Dealer : Bibliothèque de Sibiril


Ma lecture :

Quel roman rafraichissant ! Nous voilà plongés dans un grand magasin des années 50, en Australie, rayon Modèles Haute Couture, s'il vous plaît. Un univers féminin idéal pour insérer des idées féministes.
On y parle mode, cocktails, émancipation, mariage, intégration. Nous sommes dans l'après-guerre où tout devient possible pour chaque homme et chaque femme, quelque soit son origine sociale. Les "filles" sont attachantes, Lisa, Patty, Fay et Magda ont des vies tout à fait différentes mais se retrouvent sous le même uniforme, leurs petites robes noires, pour vendre des modèles de Haute Couture, et hors-de-prix. Elles travaillent dans un mode de luxe et de rêves et se prêtent, elles aussi, à rêver d'un avenir radieux. L'émancipation des femmes est à leur portée et elles savent bien mener les hommes par le bout de leur nez. Mais ça, c'est de tout temps, n'est-ce pas ? Ce roman aurait pu s'appeler Chroniques de Goode's, pour cette idée de roman feuilleton qu'il aurait pu être. Pour cette idée de ruche où butinent ces abeilles en robes noires. Pour cette idée de "Non, ce roman ne peut pas se terminer comme ça !".

J'ai vraiment aimé Les petites robes noires, qui se lit d'une traite. Je reste même sur ma faim car j'aurai aimé savoir ce que deviennent les personnages. Elles sont déjà devenues des copines et je suis triste de les quitter ! J'ai passé un excellent moment en leur compagnie, pas si frivole que ça, au contraire. Sous leurs robes se cachent des cœurs prêts à en découdre avec le nouveau monde...


Avis des lecteurs:

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