vendredi 30 mars 2018

La maison à droite de celle de ma grand-mère

La maison à droite de celle de ma grand-mère,

Michaël Uras,
Ed. Préludes, 2018


Mot de l'éditeur :

"Giacomo, ne tarde pas. Les médecins sont formels, la fin est proche."
C'est ainsi que notre héros, un jeune traducteur espiègle et rêveur, retourne sur l'île de son enfance, où sa grand-mère est au plus mal. Et alors qu'il doit rendre un travail sans tarder, soudain, c'est toute la Sardaigne qui le retient : Maria, sa mère, qui n'a jamais vraiment compris pourquoi son fils adoré l'avait quitté, Mario le père taiseux, l'envahissant oncle Gavino, Manuella l'épicière du village, dont Giacomo était secrètement amoureux quand il était enfant, la jolie dottoresse Alessandra, qui s'occupe de la nonna à l'hôpital, Fabrizio, l'ami d'enfance au corps cabossé et au grand coeur, et, surtout, le mystérieux Capitaine, figure tutélaire et énigmatique...
D'une crique perdue aux ruelles pittoresques que bordent les maisons de couleur, entre une bouchée de dolci et les pastilles miraculeuses du docteur Ignazio, pas de doute, la maison de Giacomo est une île. Mais pourra-t-il en repartir ?



Dealer : SP Préludes  :)



Ma lecture :

Décidément, je crois que je n'arrive plus à lire, ces temps-ci ! C'est presque normal, me direz-vous, avec un bébé d'un mois à la maison !
J'enlève, pour le coup, tout suspens à ma chronique, je n'ai pas réussi à entrer dans La maison à droite de celle de ma grand-mère. J'avais pourtant lu un roman de Michaël Uras autour de la bibliothérapie, et j'étais sortie contente et conquise par ma lecture.

Le résumé, pourtant, portait à me plaire : un jeune homme revient sur l'île de son enfance, la Sardaigne, au chevet de sa grand-mère presque mourante. Il renoue alors avec certains habitants : son ami Fabrizio, le Capitaine, l'épicière Manuella, ... Le héro, Giacomo, aime se remémorer son enfance heureuse sur cette île et, alors que lui a réussi à la quitter pour s'épanouir, ici rien n'a changé. Chacun est toujours là. Le temps s'égraine lentement, à la méditerranéenne, un peu comme ma lecture, que j'ai trouvée longue. Longue mais qui exploite à souhait et avec tendresse une nostalgie de l'enfance, du temps qui passe. Michaël Uras a parfaitement retranscrit cette douce mélancolie et a su y mêler poésie et humour.
J'ai aimé son art de tout est dans le presque. Le héro est presque écrivain, mais il ne fait que traduire les autres. Tout est dans le presque : rien n'est noir, rien n'est blanc, rien n'est figé, rien n'est certain. J'ai trouvé ce petit fil conducteur intéressant. D'ailleurs, à bien y réfléchir, j'ai presque aimé ce roman. Mais presque. Puisque je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dedans. J'y étais presque pourtant, j'en suis sûre. Mais presque.

La maison à droite de celle de ma grand-mère est le roman de la dolce vita, ou devrais-je dire, de la presque-dolce vita. Michaël Uras rend un hommage tendre à son île et excelle presque dans l'art de la mélancolie. Un roman prometteur, mais trop lent pour moi, même si cet aspect correspond tout à fait à cette nostalgie assumée. Roman cohérent donc, mais auquel je n'ai pas accroché. Peut-être n'était-ce pas notre moment, à lui et à moi...



Avis des lecteurs:

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