Antoine Leiris,
Ed. Fayard, 2016
Mot de l'éditeur :
Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume.
À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment,
malgré tout, la vie doit continuer.
C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant.
Dealer : Bibliothèque de Saint-Pol-de-Léon
Ma lecture :
Et moi qui parlais d'un été de lectures feel-good, après Au nom de quoi, voici un témoignage bouleversant à propos des attentats perpétrés au Bataclan en Novembre dernier. Antoine Leiris a perdu sa femme ce soir-là, et se retrouve désemparé avec son fils de 17 mois. Dans ce récit, il explique, que non, les agresseurs de sa femme n'auront pas sa haine, qu'ils ne méritent rien, qu'il lui semble inutile de, même, les évoquer. La vie rythmée de son fils rythme la sienne : câlins-goûter-bain-sieste-promenade-câlin-dodo, et ils ne sombrent pas. Non, ces deux hommes et petit d'homme tiennent bon la barre malgré la disparition soudaine et cruelle de leur étoile et de ce vide assourdissant.Vous aviez peut-être entendu parler de la lettre d'Antoine Leiris publiée sur Facebook en Novembre dernier où déjà, il se vidait de mots pour figer ce qui se bousculait dans son cœur, dans son âme.Ici, il livre son ressenti lors de cette soirée du 13-Novembre et des longs jours suivants.
Un récit court sans amertume, où la tendresse fout une torgnole à la haine.
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?