Les heures lointaines,
Kate Morton,
Ed. Presses de la cité, 2011
Mot de l'éditeur :
Lorsqu'elle reçoit un courrier en provenance du Kent qui aurait dû lui arriver cinquante ans auparavant, Meredith Burchill révèle à sa fille Edie un épisode de sa vie qu'elle avait gardé secret jusqu'alors. En septembre 1939, comme beaucoup d'autres enfants, Meredith avait été évacuée de Londres et mise à l'abri à la campagne. Recueillie par des aristocrates du Kent dans le château de Milderhust, elle était devenue l'amie de l'excentrique et talentueuse Juniper, la cadette de la famille.
Pourquoi Meredith a t-elle dissimulé son passé à sa propre fille ? Et pourquoi n'est-elle pas restée en contact avec Juniper, devenue folle après avoir été abandonnée par son fiancé ?
Afin de reconstituer le puzzle de son histoire familiale, Edie se rend au château de Miderhust dont les vieilles pierres cachent plus d'un secret.
Dealer : Espace Culturel Landerneau
Ma lecture :
Kate Morton a le goût des vieilles demeures et de leurs secrets enfouis dans les pierres, les douves ou les greniers.
Ca tombe bien : moi aussi !
Dans les années 90, Meredith reçoit une lettre égarée dans le passé depuis la Seconde Guerre mondiale. Sa fille, Edie, perçoit son trouble mais sa mère reste muette, ne se résolvant pas à ouvrir la boîte de Pandore. Enfant, elle a été évacuée dans la campagne anglaise, dans le famille Blythe. Elle a passé une année, loin des alertes incessantes de Londres, dans un château en compagnie de trois sœurs, Percy, Saffy et Juniter, filles de l'écrivain Raymond Blythe, célèbre pour avoir écrit La véritable histoire de l'homme de boue. Une amitié profonde naîtra avec la petite dernière, Juniter. Edie connaît bien ce livre pour avoir grandi avec ce conte pour enfant et ne comprend pas le silence de sa mère au sujet de cette famille. Elle se rend alors au Château de Miderhurst, prête à affronter les fantômes du passé.
Les heures lointaines est un roman dense qui aborde beaucoup comme la littérature, la construction de soi, la Seconde Guerre mondiale, la folie, ... Cependant, la lecture est longue et tortueuse, même si la plume est agréable et pousse à tourner les pages. Les intrigues, nombreuse, se mêlent et se démêlent telles un serpent parcourant les pièces de ce château maudit. Mais que cache-t-il, justement ? Des fantômes ? Des rêveries ? Ou des crimes ?
J'ai beaucoup aimé l'âme du roman, retrouvant avec plaisir les charmes de Daphné du Maurier et des romans neo-gothiques anglais. Mais ce vieux château et ses secrets tortueux ne m'a pas convaincue. Le roman pèse plus de 800 pages dans la version poche, avec beaucoup de longueurs (propres au style, certes).
Bref, ce n'est pas mon roman préféré de Kate Morton, même si elle a su créer une magnifique ambiance gothique où la réalité se perd dans les songes...
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?