Couleur de lac,
Gaëlle Ausserré,
Autoédition, 2022
Mot de l'éditeur :
Afin de privilégier sa carrière, Gabrielle a fait le deuil de sa vie
personnelle. Son entrain s’étiole pourtant jour après jour. Lorsqu’on
lui impose une nouvelle affectation, elle y voit l’occasion de briser la
routine qui l’étouffe.
Tandis qu’elle s’interroge sur ce qui a
réellement incité son employeur à lui confier ce poste, elle fait la
connaissance de Melvil Vanier et de sa famille. Grâce à cette rencontre,
elle s’autorise à penser qu’une autre existence est possible. Contre
toute attente et pour la première fois, Gabrielle se sent enfin à sa
place auprès d’eux.
Cependant, ses doutes persistent. D’où vient en
effet cette soudaine impression d’apaisement dans ce monde auquel elle
avait pourtant renoncé ? Pour quelle raison a-t-elle été mise sur le
chemin des Vanier ? Surtout, quel est ce fil invisible qui semble
étrangement la relier à eux ? Est-ce le destin, le hasard, ou quelque
chose de bien plus insaisissable ?
Les apparences sont parfois
trompeuses. La vie n’est peut-être qu’un jeu de dominos dont on ne
comprend l’enchaînement qu’à la toute dernière minute.
« Ils se
regroupèrent tous autour d’elle, puis, captivés, ils l’écoutèrent
raconter l’histoire de ces étoiles qui parfois se décrochaient du ciel,
comme un cadeau offert à ceux qui savaient voir l’invisible. »
Dealer : avec l'auteur au Salon du Livre de Guilers, 2022
Ma lecture :
Gaëlle Ausserré est une auteur que j'avais rencontré au Salon du livre de Guilers et j'avais beaucoup aimé son premier roman, Qu'une parenthèse.
Ce dernier roman, Couleur de lac, pourrait être une romance contemporaine avec deux êtres que tout oppose et unit en même temps, Gabrielle et Melvil. Mais non. Enfin, pas que.
Et en fait, si je me fie à la quatrième de couverture qui trompe royalement et habilement le lecteur, je ne peux pas, sans trahir l'auteur, vous en faire un résumé. Aussi, ma chronique restera vague, mais mon coup de coeur, sincère.
Je vais quand même vous dire que j'ai retrouvé la magie des premiers Marc Levy, quand il a débarqué dans le Landerneau littéraire (hey, j'ai réussi à placer le Landerneau littéraire, pour une Landernéenne, c'est jour de gloire !).
J'ai aimé les images que Gaëlle Ausserré a utilisées, notamment celle des étoiles de mer, tombées du ciel pour qui savent regarder à leurs pieds.
Cette année, bien que je n'ai pas de résolution, je vais essayer de noter des petites pépites chipées dans les romans que je lis. J'en ai noté une, toute simple, anodine, mais dont j'adore la poésie : "Son coeur rate une mesure". Le roman est parsemé de poussières d'étoiles musicales et poétiques.
J'ai été sensible à l'idée générale du roman qui dit que le hasard n'est pas forcément coïncidence mais plutôt rendez-vous arrangé. Arrangé avec qui ? Avec des âmes bienveillantes qui tirent les ficelles. Les défaites, comme les victoires, ont un autre sens que celui de la réussite finale. Pas vrai ? Je crois tellement fort à cette philosophie magique que j'ai tout de suite été embarquée dans l'histoire.
Si vous voulez faire écouter une musique chavirante à votre coeur, ce roman est fait pour vous !
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?