jeudi 14 mars 2019

La mer qui prend l'homme

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La mer qui prend l'homme,

Christian Blanchard,
Ed. Belfond, 2018


Mot de l'éditeur :

Au large des côtes du Finistère, un chalutier à la dérive est localisé. Lors de l'opération de sauvetage, une femme est retrouvée dans une remise, prostrée, terrorisée et amnésique. Le reste de l'équipage a disparu.
Parmi eux se trouvaient trois anciens militaires français. Xavier Kerlic, Franck Lecostumer et Paul Brive avaient embarqué sur le Doux Frimaire à Concarneau, encadrés par le lieutenant Emily Garcia, des services sociaux de la Défense. Celle-ci devait expérimenter avec eux une méthode de lutte contre le stress post-traumatique en les insérant dans un groupe d'hommes soudés par de rudes conditions de travail – les marins du Doux Frimaire.
" Je ne le sens pas, ce coup. Qu'est-ce qu'on vient faire dans cette galère ? " avait lancé Franck en montant à bord, avant que le chalutier ne lève l'ancre en direction de la mer d'Irlande et ne disparaisse des radars...
Entre la guerre d'Afghanistan et l'atlantique nord, un page-turner qui vous plonge dans la tempête des âmes et une mer rouge sang. 



Dealer : SP Belfond


Ma lecture : 

Encore un roman qui se passe, en partie, en Finistère Nord, de Brest à Roscoff, en virant de bord à l'île de Batz. C'est toujours sympathique de bien connaître les lieux d'une intrigue, vous ne trouvez pas ?

Christian Blanchard nous a concocté un thriller pur beurre. Imaginez ceci...
Un chalutier à la dérive est localisé au large des côtes finistériennes. L'équipage a disparu. Seule une femme est retrouvée...dans une remise, terrorisée. Qu'a-t-il bien pu se passer ? De quel drame ce chalutier a-t-il été le théâtre ?

Où sont passés Xavier Kerlic, Paul Brive et Franck Lecostumer ?
Ces trois vétérans d'Afghanistan sont revenus brisés de leur mission. Ils souffrent de ce qu'on appelle le stress post-traumatique (SPT). Ils sont inaptes à reprendre du service, mais inaptes également à leur vie d'avant. C'est là qu'entre en scène Emily Garcia, lieutenant travaillant pour les services sociaux de l'armée. Son rôle ? Guérir ces soldats de leur SPT en les confrontant à des situations extrêmes de stress. Quoi de mieux qu'une virée de pêche sur un chalutier, dans les mers du Nord pour tâter l'adrénaline ?

Et Walter Colley, dans tout ça ? Pourquoi a-t-il été retrouvé mort dans sa maison incendiée de l'île de Batz ?

Beaucoup de questions, n'est-ce pas ? Christian Blanchard saura y répondre, lentement et vous faisant tourner en bourrique !
La mer qui prend l'homme est un véritable page-turner qui vous donnera des sueurs froides, voire, le mal de mer. Le confinement dans le chalutier est implacable : rien de mieux qu'un huis-clos pour régler ses comptes ! Et pour ne pas qu'il devienne trop suffocant, les passages plus calmes à l'île de Batz ou Roscoff sont les bienvenus. Le rythme du roman est alors bien dosé et dynamique.
Évidemment, j'ai adoré que certaines actions se passent dans des lieux que je connais bien, comme Roscoff ou la place de la Liberté à Brest.

Une belle découverte, merci Belfond ! ♥



Avis des lecteurs:

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