Disparition aux Fêtes de Bayonne,
Williams Crépin,
Ed. La Geste, 2017
Mot de l'éditeur :
Disparitions aux fêtes de Bayonne Cécile et Michel sillonnent les routes de France dans leur fourgon aménagé en camping-car. Cécile, ex documentaliste en collège-lycée, anime un blog : « Les chemins de traverse », qui propose des guides et des anecdotes historiques sur les régions visitées. Michel se vend comme « mari à louer » en quête de petits boulots rémunérateurs. Cécile est une habituée des clés « USB », alors que Michel préfère celles à molette. Cette deuxième aventure conduit notre couple sur la côte basque, où la célèbre bande de surfeurs, les « Mousquetaires de la Vague », doit se reformer pour le traditionnel lancer de clés de l ouverture des Fêtes de Bayonne. Mais les « Mousquetaires de la Vague » disparaissent un à un. Notre couple va mener l'enquête...
Dealer : SP Babelio : Merci ! :)
Ma lecture :
La couverture de ce roman m'a tout de suite séduite par la mise en page et par le combi vert. Depuis que nous avons adopté notre cher T3 VW, je suis friande de lecture autour de ces véhicules aussi mythiques que magiques. Bref, j'étais contente de recevoir ce livre pour le découvrir et le chroniquer.En Bretagne, en dehors des crêpes, des menhirs, des fez-noz et des bigoudènes, nous avons aussi les Polars Bretons. Bon, Le surfeur manchot : Disparitions aux Fêtes de Bayonne n'est pas un Polar Breton. Bayonne ne colle pas vraiment avec la Bretagne, question de climat ;) Mais nous sommes dans le même genre, celui des polars régionaux, qui connaissent un certain succès éditorial.
Williams Crépin respecte les codes du genre : un héros bien campé, affublé d'une compagne qui n'a ni sa langue ni ses yeux dans sa poche, parcourt la France en fourgon aménagé. Leur Ford Transit emmène nos deux compères en pleines Fêtes de Bayonne où un surfeur, puis un autre, est retrouvé mort. Imaginez le jeu de la chaise musicale...mais avec des planches de surf ! Voilà Michel le bricoleur et Cécile la blogueuse/documentaliste au cœur d'une enquête palpitante.
Le roman en lui-même n'est pas si mal construit, l'auteur a un style particulier, celui que j'appelle le style des polars régionaux. J'imagine l'auteur écrire à la machine, cigarette au coin des lèvres, verre de whisky à portée de main, Borsalino posé sur son bureau et une voix rocailleuse à la Jean Gabin. Voyez le genre de bonhomme ? L'auteur de romans noirs, avec une écriture masculine, un peu bourrue, un peu ourse mais souvent drôle. Pour le coup, le roman est cohérent, l'ambiance polar est bien plantée. Mais, mais, mais... Je vais être honnête, les polars régionaux ne sont pas vraiment ma tasse de thé, même pas les Polars Bretons (dit la Bretonne chauvine que je suis). Je n'ai pas été emportée par les vagues de la côte basque. Cependant, Williams Crépin, je l'ai déjà dit, a bien respecté les code du genre et saura séduire les adeptes de cette littérature. Je n'ai pas eu de mal à terminer le livre, le suspens est au rendez-vous, ne vous méprenez pas.
En résumé, je suis contente d'avoir découvert les Fêtes de Bayonne : je n'y ai jamais été mais l'ambiance y est bien retranscrite. L'écriture est un peu clichée mais propre au genre, donc c'est finalement un bon point. Je n'ai pas, moi, été convaincue, peut-être trompée par la couverture appétissante, mais les lecteurs de polars régionaux auront de quoi y trouver leur compte...et c'est ce qui compte !
Pour ma part, si l'éditeur a surfé sur la vague de la grande mode des combis, la lectrice que je suis est restée sur la plage
Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?