L'amour comme par hasard,
Eva Rice,
Ed. Flammarion, 2007
Mot de l'éditeur :
Dans l'Angleterre du début des années 1950, deux jeunes filles issues d'un milieu d'aristocrates désargentés, folles d'un chanteur de rock à la mode, font leurs premiers pas dans la bonne société londonienne. La réussite de ce roman, ce sont ces personnages chics et brindezingues, jamais à cours d’une idée folle, débordant de vitalité et d’espérance. Il faut dire qu’au terme de cette année 54, on fête la fin des restrictions, l’arrivée du rock’n’roll avec les premiers 45-tours d’Elvis Presley, le début d’une époque où tout semble possible. Tout au long de ce marivaudage à l’anglaise qui renferme son lot de secrets, de rencontres et de palpitations, Eva Rice noie l’eau de lavande de chez Harrods dans une bonne rasade de whisky. Tellement irrésistible de fraîcheur et de légèreté qu’il donne envie de chanter à tue-tête.
J'ai reçu ce roman par LeLivreDePoche afin de le lire et d'en faire une critique.
Quelle découverte !
Nous voilà plongés au coeur des années cinquante anglaises. Un après-guerre qui garde encore les traces de la guerre mais qui commence à se laisser aller au rythme du rock'n'roll. Pénélope et Charlotte, deux jeunes filles de dix-huit ans, se croisent à un arrêt de bus : c'est le départ d'une belle amitié. Auprès d'elles, Inigo, le frère de Pénélope découvre Elvis Presley en avant-première et veut carrière dans la musique. Harry, cousin de Charlotte, éperdument amoureux de l'actrice Marina Hamilton, elle-même fiancée à un certain Georges, comble son ennui en inventant de multiples torus de magie. Et il y a surtout Tante Clare, mère de Harry, qui, entre deux séances de thé à l'anglaise, écrit ses mémoires. Les personnages sont attachants, fantasques. Il est dur de les quitter !
Mais comment évoquer ce roman sans parler de Magna, la grande demeure de Pénélope ? La grande demeure de grande famille qui, depuis la guerre et la mort de son père, tombe en ruine. Belle métaphore poussée jusqu'au bout, mais...je ne vous en dis pas plus.
Un bon roman aux sons du rock'n'roll et aux odeurs de thé anglais...
Mon coup de coeur de début d'année !
Très chouette lecture, bien agréable !
RépondreSupprimerTiens, oui, pourquoi pas ? cette histoire semble intéressante et les années cinquante anglaises ce n'est pas souvent que j'ai lu là-dessus. Je tâcherais de m'en souvenir la prochaine fois que je m'achèterais un livre ;-)
RépondreSupprimerCa semble effectivement bien sympatique !
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