mardi 19 novembre 2024

La maison des sœurs

La maison des sœurs,

Charlotte Link,
Ed. Presses de la cité, 2003


Mot de l'éditeur :

Pour tenter de sauver son couple, Barbara part passer Noël avec son mari dans le nord de l'Angleterre dans une petite maison isolée. Victimes d'une tempête de neige, ils sont prisonniers de leur habitation, sans chauffage, sans électricité et sans vivres. Barbara découvre alors, caché sous une latte de parquet, un manuscrit dans lequel elle se plonge.

C'est l'histoire à peine romancée de la vie de l'ancienne propriétaire des lieux, Frances Gray. Une histoire faite de souffrances, de drames, de trahisons, et qui révèle un terrible secret. Qui aujourd'hui encore pourrait s'avérer dangereux...


Ma lecture :

J'avais déjà lu Charlotte Link avec son roman Les Roses de Guernesey, que j'avais plutôt bien aimé. Toujours dans ma lubie "maison", je partais donc confiante et enthousiaste... 

jeudi 7 novembre 2024

Le mystère de la maison aux trois ormes

Le mystère de la maison aux trois ormes,

Valentin Musso,
Ed. Seuil, 2023


Mot de l'éditeur :

Comment résoudre un meurtre si personne ne l’a commis ?

Le commissaire Forestier est appelé en urgence par Yves de Montalabert, un aristocrate qui a reçu des lettres de menace et craint pour sa vie. Le policier se rend chez lui, au cœur de la campagne normande, pour démasquer le corbeau. Mais à sa grande surprise il découvre que le comte a invité quatre personnalités à se joindre à eux : un jeune journaliste en vogue, la femme d’un riche industriel, un médecin des beaux quartiers et un général ayant l’oreille du pouvoir. Des convives bien sous tous rapports. Du moins en apparence…

Le soir même, le comte est assassiné brutalement dans son bureau, alors que porte et fenêtres sont verrouillées de l’intérieur. Qui plus est, tous les invités possèdent un alibi irréfutable. Confronté au plus déroutant des mystères de chambre close, Forestier prend l’affaire en main. Il ignore que cette énigme en cache une autre bien plus incroyable encore…

Avec ce roman à twists, Valentin Musso nous offre une intrigue aussi redoutable que ludique. Un suspense haletant, dont il serait criminel de révéler les multiples rebondissements.


Ma lecture :

Je profite encore de la lubie pour pousser la porte de la Maison aux trois ormes et découvrir Valentin Musso. Oui, le frère de. Et je me dis que ces deux frères ont dû en faire vivre, des folles histoires, à leurs bonhommes Playmobils quand ils étaient petits garçons !

Bref, mon ton est enthousiaste, à la hauteur de mon retour de lecture.

Tout commence comme dans un roman d'Agatha Christie : une vieille demeure, un huis clos, des invités huppés qui ne se connaissent pas, un hôte mystérieux, un feu de cheminée, un cadavre sur le tapis persan, ...  On se laisse bercer par cette ambiance cosy. Bercer et berner, oui ! Valentin Musso joue avec ses lecteurs, et la lecture est alors époustouflante. J'avoue avoir lancé un "mais quel petit con !" jubilatoire au premier twist du roman. Un twist magistral, d'ailleurs. Et si j'ai eu du mal à redémarrer après ce petit choc cérébral, le plaisir est vite revenu, les pages se sont tournées diablement vite.

Les twists foudroyants de l'auteur délimitent trois parties, trois genres de polars pour une seule énigme : découvrir par qui et pourquoi le Comte de Montalabert a été tué.
J'ai préféré la première, à l'ambiance Agatha Christie, et la dernière, qui m'a fait pensé, pour la relation entre le vieil écrivain et le jeune homme à "La vérité sur l'affaire Harry Québert".

Valentin Musso maîtrise tous les codes de tous les genres de polars et sait créer sa propre recette, innovante et merveilleuse pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.

Une belle découverte, donc !

dimanche 3 novembre 2024

La digue / La maison

Blackwater,

T2 : La digue,
T3 : La maison,

Michael McDowell,
Ed. Monsieur Toussaint Louverture, 2022


Mot de l'éditeur :

La maison
1928 à Perdido. Alors que le clan Caskey se déchire dans la guerre intestine et sans merci que se livrent Mary-Love et sa belle-fille, et tandis que d'autres crises - conjugales, économiques, existentielles - aux répercussions défiant l'imagination se profilent, dans les recoins sombres de la maison d'Elinor, la plus grande de la ville, les mauvais souvenirs rôdent et tissent, implacables, leurs toiles mortelles.

Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.


Ma lecture :

J'ai découvert la saga Blackwater en lisant le premier tome à sa sortie. Si j'avais aimé ce premier opus, je m'étais arrêtée là avec la ferme intention d'y revenir. Et me voici, toujours avec ma lubie maison puisque le titre du troisième tome est La maison... 

mardi 29 octobre 2024

Une maison sur l'eau

Une maison sur l'eau,

Emuna Elon,
Ed. Albi Michel, 2021


Mot de l'éditeur :

Yoel Blum, célèbre auteur israélien, se rend à Amsterdam, sa ville natale, pour assurer la promotion de son nouveau roman, et ce en dépit de la promesse qu'il avait faite à sa mère de ne jamais y retourner.

En visite au Musée historique juif, il voit un film d'archives où apparaît sa mère tenant un bébé qu'il ne reconnaît pas. Qui peut bien être cet enfant et pourquoi sa mère, aujourd'hui morte, ne lui en a-t-elle jamais parlé ?

Premier roman traduit en français d'Emuna Elon, écrivaine reconnue et primée en Israël, Une maison sur l'eau remonte le cours du passé et confronte le lecteur aux heures sombres d'Amsterdam, au fil d'un poignant voyage dans le temps et la mémoire.

Une réflexion inoubliable sur l'identité et les origines.


Ma lecture :

Dans ma lubie "maison", je suis tombée sur ce titre sur les étals d'une librairie. Le sujet, un secret autour de la  Seconde Guerre mondiale m'a immédiatement intéressée. 

jeudi 24 octobre 2024

La maison de la falaise

La maison de la falaise, 

Audrey Perri,
Ed. City, 2018


Mot de l'éditeur :

Dévastée par une récente rupture, Alma quitte Londres pour passer l'été chez sa grand-mère Mina, dans un petit village au bord de la mer. C'est là, dans la bibliothèque familiale, qu'elle découvre entre les pages d'un livre, une ancienne lettre.

Le courrier est adressé à son arrière-grand-mère, autrefois employée chez les Wilson, une famille habitant une grande maison du coin, battue par les embruns.

Qui est cette femme noyée dont la lettre parle avec tant de douleur ? Quel rôle a été joué par sa propre famille dans ce drame ?

Alma se lance sur les traces de Selina Wilson, une jeune femme qui a vécu dans les années 1910. Une femme éprise de liberté, refusant de se plier à un mariage arrangé.

Dans les méandres d'une histoire familiale tourmentée, Alma va découvrir un secret bouleversant.


Ma lecture :

Toujours dans ma lubie "maison", j'ai repêché ce roman aux allures de feel good et aux parfums des secrets de famille... 

mercredi 16 octobre 2024

La maison de poupée

La maison de poupée,

MJ Arlidge,
Ed. Les Escales, 2018


Mot de l'éditeur :

Une jeune femme se réveille dans une cave froide et sombre. Elle est seule et n'a pas la moindre idée de la façon dont elle s'est retrouvée là, ni de l'identité de son ravisseur. Et elle ignore encore que son cauchemar ne fait que commencer…

Pas très loin de là, le corps d'une autre femme est découvert sur une plage isolée. Sa disparition n'a jamais été déclarée à la police : sa famille qui recevait encore des textos de sa part n'avait aucune raison de s'inquiéter.

Pour la détective Helen Grace, il n'y a aucun doute : le monstre qui se cache derrière ce meurtre n'en est pas à son coup d'essai et a déjà tué. Elle a affaire à un prédateur pervers, intelligent et qui ne recule devant rien, et quelque part une femme est en danger de mort…


Ma lecture :

Grâce à ma lubie "maison", ce thriller est ressorti de ma PAL. La tranche avait eu le temps de jaunir, je vous laisse imaginer depuis combien de temps il végétait, coincé entre "Le club Jane Austen" et "La liste de mes envies". 

lundi 14 octobre 2024

Sweet home

Sweet home,

Nancy Guilbert,
Ed. Didier Jeunesse, 2024


Mot de l'éditeur :

Birdie et son frère ignorent ce que leur mère fuit, à bord du van dans lequel ils écument les routes d’Irlande. Ce qui est certain, c’est qu’ils n’iront pas plus loin : leur fidèle véhicule est tombé en panne et ils sont coincés au fin fond de la campagne. Quand un éleveur de chiens taciturne et son mystérieux petit-fils Siam leur offrent l’hospitalité, les coïncidences et les non-dits réveillent la méfiance de Birdie. Quels secrets cachent la mélancolie de sa mère ? Qui est vraiment Siam, ce garçon qui semble la comprendre mieux que personne ? En décidant de mener l’enquête, Birdie ne sait pas encore qu’elle n’a jamais été aussi proche d’une vérité qui pourrait bouleverser sa famille à tout jamais…
Dès 14 ans.


Dealer : SP Didier Jeunesse, merci !


Ma lecture :

Toujours dans ma lubie "maison" avec ce joli Sweet Home. Le van bleu au bord des côtes irlandaises m'a tout de suite tapé dans l'œil, vous l'imaginez bien.  

jeudi 10 octobre 2024

La maison de Bretagne

La maison de Bretagne,

Marie Sizun, 
Ed. Gallimard, 2022


Mot de l'éditeur :

Décidée à vendre la maison du Finistère, où depuis l’enfance, elle passait ses vacances en famille, parce que restée seule, elle n’en a plus l’usage, et surtout parce que les souvenirs qu’elle garde de ce temps sont loin d’être heureux, Claire prend un congé d’une semaine de son bureau parisien pour régler l’affaire. Elle se rend sur place en voiture un dimanche d’octobre. Arrivée chez elle, une bien mauvaise surprise l’attend. Son projet va en être bouleversé. Cela pourrait être le début d’un roman policier. Il n’en est rien ou presque. L’enquête à laquelle la narratrice se voit soumise n’est que prétexte à une remontée des souvenirs attachés à cette maison autrement dramatique pour elle.

Et si, à près de cinquante ans, elle faisait enfin le point sur elle-même et les siens ?

Dans La Maison de Bretagne, Marie Sizun reprend le fil de sa trajectoire littéraire et retrouve le thème dans lequel elle excelle : les histoires de famille. Il suffit d’une maison, lieu de souvenirs s’il en est, pour que le passé non réglé refasse surface. L’énigme d’une mère, l’absence d’un père, les rapports houleux avec une sœur, voici la manière vivante de ce livre. Mais comme son titre l’indique, c’est aussi une déclaration d’amour à la Bretagne, à ses ciels chahutés et sa lumière grandiose, à l’ambiance hors du temps de ce village du bout des terres, face à l’Océan, où le sentiment de familiarité se mêle à l’étrangeté due à une longue absence.


Ma lecture :

J'ai lu un roman de Marie Sizun il y a dix ans, Le père de la petite. J'étais contente de retrouver sa plume dans les embruns de mon cher Finistère... 

mardi 8 octobre 2024

Les maisons

Les maisons,

Fanny Britt,
Ed. Le Cheval d'août, 2015


Mot de l'éditeur :

Tessa, chanteuse classique convertie en courtière immobilière, vend des maisons et ne va pas bien. Elle élève trois fils qu’elle adore avec un homme qui la chérit. Dans trois jours, elle a rendez-vous avec Francis, un ancien amour qui n’a jamais guéri. Entre-temps, il y aura des visites de propriétés, des cabines d’essayage, des cours de natation, des ponts en bâtons de popsicle à livrer à l’expo-sciences de l’école, des étreintes dans la nuit, des deuils, des rappels de l’enfance, des fantômes, et la peur de vieillir dans l’amertume. Cesse-t-on un jour de désirer ce qu’on a désiré à vingt ans ?

Au confluent des Annie Dillard, Elisabeth Strout et Rachel Cusk, l’ample fresque des Maisons fouille les drames privés dans une époque d’insatisfaction et de conformisme. Derrière les portes closes sur des intérieurs encombrés par la solitude, on trouvera aussi l’amour des enfants et de l’architecture du quotidien. Tout ça se passe à Montréal.


Ma lecture :

Sorti tout droit d'une librairie québécoise, le roman de Fanny Britt sonde les désirs oubliés. 

lundi 7 octobre 2024

La Maison aux sortilèges

La Maison aux sortilèges,

Emilia Hart,
Ed. Les Escales, 2023


Mot de l'éditeur :

Trois femmes extraordinaires séparées par quatre siècles.

Un roman captivant sur la puissance des femmes et le pouvoir de la nature.

2019. Kate fuit Londres pour se réfugier dans une maison délabrée dont elle a hérité. Avec son lierre dégringolant et son jardin envahi par les mauvaises herbes, ce havre de paix la protège de son compagnon violent. Kate sent toutefois qu’un secret s’y tapit…

1942. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Violet est cloîtrée dans le grand domaine familial, étouffée par les conventions sociales. Elle vit avec le souvenir de sa mère, dont il ne lui reste qu’un mystérieux médaillon et une inscription étrange sur le mur de sa chambre.

1619. Altha connaît les secrets des plantes, savoir ancestral transmis de mère en fille. Nombreux sont les villageois à venir lui demander de l’aide. Pourtant, quand un fermier meurt piétiné par son troupeau, tous la pointent du doigt et l’accusent de sorcellerie.


Dealer : Dialogues, Morlaix,


Ma lecture : 

Toujours dans ma lubie des romans dont le titre comporte le mot "maison", c'est par hasard que je suis tombée sur celui d'Emila Hart. La couverture est tout à fait hypnotique et j'étais impatiente de pousser la porte de La maison aux sortilèges...  

La maison en question, Crows Beck,  réunit trois femmes, trois destins, trois époques. Et un seul combat. Kate, en 2019, fuit son mari violent. Dans les années 40, Violet subit la toute-puissance des hommes. Et en 1619, Altha use de ses pouvoirs de sorcière pour faire justice elle-même. La violence des hommes fait taire les femmes, les enferme, les détruit. 
Quelle est cette mystérieuse maison décrépie qui abrite la douleur des femmes ?

Dès les premières pages du roman, j'ai été emportée par la plume envoûtante et addictive d'Emilia Hart.
Son roman de compose d'un succession de chapitres vifs consacrés à chacune des héroïnes : Kate, Violet et Altha. Peu à peu leurs histoires et leurs destins se dessinent. J'ai beaucoup aimé la magie d'Altha, magie qui se transmet de générations en générations à coups d'ailes de corneilles.
L'autrice montre le pouvoir masculin, destructeur, et le pouvoir féminin, allié aux pouvoirs de la nature, libérateur.  La corneille vole d'un chapitre à l'autre et apporte son lot de mystères et de magie. L'ode à la nature est palpable et reste immuable face à la folie des hommes, siècles après siècles.

Un roman étonnant qui brille par la force de ses thèmes (maternité, féminisme, sororité, violence des hommes, sorcellerie) et de ses personnages.
Un coup de cœur, assurément !

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