Les quatre filles du docteur March,
Louisa May Alcott,Ed. Gallmeister, 2020
(Publication USA : 1868)
Mot de l'éditeur :
Dans une petite ville du Massachussetts, durant la guerre de Sécession, une famille modeste, quatre jeunes soeurs et leur mère, guette avec inquiétude chaque lettre du père parti au front. Mais rien ne peut arrêter la jeunesse, et la vie continue à façonner les destinées de Meg, l'aînée pragmatique et conformiste, Amy la frivole, Jo, la romancière en herbe et féministe avant l'heure, et la douce Beth, à la santé fragile. De l'enfance à l'âge adulte, confrontées à la découverte de soi, elles partagent une joie de vivre débordante apprenant la sororité, l'amitié mais aussi le sacrifice. Ensemble, ces quatre adolescentes impétueuses sauront réclamer à ce monde bien plus qu'il ne semble pouvoir leur offrir. Un des romans préférés des américains, un classique pour tous les âges.
Dealer : Livres in room, Saint-Pol-de-Léon (29)
Ma lecture :
Je m'étais offert ce roman la vieille des fermetures des librairies pendant le Covid. J'ai mis un peu de temps à relever ce défi, n'est-ce pas ? C'est un roman un roman culte américain dont j'avais adoré, enfant, la série animée que proposait le Club Dorothée. Je crois que j'avais un peu peur de briser le charme que j'avais mis autour de ce roman.
Dès les premières pages, j'ai retrouvé l'ambiance chaleureuse de la série animée. Ces quatre sœurs unies dans l'enfance et l'adolescence autour du piano et de leur mère. Elles animent la maisonnée pendant l'absence de leur père, parti sur le front de la guerre de Sécession en tant qu'aumônier. Meg, Beth, Jo, Amy, toutes ont leur caractère, leur fougue, leurs aspirations, leurs défauts, leurs qualités mais toutes vibrent, malgré les disputes, pour leur famille.
Dans la seconde partie du roman, nous avons quitté l'enfance et découvrons ces quatre sœurs au seuil du monde adulte. Meg se marie et devient maman. Jo écrit dans des magazines et journaux, en essuyant refus et félicitations. Une écrivaine est en train de naître et par là, Louisa May Alcott lui offre ses traits. Amy va finir par ouvrir son cœur à un jeune homme bien connu de la famille. Quant à Beth... Elle apporte de la tragédie au roman en succombant à sa santé fragile. Là encore, Louisa May Alcott plonge dans sa propre vie pour encrer le drame de la perte de sa sœur.
Bref, j'ai aimé redécouvrir ces quatre sœurs bien campées. Chaque chapitre est presque une histoire à part entière : certaines étaient plus intéressantes, d'autres plus longuettes. Je suis contente d'avoir embarqué dans le Massachusetts de la Guerre de Sécession et avoir rencontré une écrivaine et des personnages plus modernes que leur époque.
Et, dernière chose, j'ai toujours adoré prononcer Louisa May Alcott : ça en jette un max !
Et vous, quel classique avez-vous envie de (re)lire ?

Avis des lecteurs:
Et vous, qu'en pensez-vous ?