Mauvaise fille,
Justine Lévy,
Ed. Stock, 2009
Mot de l'éditeur :
Le troisième roman de Justine Lévy aurait pu s’appeler La Concordance des temps. Tandis que Louise va mettre au monde son premier enfant, Alice, sa mère, se meurt. Elle aurait pu choisir un autre titre encore : Une fille à l’endroit, une mère à l’envers. Quand Louise va annoncer la naissance prochaine de sa fille Angèle à sa mère, recluse dans une chambre d’hôpital, l’impossible Alice se montre catégorique et lui affirme qu’elle se trompe. Une petite fille ne peut pas être enceinte. Pour Alice, Louise n’a pas grandi. Elle est le fruit d’un amour de jeunesse qui n’aura pas duré mais dont le père de Louise lui-même ne s’est sans doute jamais consolé. Si Louise a grandi, Alice n’est plus aimée.
Quand, après la disparition de sa mère, Louise retrouve son répertoire, elle comprend peu à peu qu’hormis les souvenirs indélébiles, ce carnet confus et sentimental est la seule chose qui va lui rester. À elle de recomposer la vie fracassée de cette femme au moment où elle doit envisager le présent et l’avenir de sa petite Angèle.
Un beau roman sur... Un beau uroman sur quoi ? Sur les femmes, toutes générations confondues, sur le passage de la femme enfant à la femme maman.
Louise est enceinte et sa grossesse se poursuit alors que la maladie de sa mère l'emporte peu à peu. A mesure que l'enfant en elle grandit, sa mère décline. Louise est tiraillée entre être la petite fille triste au chevet de sa maman et être cette femme enceinte resplendissante de bonheur. A la mort de sa mère et à la naissance de sa fille, Angèle, elle doit faire son deuil et devenir mère à son tour.
Un roman émouvant, simple, beau.
RépondreSupprimerOh oui très beau comme livre!
et moi j'aime bien l'autofiction, comme Rien de grave ^^
RépondreSupprimerIl me tente bien celui-la ! Je l'ajoute dans ma LAL
RépondreSupprimerJe ne suis pas tentée par cet auteur qui aurait eu du mal à se faire un nom sans son père, et je ne raffole pas de l'autofiction en général.
RépondreSupprimerJ'ai bien envie de le lire, j'avais bien aimé 'rien de grave'.
RépondreSupprimerPas fan de Justine Lévy ni des autofictions en général, échaudée par Rien du tout je passe mon tour !!!