mardi 26 février 2008

Ni d'Eve ni d'Adam

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Ni d'Eve ni d'Adam,
Amélie Nothomb,
Ed. Albin Michel, 2007


L'avis de la Fnac :
Ça y est, le Nothomb nouveau est arrivé, comme chaque année pour la rentrée littéraire ! Cette fois, c’est plutôt une bonne nouvelle, avec un roman qui prend pour cadre le Japon, pays de cœur d’Amélie Nothomb, dont elle a déjà si bien parlé dans son best-seller Stupeur et Tremblements.
Ici, la narratrice entreprend de donner des cours de français à des Japonais dans l’espoir de mieux maîtriser… la langue nippone. Et voilà le tonique Rinri qui pointe son joli minois et entend progresser en français aux côtés d’une professeure compétente...
Rinri ? C’est un étudiant un peu loser qui a raté son entrée dans les plus prestigieuses universités japonaises et qui est un le rejeton de la haute bourgeoisie tokyoïte. C’est surtout un jeune homme avec qui le dialogue des cultures s’établira… jusqu’à la relation sentimentale, avec son lot de conventions sociales délirantes, entre une mémorable présentation de la professeur à la belle famille et quelques quiproquos drolatiques.
Un excellent roman, théâtral et fantasque, comme seule Amélie Nothomb sait les faire.




Amélie, Améli, Amélie...
J'en ai déjà parlé ici, pour raconter ma petite rencontre avec elle [ Clic, clic ]
Ni d'Eve di d'Adam est son dernier roman, à qui on a d'ailleurs décerné le Prix de Flore.
Et, si on peut dire qu'Amélie Nothomb a deux styles de romans : l'autobiographie très moi-moi-moi et le récit très bizarre,  celui-ci est dans la section moi-moi-moi. Et c'est le style que j'aime le moins car on la retrouve égocentrique, et c'est ça qui fait à la fois son charme et son défaut qui énerve.
Ici, elle raconte son histoire d'amour avec un Japonais. Pour ceux qui ont suivi les périples d'Amélie, elle a passé son enface au Japon, puis y est retournée jeune fille (voir Stupeur et tremblements). Histoire d'amour, le mot est grand. Mais c'est de ça dont il s'agit, son histoire d'amour pour le Japon d'abord, puis une tentative d'élan amoureux envers le jeune Rinri.
Roman plat qui se lit, certes, comme on boit du p'tit lait. Mais voilà, c'est du Amélie Nothomb !
La mégalomanie au sommet de sa splendeur !
Et mon drame, c'est de ne toujours pas arriver à me décider si je l'aime ou pas... Ses défauts sont séducteurs, et c'est là tout le mal qu'elle peut faire à ses nombreux lecteurs...
A conseiller quand même ;).

Avis des lecteurs:

  1. Je viens de la finir, et suis assez d'accord avec toi. Bon mais assez plat. L'autobio n'est pas le meilleur cru d'Amélie Nothomb !

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  2. Moi, c'est décidé depuis longtemps, j'adore Amélie Nothomb. Je n'ai pas lu les 2 derniers, j'attends impatiemment qu'ils sortent en poche.
    D'accord pour dire qu'il y en a des meilleurs que d'autres. Et même si elle parle beaucoup d'elle, dans "elle", il y a toujours un peu, voire beaucoup de nous !

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  3. Je n'ai encore jamais rien lu d'elle, il va falloir que je remédie à ça !!! J'ai encore pas mal de bouquin à t'emprunter ! hihi

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  4. Bonjour,
    Je découvre ton blog grâce à la pub que une liste de diffusion et il est très bien.
    Je n'aime pas particulièrement l'oeuvre d'Amélie Nothomb. J'ai apprécié "Stupeur et tremblements", un peu moins "Ni d'Eve ni d'Adam" car trop nombriliste.

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  5. C'est sûr qu'Amélie Nothomb est quand même hyper égocentrique. J'ai aussi du mal à savoir si je l'aime bien ou pas. Stupeur et tremblements m'a bien plu mais j'ai eu beaucoup de mal avec Biographie de la faim. Je vais tenter le dernier... mais quand il sera sorti en poche !

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