mercredi 6 avril 2016

Silo

prix des lecteurs livre de poche 2016 avis chronique critique Silo Howey
Silo,
Hugh Howey,
Ed. Actes Sud, 2013
Ed. Livre de Poche, 2016
740 pages


Mot de l'éditeur :
Dans un monde postapocalyptique, quelques milliers de survivants vivent dans un silo souterrain de 144 étages. Presque tout y est interdit ou contrôlé, y compris les naissances. Ceux qui enfreignent la loi sont expulsés en dehors du silo, où l’air est toxique. Avant de mourir, ils doivent nettoyer les capteurs qui retransmettent des images brouillées du monde extérieur sur un écran géant. Mais certains commencent à douter de ce qui se passe réellement dehors.




Ma lecture :
Construisons un énorme silo souterrain, du genre à 144 étages. Mettons-y des gens. Contrôlons tout et voyons ! Gare à celui qui ne fera même qu'imaginer ce qu'il y a dehors : il y sera expulsé et mourra sous l'air toxique qui règne en dehors du silo. Dans cette ère, les machines, la science a pris le dessus sur l'homme qui est alors soumis au système confiné du silo.Tout ceci fleure bon 1984, d'Orwell, ce qui m'a mis fort en appétit.
Mais qu'y a-t-il vraiment dehors ? Certains parviennent, en secret, à penser, imaginer, comploter à propos d'un autre dehors. Ce dehors, ils ne le voient que par une immense fenêtre, qui est en fait un écran qui transmet des images de capteurs situés sur la partie supérieure du silo. Est-il réel ?
Et pourquoi doivent-ils vivre dans ce foutu silo où tout est contrôlé, les échanges entre les hommes lents et difficiles ? Le courrier transmis par porteurs ou les e-mails sont très chers, un seul escalier central permet de descendre ou de monter les étages, les naissances/adoptions sont voués à une loterie, ...
Alors certains, Allison, Holston, Juliette et d'autres cherchent des indices, trouvent des preuves, et inévitablement, se retrouvent expulsés sous l'air toxique. Avant de mourir, ils doivent nettoyer les capteurs pour rendre une image nette sur l'écran de contrôle. Pourquoi le faire puisqu'ils sont de toutes façons condamnés ?
Une fable puissante, une dystopie*, qui montre que dans un monde régi par la technologie, l'humain peut encore résister. Et la résistance, est la seule force de l'homme dans tout ça. Une fable à méditer qui redonne espoir et foi à notre monde actuel, lui aussi, en défaillance.



Anne-Laure n'a pas accroché

http://bibliza.blogspot.fr/p/prix-des-lecteurs-2016.html





Un très bon point pour ma première lecture d'Avril !



* Dystopie :

Après l'Uchronie du Maître du Haut-Chateau, voici un nouveau vocable typiquement SF.
Une dystopie, également appelée contre-utopie, est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. Une dystopie peut également être considérée comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. L'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque.(Wikipedia)

Je ne connaissais pas ce terme, mais la définition me plaît ! J'essayerai d'en lire d'autres, abordables à mon faible niveau de SF :)

Avis des lecteurs:

  1. Coucou !
    Je suis en plein dedans et j'avoue qu'à 60% quasiment j'ai beaucoup de mal avec cette lecture qui pourtant était celle qui me faisait le plus envie dans la sélection d'avril...

    RépondreSupprimer

Suivantes Précédentes Accueil