samedi 31 mai 2008

Dans le café de la jeunesse perdue

Dans le café de le jeunesse perdue,
Patrick Modiano,
Ed. Gallimard, 2007


Mot de l'éditeur :
Au début des années 1960, aux balbutiements du futur situationnisme, la bohème littéraire et étudiante se retrouve au « Condé », un café de l’Odéon. Parmi les habitués, les quatre narrateurs du roman : un étudiant des Mines, un ancien des RG, une certaine Youki, alias Jacqueline Delanque, et Roland, jeune apprenti écrivain. Dans la première séquence, l’étudiant des Mines se souvient de la vie au « Condé » et décrit minutieusement les apparitions de Louki, jeune femme de 22 ans apparemment sans attache, qui lui donne l’impression de vouloir faire « peau neuve ». Dans la deuxième, Caisley, l’ancien des RG, mène l’enquête : le mari de Louki, Jean-Pierre Choureau, l’a chargé de la retrouver. Il découvre son enfance, aux abords du Moulin-Rouge où travaillait sa mère. Troisième partie : Louki prend la parole et se souvient de son enfance, de ses fugues, des bars interlopes du XVIIIe… Elle évoque les hommes qui l’ont aimée : Jean-Pierre Choureau, Roland, Guy de Veer l’ésotériste qui lui a fait connaître la figure de « Louise du Néant » à laquelle elle s’identifie. Dernière partie : Roland se rappelle sa rencontre avec Youki et leur amour. Jeune homme passionné par l’« éternel retour » et qui écrit un essai sur les « zones neutres », il flotte, comme Louki, et croit pouvoir la rejoindre dans ses pensées. Mais elle lui échappe comme à tous les autres… Jusqu’au jour où il apprend, au « Condé », que Louki s’est défenestrée… À travers le passionnant portrait kaléidoscopique d’une jeune femme à l’enfance déchirée et la peinture précise du Paris des années 1960, Dans le café de la jeunesse perdue laisse une impression tenace de poésie autant que d’insituable malaise. Une sensation étrange, qui prend le lecteur à la gorge.


Quand on commence un roman de Modiano, on sait d'avance qu'on n'y trouvera pas d'action trépidante. Mais après quelques pages, on retrouve le charme de l'auteur. C'est le Paris de la nuit, de d'années d'après-guerre aux années soixante. La temporalité n'a plus vraiment guère de sens. On imagine le bvrouillard dans les rues sombres, les cols des impers relevés, les Borsalinos, les vieilles affiches, le vieux Paris, ...
Modiano, c'est les archives de la ville de Paris à lui tout seul. Les rues, les cafés, les boutiques, les quartiers, leurs habitants : rien n'a de secret pour lui.
Ce qui est magique, avec Modiano, c'est que rien n'est ennuyeux quand il nous promène dans ce Paris sans âge.
Sûr, j'ai toujours plaisir à retrouver ce délectable univers modianesque !

jeudi 29 mai 2008

Concours d'Assistant Qualifié de conservation


Hier et aujourd'hui se déroulait le concours tant attendu d'assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques, catégorie B. Il y avait beaucoup de monde à plancher, et peu de places (10 dans ma catégorie).
Les épreuves étaient d'un niveau correct, il faut l'avouer mais...je ne pense pas, hélas, faire partie des 10...
Il y avait cette ambiance de concours indéfinissable où chacun cache sa tension avec de l'humour.
C'était rigolo de voir d'anciens camarades de Deust, de lycée ou de travail, de voir ce qu'ils deviennent, ...
Voir aussi des professionnels qui occuppent des postes d'agents qui passent le concours à vos côtés, au même niveau pour évoluer, ...
Bref, c'est une ambiance motivante !


Les photos, que j'explique...
La première est ce qu'on voit quand on entre dans la salle. ca fait un peu peur quand même !
La deuxième, est ma petite table avec mon plumier rempli de gris-gris supposés me rassurer et mon stylo magique Le Petit Prince.

Ci-joint, en PDF les épreuves du concours.
Je précise donc Concours Externe, spécialité Bibliothèque.
[ clic, clic ]

mardi 27 mai 2008

Excuses parisiennes : les cimetières parisiennes


Pendant mon séjour parisien, j'ai visité les trois plus importants cimetières : Lachaise, Montmartre et Montparnasse. Non, je ne mettrai pas ici les sépultures de Dalida ou Jim Morisson, mais celles d'écrivains ou hommes de lettres en général.









Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom


Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom


Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

[ Liberté, 1942 ]















Les frères Goncourt....
Ecrivains au temps de Zola, leurs romans ne sont pas restés dans l'Histoire. Par contre eux restent célèbres à jamais grâce au Prix Goncourt !


























Zola par contre est resté dans l'Histoire ! Par son célèbre J'accuse publié dans le journal  L'Aurore en faveur de Dreyffus.
Puis par ses romans naturalistes, dont la longue série des Rougon-Macquart.



La curée
Le ventre de Paris
Nana
L'assomoir
Germinal
La bête humaine
(pour ne citer que les plus connus)

















Le romantique Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle.




Le Rouge et le Noir
La Chartreuse de Parme





















Une femme dans ce panthéon littéraire : la ténébreuse Colette.


La série des Claudine
Le blé en herbe
Chéri
Sido













Figures emblématiques de la Renaissance du XIIème siècle, Héloïse et Abélard sont ces deux amants à l'histoire impossible.
Abelard, professeur de théologie s'éprend de la jeune Héloise, son élève. Elle tombe enceinte et doit se marier, en secret avec Abelard, soius ordre de son oncle Fulbert, puis est envoyée dans un couvent où elle passera la majeure partie de sa vie. Mais de là, elle entretiendra une correspondace jugée érotique avec Abélard. Découvert, il sera alors émasculé, ce qui a fait grand scandale à l'époque.
On oublie trop souvent que Pierre Abélard était un grand philosophe et théoligien. Ses amours ont fait trop d'ombre à sa véritable vocation.













Baudelaire a une tombe régulièrement visitée et entretenue. Je le p récise car ce n'est pas le cas de tous les poètes !
Baudelaire, c'est avant tout Le Spleen, publié dans Les fleurs du mal.





Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
[ L'albatros ]














Voilà une tombe oubliée et mal entretenue : celle d'Apollinaire ! Si j'avais su, j'aurai apporté quelquechose !
Ah mon cher Guillaume Apollinaire !






J'ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps Brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends

[ L'Adieu ]














Sépulture assez sale, elle ne frappe pas au premier coup d'oeil, mais c'est celle de la famille Hachette, dont Louis Hachette, le célèbre éditeur.
Egalement fondateur de ce qu'on appelle les Relay H dans les gares.
Il a publié, au départ sous la contrainte d'Eugène de Ségur les histoires de la Comtesse de Ségur. Grâce à ça, Hachette et de Ségur ont eu leurs premièrs heures de gloire !












Et enfin, les sépultures de Jean de La Fontaine et de Molière. Ils sont "enterrés" ensembles en fait. Ce n'est que depuis 1817 qu'ils sont au cimetière du Père Lachaise. Leurs cimetitères initiaux ont dû fermer après la Révolution et on les a transférés là au lieu, fort heureusement, de les entreposer avec d'autres dans les catacombes.
La Fontaine est célèbre par ses fables qu'on apprend dès le plus jeune âge. On en compte 243 !
Molière, l'homme de théâtre auteur de comédies comme Les précieuses ridicules, L'école des femmes, ... Assez méconnu en son temps il fait partie, aujourd'hui, du patrimoine littéraire français !

Des nouvelles de...Arthur Rimbaud


À 16 ans, le futur poète donne un article à un journal de Charleville. On vient de le retrouver, cent trente-huit ans après sa publication.
» Le texte intégral publié en 1870 : «Le rêve de Bismarck (Fantaisie)»
» Pour Jean-Jacques Lefrère, la question d'un faux ne se pose pas.
Rimbaud journaliste ? L'hypothèse a longtemps chatouillé la curiosité des fins connaisseurs du poète. La réponse serait positive. Oui, Rimbaud se serait bien essayé au journalisme. Il n'avait que 16 ans et, délaissant le vers pour la prose, troussa en une cinquantaine de lignes un texte intitulé «Le Rêve de Bismarck» qu'il signa sous le nom de plume de Jean Baudry. L'article fut publié le 25 novembre 1870 dans l'éphémère quotidien local Le Progrès des Ardennes dont on vient de retrouver un exemplaire chez un bouquiniste de Charleville. Ce texte, premier inédit du poète exhumé depuis soixante ans, fait déjà couler beaucoup d'encre au pays rimbaldien tourneboulé par cette mise au jour.
On doit la découverte à un réalisateur de documentaire, Patrick Taliercio, venu tourner un long-métrage sur les traces de Rimbaud. En avril dernier, le jeune homme entame son deuxième séjour dans la ville natale du poète. Il projette de faire un film sur la seconde fugue d'Arthur Rimbaud, en 1870, entre Charleville et Charleroi. L'homme a tout lu concernant son héros. Pour l'heure, il s'intéresse à la guerre de 1870 dans les Ardennes et furète chez les bouquinistes. L'un deux, François Quinart, sort alors trois exemplaires du Progrès des Ardennes qu'il conserve depuis deux ans dans sa boutique. L'un des trois numéros attire son attention. Il est déchiré mais va ! l'affaire est conclue pour une trentaine d'euros.
«Ces journaux n'ont jamais intéressé personne, reconnaît aujourd'hui le bouquiniste. Je les avais moi-même récupérés auprès d'une cliente qui venait de me proposer des livres. Elle avait des vieux papiers dans le coffre de sa voiture et voulait les emmener à la déchetterie. J'ai tout récupéré. Par habitude. Je savais que Rimbaud avait peut-être écrit pour Le Progrès mais je ne me souvenais plus du nom de Baudry.» Patrick Taliercio, lui, le connaissait bien, ce pseudonyme que Rimbaud aurait emprunté au titre d'un drame écrit par Auguste Vacquerie. Le réalisateur avait dans ses mains la pièce qui manquait au puzzle s'esquissant depuis bon nombre d'années.

Le mystérieux Baudry
Plusieurs indices laissent en effet subodorer que l'adolescent caressa l'idée première d'être journaliste. Son ami Delahaye avait lui même affirmé que Rimbaud avait envoyé des textes au directeur du Progrès des Ardennes en utilisant le pseudonyme de Jean Baudry. Une lettre de Jacoby, le directeur de ce quotidien contestataire, adressée à ce mystérieux Baudry, lui enjoint même de cesser de lui envoyer des vers qui ne paraîtront pas. Il lui demande des articles d'actualité et ayant une utilité immédiate» . Il ne croyait pas si bien dire.
Le 31 décembre, le bombardement allemand de Charleville détruisait une grande partie de la ville et l'imprimerie du Progrès des Ardennes avec. Depuis cent trente-huit ans, le temps a fait le reste et il demeure très peu d'exemplaires en circulation. «Nous ne possédons qu'une collection très lacunaire d'une quinzaine de numéros» confirme Gérard Martin, le directeur de la bibliothèque municipale qui caresse un rêve pénétrant : celui de voir Patrick Taliercio répondre à l'offre de vente qu'il lui a faite pour que cet inédit rejoigne les collections de Charleville.

Dans la ville de Rimbaud, personne ne doute de l'importance de la découverte. L'épisode malheureux de «La Chasse spirituelle», mythique manuscrit perdu que le critique littéraire Pascal Pia prétendait avoir retrouvé en 1949 alors qu'il l'avait entièrement fabriqué, est un très lointain souvenir. Les spécialistes se frottent les mains, l'appétit aiguisé, à l'image de Jean-Jacques Lefrère : «D'autres textes en prose ou en vers de Rimbaud attendent peut-être d'être exhumés dans ce périodique. L'espoir peut être dans quelque obscur grenier des Ardennes. Une faible lueur, assurément, mais sait-on jamais ? Si quelque habitant de Charleville, de Mézières ou de Fumay conserve quelques exemplaires du Progrès des Ardennes avec un texte signé “Arthur Rimbaud” ou même “Jean Baudry”, je lui offrirais volontiers un verre…» À la santé de Bismarck.

Françoise Dargent
22/05/2008
Le Figaro


Ah je trouve cette nouvelle extraordinaire ! C'est incroyable de retrouver des documents écrits par des artistes longtemps après leur mort. Bon, celui-là ne remet rien en question à propos de Rimbaud, mais c'est un trésor !
Quand j'ai vu ça hier dans le journal, j'étais contente ! :)
Ah ce Rimbaud, quand même...enfin, Baudry, devrais-je dire !

lundi 26 mai 2008

Norbert le mouton



Norbert le mouton,
Gary Northfield,
ED. Actes Sud, 2008


Mot de l'éditeur :
La vie n'est pas drôle tous les jours pour Norbert et ses congénères de la ferme, confrontés aux intempéries, aux abeilles, aux chutes d'arbre, aux taureaux furieux et aux animations stupides (comme ce concours de la plus belle coiffure). Mais Norbert a du caractère, de la répartie et le sens des initiatives. Il est la star incontestée de cette comédie agricole où les activités les plus banales deviennent prétextes à des gags irrésistibles.
Suite d'histoires courtes menées tambour battant, voici une comédie agricole où les activités les plus banales (brouter, changer de pré, voir passer les saisons) sont prétextes à des gags irrésistibles. Après avoir lu cet album, vous ne regarderez plus jamais les moutons de la même façon !
Le Britannique Gary Northfield obtient un diplôme en illustration au Harrow Collège en 1992 et se lance dans l'auto-édition de bandes dessinées, parmi lesquelles Great !, A Little Box of Comics et Stupidmonsters. Sous le nom de Derek the sheep, Norbert le mouton est une série vedette de l'hebdomadaire The Beano depuis 2003.




J'ai emprunté cette BD car j'avais un hamster que j'avais appelé Norbert le Hamster (enfin, pour être précise dans ma petite histoire, il est mort deux jours après cet emprunt...). Et puis la BD était là, toute neuve, toute propre sur son présentoir en ne demandant qu'à être prise !
Ce sont des petites histoires autour de Norbert, un mouton de pâturage. C'est assez drôle, c'est vrai, mais je n'ai pas spécialement accroché. Les histoires sont peut-être un peu trop longues ? Je suis habituée au BD humoristiques où les histoires ne font qu'une à deux pages, donc l'humour prend plus vite. Il y a des situations cocasses, du second degré, ...
Et puis Norbert a une tête sympa, quand même !
A conseiller aux amoureux de la BD !

samedi 24 mai 2008

Excuses parisiennes

 



Chers lecteurs,

Désolée de ne pas avoir alimenté ce blog pendant près d'une semaine, mais j'étais en vacances à Paris. Semaine très chargée et riche en émotions mais j'ai pensé à vous !
Dans cette article, je parlerai de la BNF et des Bouquinistes.
Et dans un autre, je mettrai des photos du Musée Grévin ;) puis dans un dernier, des photos des cimétières.











La Bibliothèque nationale de France (BnF) est la plus importante bibliothèque de France. Elle a le statut d'établissement public. Ses activités sont réparties sur différents sites, dont le principal est la bibliothèque du site François-Mitterrand, située dans le 13e arrondissement de Paris, sur la rive gauche de la Seine.
Elle conserve dans ses locaux des collections estimées à 13 millions de livres et d'imprimés mais elle est également de plus en plus connue pour ses bibliothèques numériques, d'abord Gallica, et désormais Europeana. Les documents mis en ligne sont pour la plupart en mode image, mais le mode texte est plus présent, notamment sur Europeana. C'est l'une des bibliothèques les plus importantes au monde.

[ Source : Wikipedia ]
@ BNF



Il n'est pas d'amoureux des livres qui n'ait arpenté les quais de Seine, les yeux rivés dans les caissons verts des bouquinistes... Le terme vient du flamand "boeckjîn" signifiant petit livre.
A la recherche d'un ouvrage précis, comptant sur le hasard pour dégoter un petit trésor, ou par simple curiosité, ils sont nombreux, habitués ou occasionnels à venir flâner, rêver devant les livres, affiches, dessins, gravures et disques... Il fut un temps où l'on trouvait des collections entières confisquées au clergé ou à la noblesse...
Véritable institution, les bouquinistes ont fait leur apparition au milieu du XVIème siècle, assimilés alors à des receleurs, voire des voleurs, transportant leurs livres dans des charrettes à bois et faisant circuler des pamphlets interdits...
Dès le milieu du XVIIIème siècle, ils sont installés sur le quai des orfèvres et dans l'île de la Cité mais ce n'est qu'après la Révolution que réellement les bouquinistes obtiennent une reconnaissance officielle de leur métier.
Les transformations de Paris entreprises par le Baron Haussmann menaçant leur existence, un décret leur donne définitivement droit de Cité en 1859, et en 1891 ils peuvent sceller leurs caissons de livres sur les parapets des quais de Seine... Joliment appelés les "Marchands d'esprit", les bouquinistes font aujourd'hui partie du paysage parisien. A la fin du XVIIIème siècle on en comptait quelques 300, ils n'étaient plus que 68 en 1857...

Aujourd'hui on en recense 250 ; leur réalité quotidienne est moins idyllique qu'on pourrait le penser : la réglementation est stricte, elle leur impose d'être présent au moins 4 jours par semaine quelques soient les conditions météorologiques. L'espace entre les boites ainsi que leur contenu est également réglementé pour éviter les marchands du temple et leurs "souvenirs de Paris"...



Ah le Paris des livres est fabuleux ! J'aurai aimé en profiter plus, mais...manque de temps !

samedi 17 mai 2008

Le rasoir d'Ockham


Le rasoir d'Ockham,
Henri Loevenbruck,
Ed. Flammarion, 2008



Mot de l'éditeur :
Des meurtres en série. Une secte sanguinaire surgie du passé. Six pages mystérieusement disparues d'un célèbre manuscrit du XIIIe siècle.
Ari Mackenzie, analyste atypique et controversé des Renseignements généraux, est confronté à la plus extraordinaire et la plus violente affaire de sa carrière. Dans l'ombre, un groupe occulte est prêt à tout pour redécouvrir le secret des pages manquantes du célèbre carnet de Villard de Honnecourt. Ari saura-t-il arrêter ces fanatiques sans scrupule avant qu'ils ne mettent en place leur sinistre dessein ?
Écrivain, scénariste et parolier, traduit dans plus de quinze pays, Henri Loevenbruck, a publié dix romans, allant du fantastique au thriller d'investigation.










J'avais entendu parler d'Henri Loevenbruck mais je ne l'avais jamais lu ! Et puis il y  a quelques jours, il trônait, flambant neuf sur un présentoir de ma bibliothèque de quartier. Alors ni une, ni deux : le voilà emprunté sur ma carte !
Et le roman en lui-même, j'ai bien aimé ! Un peu de mal à démarrer, mais une fois que c'est parti, c'est parti ! Un thriller ésotérique ayant pour trame de fond un groupe neo-nazi cherchant à retrouver l'origine pure de la race aryenne. Et cet univers caché sous la Terre serait gardé par six gardiens de six pages du carnet de Villard de Honnecourt. Six gardiens assassinés les uns après les autres. Que cachent ces pages du carnet ? Mènent-elles à une chasse au trésor ? Mais quel trésor ?
Je vous laisse le lire pour découvrir ces réponses ! Je vous garantis que vous passerez un bon moment !

jeudi 8 mai 2008

Une pièce montée




Une pièce montée
,
Blandine Le Callet,
Ed. Stock, 2006



Mot de l'éditeur :

Une pièce montée a pour toile de fond un mariage à la campagne dans la bourgeoisie de province. Chaque chapitre, centré sur un des personnages de la fête, raconte une histoire qui prend place dans l'album de famille. De la demoiselle d'honneur confrontée à l'injustice au collègue dragueur invétéré, ou à la tante excentrique en quête d'amour, de la grand-mère indigne à la mariée au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs défilent à travers des scènes drôles, cocasses ou attendrissantes. On passe sans cesse du rire aux larmes. Les masques tombent et les secrets de famille éclatent. Blandine Le Callet nous entraîne à travers une galerie de portraits justes et émouvants. Elle nous plonge au coeur de situations fortes en émotions aux dialogues drôles et percutants. De véritables tranches de vie.








Je n'ai pas directement choisi ce roman, je l'ai eu lors du Swap de Printemps. Mais il est bien tombé, mon mariage commençant à approcher !
Dans ce roman, on a à faire avec neuf personnages présents au mariage : une nièce, la grand-mère, le marié, la soeur, la mariée, ... On a donc neuf points de vues différents. L'histoire commence pendant le trajet des invités jusqu'à l'église et se termine au bal. On a donc toute la journée du mariage vu par plusieurs yeux.
C'est rigolo à lire, absolument pas mièvre comme on aurait pu s'y attendre. Chaque chapitre est différent.
A lire avant et après le mariage ! ;)
Merci Sylviane !

mercredi 7 mai 2008

Expositions dans les bibliothèques



Hier, j'ai été dans ma bibliothèque de quartier, et je suis tombée en admiration devant ça. Mettre la nature au coeur des livres. J'ai trouvé ça très frais, très poétique : superbe ! Je n'avais que mon téléphone sur moi, donc les photos ne sont pas de très bonne qualité. Je vais essayer d'y retourner pour faire une photo avec mon numérique, ce sera mieux, et j'en ferai même mon wallpaper !










En fait ces décors ont été mis en place à l'occasion des P'tits Bouquineurs, et dans cette bibliothèque, c'est l'univers de l'auteur jeunesse Thierry Lenain qui a été mis en scène.
C'est temporire, mais on voit les bibliothèques d'un autre oeil. On voit également une chambre de petite fille et un petit salon.
Très blle initiative en tout cas !

Profitez donc de ce moment, les Rennais, pour visiter votre bibliothèque de quartier !

dimanche 4 mai 2008

PS : I love you


J'avais lu le roman pour voir le film après. J'avais très bien aimé le livre, mais le film, quelle déception ! C'est une pâle adaptation qui change le décor (ce n'est plus Dublin mais New York), qui change les personalités des personnages, qui en oublie d'autres, ... A déconseiller à ceux qui ont lu le livre !
Les scènes les plus drôles sont passées à la trappe, on ne ressent pas assez l'absence de Gerry et la douleur d'Holly. Le film ne creuse pas les thèmes abordés. Bref, une déception !
Par contre, je l'ai vu avec le livre en tête, alors mon point de vue était pipé dès le départ. Le film en lui-même a eu de bonnes critiques, mais je n'arrive pas à les partager....




PS : I love you, Cecilia Ahern, 2007

Veuve, mais pas trop….
Holly Kennedy, qui n’a pas encore trente ans, vient de perdre son mari Gerry d’une tumeur au cerveau. Le chagrin l’anéantit. Elle croit son existence terminée. Mais avant de disparaître, Gerry a laissé dix enveloppes cachetées à son intention, avec ordre d’en ouvrir une le premier de chaque mois. Chacun de ces messages contient une consigne à mettre immédiatement en application. Futiles, incongrus, pragmatiques, sages, ou apparemment déraisonnables, ces conseils, dictés par l’amour, vont aider Holly à surmonter peu à peu son deuil et à repartir d’un bon pied dans la vie.
Epaulée par se famille, ses amies, Holly va suivre point par point la liste de conseils de Gerry, sécher ses larmes, trouver un travail, vivre quelques aventures rocambolesques, et accepter l’idée de continuer à vivre et même, peut-être, de tomber de nouveau amoureuse.
Happy end pour ce livre tonique, plein d’humour, de fraîcheur et d’émotion.



PS : I love you, Richard LaGravenese, 2008
Avec : Hilary Swank, Lisa Kudrow, Gerard Butler
Holly et Jerry sont un couple amoureux menant une vie parfaite. A la suite de la mort soudaine de Jerry, Holly sombre dans une dépression. C'est alors qu'elle reçoit une lettre, la première d'une série de dix, rédigées par Jerry avant sa mort. Ces lettres, agencées tel un jeu de piste, lui donnent des instructions de choses à faire pour, à terme, tourner la page et enfin réapprendre à vivre.





samedi 3 mai 2008

Je reviens te chercher




Je reviens te chercher,
Guillaume Musso,
Ed. XO, 2008





Mot de l'éditeur :
« Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d’aimer. Nous croyons toujours avoir le temps, mais ce n’est pas vrai. Un jour nous prenons conscience que nous avons franchi le point de non-retour, ce moment où l’on ne peut plus revenir en arrière. Ce moment où l’on se rend compte qu’on a laissé passer sa chance… »
Ethan, Céline, Jessie.
Un homme, une femme, une enfant.
Trois personnages au bord du gouffre.
Qui vont se croiser, se détruire et s’aimer.
Ont-ils déjà franchi le point de non-retour ?
Il leur reste 24 heures pour tout changer.
Mais l’amour peut-il vaincre la mort ? Un mystère intense un amour en danger un dénouement stupéfiant.










Je viens de tourner la dernière page du nouveau Musso ! Alors, alors....
Même remarque que pour le précédent : Guillaume, il faut savoir changer ! Effectivement, le roman reprend un peu les mêmes bases, le meême décor (New York). Au centre de l'histoire, un homme qui a bien réussit sa carrière (ici, psychologue-écrivain), parti pourtant de rien. Puis un jour, le passé revient à la charge.
Dans ce roman, l'originalité, c'est que le personnage central vit trois fois la même journée pour changer son destin.
Ethan va donc se retrouver confronté à ses erreurs du passé et va croiser des personnes qui lui ont été chères : Marisa avec qui il a failli se marier, Jimmy son meilleur ami, Céline la femme de sa vie qu'il a laissé partir. Puis il tombe sur Jessie une jeune adolescente qui lui demande de l'aide. Pourra-t-il la sauver ?
Bref, un bon Musso malgré tout, avec des beaux moments. A conseiller, sans nul doute ! Mais j'attends juste son prochain roman, qui, a-t-il dit, sera différent.
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