jeudi 31 décembre 2009

La reine dans le palais des courants d'air

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La reine du palais des courants d'air,
Millenium 3,
Stieg Larsson,
Ed. Actes Sud, 2007


Mot de l'éditeur :
Coincée dans une chambre d'hôpital sous bonne garde policière, Lisbeth est l'enjeu du combat décisif entre Mikael et les forces du bien d'une part, la Säpo et toutes les aberrations d'un système d'autre part. Coincée, oui, inactive, peut-être pas... Le troisième et dernier volet de l'irrésistible série Millenium qui a imposé la nouvelle collection Actes Noirs va encore donner aux lecteurs ses doses de frissons et giclées d'adrénaline !



















L'année se termine et j'ai enfin terminé la saga Millénium. C'est un gigantesque thriller, une formidable aventure où on suit Mickael Blomkvist,  Lisbet Salander, Erika Berger, ... sur plus de 2000 pages cumulées !
Ce dernier opus fait suite directement au second, on y retrouve Lisbeth et Zalachenko au pied de la mort, Mickael au pied du mur qui veut tout faire pour sauver Lisbeth, et Erika au pied de Millénium qu'elle quitte pour un grand journal suédois.
Quel sort Stieg Larsson a-t-il réservé à nos héros ? A vous de le découvrir en vous plongeant dans ce dernier chapitre !
Si vous n'avez jamais franchi les portes de Millénium, allez-y !
Cette saga est comme un Krisproll : ça croque sous la dent et on a toujours la bouche pleine !

mardi 8 décembre 2009

Rencontre avec Bruno Bertin



Nouveaux arrivants à La Mézière, il nous tient à coeur de participer aux événements organisés par la municipalité.
Et samedi 5 décembre, était organisé un petit Marché de Noël à la salle polyvalente. Je ne suis pas fan des Marchés de Noël, j'avoue, mais une notation a attiré mon attention : l'auteur de Vick et Vicky sera là !
Vick et Vicky, je viens de lire une de leurs aventures, suite à mon achat au stand de l'auteur. Cette série n'est pas forcément connue, je l'ai découverte, attirée par les couvertures. Je tombais dessus dans les grands lieux touristiques bretons comme St-Malo ou le Mont-St-Michel. Je n'en avais jamais achetés, toujours envie, mais jamais franchi le cap ! L'année dernière j'avais croisé l'auteur et son stand de dédicace à Cultura, par hasard, je m'étais tatée, mais là encore : je n'ai pas franchi le cap.
Bref, je voulais découvrir cette série d'aventures de jeunes scouts, la Patrouille des Lousp Blancs, en proie à des mystères en Bretagne ou ailleurs, du Finistère à l'Egypte. Je suis donc allée à la rencontre de l'auteur, Bruno Bertin, et quelle belle rencontre ! Un homme généreux, drôle, qui prend le temps de discuter avec chaque lecteur. et de dédicacer avec un dessin chaque album. J'étais avec mon mari et nous avons été surpris par son accueil vraiment sympathique !




Du coup, j'ai acheté 7 tomes :
- Les disparus de l'île aux moines
- Les archanges du Mont-St-Michel
(2 tomes)
- Les sorcières de Brocéliande
(3 tomes)
- Complot au Chateau du Taureau


Et en prime nous avons eu une BD sur Noël, deux crayons Vick et Vicky, et un nez de clown ! Un vrai Père Noël !





L'auteur nous a donc dédicacé les albums à nous et à nos futurs enfants, car c'est un série pour la jeunesse, plutôt. Mais je les lirai quand même pour vous en parler et vous donner la même envie que moi !
Pour conclure en beauté, voici une vidéo de l'auteur en pleine dédicace :



Un grand merci à BrunoBertin,
et à l'année prochaine !

dimanche 6 décembre 2009

Les disparus de l'île aux Moines


Les disparus de l'île aux Moines,
Les aventures de Vick et Vicky,
Bruno Bertin,
Ed. P'tit Louis, 1997



Mot de l'éditeur :
"L'île aux Moines, petite île de 7 km de long est l'une des plus belles du Golfe du Morbihan. Elle vit du tourisme et de l'ostréiculture. Ses côtes sont tantôt sauvages, tantôt verdoyantes. Ses collines, ses habitations sont le reflet d'une île paisible où il fait bon vivre".
C'est dans ce décor féérique qu'un jeune scout, Angélino, a décidé de passer tranquillement ses vacances estivales. Mais par un soir d'orage, il sera le témoin d'un étrange phénomène : une femme et un homme disparaissent devant lui dans les eaux du Golfe du Morbihan.
Angélino raconte à un ancien de l'île son histoire mais ce dernier s'empresse de dire à tous les îliens que c'est LA LEGENDE D'IZENAH qui surgit du passé. Angélino est rapidement montré du doigt malgré la découverte qu'il fait le lendemain matin sur les lieux de ces étranges disparitions.
Il décide d'appeler à la rescousse nos célèbres aventuriers : Vick, Vicky et la Patrouille des Loups Blancs. Mais dès leur arrivée sur l'île, plusieurs d'entre eux disparaissent.
L'île serait-elle réellement hantée ? Cette légende aurait-elle un fond de vérité ?



J'ai voulu tester cette série jeunesse. On ne les trouve pas facilement dans le commerce, mais plutôt dans les lieux touristiques du coin comme St Malo et Le Mont St Michel.
Dans cette aventure, la patrouille des Loups Blancs enquêtent sur de mystérieuses disparitions à l'île aux moines.
Les dessins sont biens faits, l'auteur y place même des clins d'oeils sympathiques à d'autres de ses livres ou à lui-même, c'est amusant. C'est agréable de retrouver l'univers des scouts. Et à la fin, il y a quelques pages documentaires sur l'île aux Moines et le Golf du Morbihan. C'est donc vraiment très bien fait...pour les enfants. Car adulte, on n'est plus réceptifs aux codes BD de la jeunesse. C'est comme si vous essayiez de relire un Club des Cinq : j'en ai fait la malheureuse expérience : je ne vous le conseille absolument pas, vous perdez la magie de vos souivenirs de lectures d'enfants...
Quoiqu'il en soit, je les garde bien au chaud pour mes futurs enfants !

vendredi 4 décembre 2009

Et le jour pour eux sera comme la nuit



Et le jour sera pour eux comme la nuit,

Arian Bois,
Ed. Ramsay, 2009



Mot de l'éditeur :
Denis d'Aubigné est bien mort, ce 23 janvier à huit heures du matin, dans la cour d'un immeuble bourgeois d'une rue paisible du XVè arrondissement de Paris. Vingt ans, sept étages.
Pourquoi une jeune homme met-il brutalement fin à ses jours ?
Un père, une mère, une grande  soeur et un petit frère cherchent à répondre à cette question déchirante.
Où est Denis ?
Où sont-ils sans lui ?
On ne sait rien de la mort saur qu'elle change des vies.





J'ai choisi de lire ce roman pour son sujet particulier.
Un fils se suicide et quatre voix s'élèvent : le père, la mère, la grande soeur et le petit frère. On aborde avec pudeur, émotion, le thème tragique du suicide. La lecture est lente car l'ambiance est lourde quand même.
A lire plus par "obligation" que par plaisir...
Mais à conseiller vraiment aux familles endeuillées...

dimanche 29 novembre 2009

Le coeur en dehors


Le coeur en dehors,
Samuel Benchetrit,
Ed. Grasset, 2009


Mot de l'éditeur :
Tu sais Charly, il faut aimer dans la vie, beaucoup… Ne jamais avoir peur de trop aimer. C’est ça, le courage. Ne sois jamais égoïste avec ton cœur. S’il est rempli d’amour, alors montre-le. Sors-le de toi et montre-le au monde. Il n’y a pas assez de cœurs courageux. Il n’y a pas assez de cœurs en dehors...



Le nouveau Bench' est arrivé !
Alapage.com m'a gracieusement proposé de choisir un roman dans leur catalogue, j'ai opté pour celui-ci : Le coeur en dehors, de Samuel Benchetrit.
Le roman raconte les 24h de Charly, enfant de dix ans qui, en partant à l'école un matin, voit sa mère embarquée par des policiers. Il se demande ce qu'il se passe et erre dans sa cité, ses souvenirs et son imagination. La façon de raconter, la voix d'un enfant, me fait penser au Petit Nicolas. Mais un petit Nicolas originaire du Mali vivant au coeur des citées d'Ile-de-France des années 2000.
J'ai vraiment bien aimé ce roman. A conseiller !

mardi 24 novembre 2009

Si je reste


Si je reste
,
Gayle Forman,
Ed. Oh, 2009



Mot de l'éditeur :
Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis...
Et puis vient l'accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d'abord, elle entend tout ce qu'on dit autour de son lit d'hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C'est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans.
Si je reste est une merveilleuse histoire d'amour, mais aussi un livre qui nous fait réfléchir à l'essentiel , à la place de l'amour et du bonheur, à tous ces liens avec nos proches auxquels on s'habitue et qui sont pourtant le vrai trésor de nos vies.








J'avais vu des gens lire ce roman dnas le bus, et finalement, une amieme l'a prêté. En attente de romans sur la mort, j'en attendais plus. Enfin, un roman sur la mort....ce serait une erreur de dire que c'est un roman sur la mort, plutot sur la vie, l'espoir. Un beau roman, peut-être un peu ado, mais beau quand même !

A conseiller !

samedi 14 novembre 2009

Couleur de peau : miel

Couleur de peau : miel,
(2 tomes)
Jung,
Ed. Quadrants, 2007-2008


Mot de l'éditeur :
Jun Jung-sik errait dans les rues de Séoul quand un policier l’a pris par la main pour l’emmener au Holt, un orphelinat américain. Il avait alors 5 ans. Quelques photos, un rapport d’orphelinat… Ses souvenirs tiennent à un fil. Mais les questions le taraudent.
2007 : Jung décide de remuer les souvenirs ou les fantasmes de sa vie, en tout cas d’en finir avec une certaine période teintée de l’incertitude qui ronge. Il se raconte dans ce récit terriblement intime : sa survie en Corée, sa nouvelle famille belge. Une adoption pas toujours très réussie, contrairement à d’autres gamins. Mais cette histoire est la sienne : il a grandi avec, s’est construit avec, jours après jours, vaille que vaille. Les fous rires, les drames, le quotidien, les bêtises de gosses et les questions sans réponses… Sans aucune réponse ?



L'auteur, Jung, raconte comment il a été adopté à 5 ans, et quitte la Corée pour la Belgique. Choc des cultures, problèmes identitaires, ... Il met à plat l'adoption en général.
Un très beau livre. A recommander !

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette (Millénium, T2)
Stieg Larsson,
Ed. Actes Sud, 2006


Mot de l'éditeur :
Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millenium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper clé peu à une agression manifestement très planifiée.
Enquêter sur clés sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à clé jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millenium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé.
Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ?
S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millenium un thriller au rythme affolant.




Quel pliaisir de retrouver les personnages du volet précédent !  Ici, l'intrigue se noue autour de Lisbeth, Mikael Blomkvist se retrouve au second plan. On en sait plus sur le passé de l'héroîne, ce qui explique certains de ses actes.
Beaucoup de rebondissements, un rythme haletant. Je ne peux pas en dire plus sans trahir le suspens, alors lisez le !

lundi 2 novembre 2009

Les 10 romans des années 2000





















Ce n'est absolument pour en faire de la publicité, inutile de faire la publicité de la Fnac d'ailleurs, mais en me promenant sur son site, je suis tombée sur cela en page d'accueil : une sélection des 10 romans des années 2000.
Lesquels avez-vous lus ?
Quel serait votre Top5 personnel des romans des années 2000 ?





1- Le mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti
Désirée, veuve depuis peu, se rend régulièrement sur la tombe de son mari, mais par acquit de conscience essentiellement... Son mariage tenait plus du «copinage» que du grand amour. Au cimetière, elle croise souvent un homme de son âge, qui vient se recueillir sur la tombe d'à côté, et dont l'apparence l'agace autant que ladite tombe avec sa stèle tape-à-l'oeil. Bibliothécaire, Désirée se consacre tout entière à son travail. Quant à Benny, il s'est retrouvé seul à gérer la ferme familiale et ses 24 vaches laitières après le décès de sa mère.
Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres pour qu'ils soient tous deux éblouis.
C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse !

[Pas lu]

2- Shtter Island, Dennis Lehane
Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé "Shutter Island" se dresse un groupe de bâtiments à l’allure sinistre. C’est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d’une malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu’au choc final de la vérité. Avec Shutter Island, Dennis Lehane est au sommet de son art.
[Pas lu, mais j'ai]

3- L'élégance du hérisson, Muriel Barbery
"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "

[Lu!]    ***

4- L'anneau de Moébus, Franck Tillez

Pour sa première enquête, Victor Marchal aborde son métier de flic par sa face la plus noire : une ex-star du porno torturée, une mise en scène macabre, et une plongée dans le monde interlope des déviants sexuels et des monstres de la nature.

Depuis toujours, Stéphane Kismet est, quant à lui, hanté par des images prémonitoires mais cette fois elles obéissent à une indéchiffrable et terrifiante logique. Dans ses rêves, Stéphane possède une arme, il est recherché par la police, une petite fille est morte…

Les trajectoires de Victor et Stéphane vont se rejoindre. C'était écrit.

L'un n'a encore rien vu, l'autre ignore qu'il sait déjà tout…

[Pas lu]

5- Le cercle littéraire amateur des épluchures de patates, Mary Ann Shaffer

Aussi fantasque que son titre, et drôle, tendre, incroyablement attachant : voici un premier roman comme on n'en a pas lu depuis longtemps, qu'on a hâte de se passer de main en main.

Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey ? Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal...
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) – délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité – Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle – et même d'autres habitants de Guernesey –, découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

[Lu!]    ***

6- L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zàfon

Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, « ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours.
Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » :
L’Ombre du Vent.
Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l’Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafón mêle inextricablement la littérature et la vie.

[Lu!]    ***

7- Twilight / Fascination, Stephenie Meyer

Bella, seize ans, décide de quitter l'Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, délurée et amoureuse, pour s'installer chez son père, affectueux mais solitaire.
Elle croit renoncer à tout ce qu'elle aime, certaine qu'elle ne s'habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l'anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edward, lycéen de son âge, d'une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? A la fois attirant et hors d'atteinte, au regard tantôt noir et terrifiant comme l'Enfer, tantôt doré et chaud comme le miel, Edward Cullen n'est pas humain.
Il est plus que ça. Bella en est certaine. Entre fascination et répulsion, amour et mort, un premier roman... fascinant.

[Pas lu, mais j'ai]


8- Un secret, Philippe Grimbert

Souvent les enfants s’inventent une famille, une autre origine, d’autres parents. Ainsi l’imaginaire, par la grâce de ce « roman familial », vient-il au secours d’une réalité à laquelle, sans doute, il manque quelque chose.
Le narrateur de ce livre, lui, s’est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu’il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas… Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque : ce frère a existé. Et c’est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu’il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l’Holocauste, et des millions de disparus sur qui s’est abattu une chape de silence.

[Lu!]   **

9- Les yeux jaunes des crocodiles, Katherine Pancol

Ce roman se passe à Paris.
Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.

[Pas lu, mais j'ai]

10- No et moi, Delphine de Vigan

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde.
A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence.
No, privée d’amour, rebelle, sauvage.
No dont l’errance et la solitude questionnent le monde.
Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu’elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu’il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.

[Lu!]   ***


Ces romans, on les a regardés sur les étals des librairies ou des bibliothèques, on les a ouverts, feuilletés, parfois lus, parfois  reposés sur la table avec une moue déçue.

J'en ai lu 5/10, pile la moitié. J'ai essyé de mettre des notes pour en retirer le meilleur, mais c'est très difficile, j'ai un coup de coeur pour les cinq ! Mais si je devais vraiment n'en retenir qu'un, je retiendrai L'ombre du vent : c'est le plus gros et celui qui nous emmène le plus loin !


E T  V O U S  ?

dimanche 11 octobre 2009

Le petit prince

Le petit prince,
Joann Sfar,
Ed. Gallimard, 2008


Mot de l'éditeur :
Livre emblématique du catalogue pour la jeunesse des Éditions Gallimard, Le Petit Prince s’écrit maintenant en bande dessinée. Merci à Télérama de partager notre enthousiasme et de célébrer l’événement dans ses pages.
En 1945, déjà, le conte d’Antoine de Saint-Exupéry faisait l’objet d’une prépublication. Le magazine Elle, qui avait la primeur des bonnes feuilles, les donnait à lire dans son numéro 2, quelques mois avant la parution en France de l’ouvrage, en avril 1946.
C’était à l’aube d’une extraordinaire aventure éditoriale. Le Petit Prince était sur le point de conquérir le monde. Sa force symbolique, sa portée universelle allaient lui donner une place toute particulière dans le cœur de millions de lecteurs de tous âges.
Avec la Succession Saint-Exupéry, nous prolongeons aujourd’hui l’aventure du Petit Prince par la bande dessinée. Et quelle bande dessinée ! Joann Sfar met tout son art au service du livre de son enfance. Il sait en restituer l’esprit et la poésie uniques. Il sait aussi être fidèle à lui-même, raconter l’histoire avec cette grâce et cette générosité qui n’appartiennent qu’à lui.
Avec Joann Sfar, Le Petit Prince est un miracle de beauté et d’émotion, une nouvelle fois.



Une belle, bonne et fidèle adaptation de l'oeuvre de Saint-Exupéry. Au début je n'étais pas fan des dessins, comparés aux aquarelles de l'auteur original, mais finalement, au bout d'une centaine de pages, je m'y suis faite.
A conseiller pourr revisiter l'univers du Petit Prince !

jeudi 1 octobre 2009

Mathilde




Mathilde,
Jenny,
Ed. Delcourt, 2009



T1 : Le temps des soupirs



Mot de l'éditeur :

À l'aube de ses 25 ans, Mathilde, une jeune Parisienne dynamique et spontanée, caresse le doux rêve de devenir écrivain. En attendant le succès, elle vit de son boulot de caissière. Mais cela fait des mois qu'elle n'écrit plus une ligne et que sa relation avec Julien bat de l'aile. En pleine remise en question, Mathilde ignore que son petit quotidien s'apprête à changer du tout au tout...













J'avais entendu parler de cette BD sur Internet et j'ai eu très envie de la lire.
Les dessins  jolis et travaillés, inspirés des mangas (l'auteur a fait une série, Pink Diary), rendent la lecture très agréable.
Et le sujet, une caissière de 25 ans qui se rêve écrivain, me plaît forcément beaucoup !
A suivre, donc, puisqu'il faut attendre 2010 pour le second tome !

mercredi 30 septembre 2009

Le voyage d'hiver



Le voyage d'hiver,
Amélie Nothomb,
Ed. Albin Michel, 2009








Mot de l'éditeur :
«Il n'y a pas d'échec amoureux.»






















On m'a offert ce roman et c'est avec plaisir que je me suis plongée dans sa lecture !
L'auteur nous mène dans les pensées d'un homme qui prévoit de détourner un avion.
Encore une idée saugrenue d'Amélie Nothomb !
En tout les cas, je suis assez déçue. Le sujet peut-être....
On peut sans regrets se passer du Nothomb 2009.

mardi 29 septembre 2009

Un roman français

Un roman français,
Frédéric Beigbeder,
Ed. Grasset,  2009


Mot de l'auteur :
L'idée de ce livre m'est venue le 20 janvier 2008, quand j'étais en garde à vue au commissariat du 8ème arrondissement de Paris. Pour oublier ma claustrophobie, je me suis réfugié dans le pays perdu de mon enfance. Je croyais avoir tout oublié, et puis…petit à petit, un monde m'est apparu. Je suis le fils d'une aristocrate limousine et d'un riche héritier américano-béarnais; mon enfance fut marquée par leur divorce en 1972. Mon paradis c'est la plage de Cénitz à Guethary, le parc de la Villa Navarre à Pau, la colline du château de Vaugoubert à Quinsac, les reflets verts des avenues de Neuilly et des allées du Bois de Boulogne : c'est un monde révolu. La France dans laquelle j'ai grandi n'avait rien à voir avec celle d'aujourd'hui, je la décris sans nostalgie, comme une contrée imaginaire, comme si mon passé était une fiction. Il m'a semblé redécouvrir quelque chose ou quelqu'un, une époque, une famille, un pays, mais je peux me tromper, je n'ai pas le recul nécessaire.
Après avoir écrit un roman qui se passait en Amérique et un autre qui se déroulait en Russie, je voulais sans doute rentrer chez moi ; c'est souvent le cas des gens qui sont enfermés dans une cellule.
Bizarrement, depuis vingt ans que je publie des livres, je n'avais jamais parlé de mon passé. J'attendais peut-être, pour écrire " Un roman français", de ne plus pouvoir faire autrement. Ou alors c'est plus grave : mon utopie est derrière moi."



J'ai lu presque tous les romans de Beigbeder, et celui-ci diffère des autres. Il n'est plus question des frasques parisiennes d'un "jeune homme dérangé", mais d'une trève le temps d'une garde à vue (suite, bien évidemment, d'une de ces frasques !). Frédéric Beigbeder, croyant jusqu'alors avoir oublié son enfance, a des moments de reminiscence de certains épisodes de sa vie dans les années 70. Souvenirs, fiction, rien n'est clair mais l'auteur semble se livrer plus sincèrement. On n'est jamais sûrs de rien avec ce trublion de la littérature française.
Mais j'ai passé un bon moment en sa compagnie en tout cas.

lundi 28 septembre 2009

Miss Pas Touche

Miss Pas Touche,
Kerascoët & Hubert,
Ed. Poisson Pilote, depuis 2006

T1 : La vierge du bordel
T2 : Du sang sur les mains
T3 : Le prince charmant
T4 : Jusqu'à ce que la mort nous sépare



Mot de l'éditeur :
Paris, années 1930.
Blanche et Agathe, deux soeurs fraîchement débarquées de leur province, sont engagées comme bonnes à tout faire.
Un soir, alors qu'Agathe la délurée est partie danser, Blanche la prude assiste, grâce à une fissure dans le mur, à une scène horrible dans l'appartement voisin. Elle en parle à Agathe, qui regarde à son tour et reçoit... une balle dans la tête. La police concluant au suicide, Blanche décide de mener l'enquête. Ses recherches la conduisent vers le Pompadour, une "maison de joie". Elle décide de s'y faire embaucher...

Miss Pas Touche - c'est le surnom que ses nouveaux employeurs ont donné à Blanche - est un vrai bonheur ! On y trouve de la légèreté, du drame et une bonne dose de suspense. Le lecteur est plongé dans un Paris aujourd'hui disparu, celui des années 1930, des guinguettes en bord de Marne et du "populo" à casquette qui va se distraire en guinchant, mais aussi un Paris à la réalité sociale pas toujours très gaie. Et il en profite pour découvrir la vie quotidienne dans les bordels de l'époque et les moeurs pour le moins étranges de certains de leurs clients. Une histoire originale servie par un dessin plein de fraîcheur et de fantaisie.
Les auteurs sont des nouveaux venus chez Dargaud qui, pour leur premier album, réussissent un véritable coup de maître. Hubert est coloriste (on lui doit notamment les couleurs de la série La Voleuse du Père Fauteuil) et scénariste des séries Le Legs de l'alchimiste (Glénat) et Les Yeux verts (Carabas). Derrière Kerascoët se cache un duo : Marie et Sébastien qui ont déjà travaillé sur le dessin animé Petit Vampire et sur un album de la série Donjon créée par Joann Sfar et Lewis Trondheim...



J'ai lu cette série car Anna Sam ne cesse d'en dire du bien. C'est en effet de là que vient son pseudo Miss-Pas-Touche. J'ai donc testé !
C'est une lecture agréable, dans un univers nouveaux : les bordels de luxe parisiens. Pas de vulgarité cependant, Blanche, alias Mis Pas Touche enquête sur la mort de sa soeur puis d'autres jeunes filles.
Une bonne lecture détente entre deux romans, enfin entre deux livres sans image ;)

dimanche 27 septembre 2009

Où on va, papa ?

Où on va, papa ?
Jean-Louis Fournier,
Ed. Stock, 2008



Mot de l'éditeur :

Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ? Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? » Aujourd’hui que le temps presse, que la fi n du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange. Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement. Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien. Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.




Je voulais lire ce livre depuis sa sortie, l'année dernière, et il m'attendait sagement, sur un présentoir de ma nouvelle bibliothèque.
J'avais du en entendre parler à l'époque, mais je ne me souvenais plus du sujet. Surprise totale, donc.
Il s'agit d'un père qui raconte, par anecdotes, sa vie avec ses deux fils handicapés, Mathieu et Thomas. Handicaps mental et physique, précisons. On s'attend donc à un roman lourd, mais pas du tout. Au contraire, le père se sauve par l'humour, humour parfois cynique. On se surprend à rire, à certains passages.
Mais le tout donne un témoignage poignant, qui ne tombe jamais dans le pathos, grâce à l'humour, justement.
Un très beau roman. A conseiller !

jeudi 17 septembre 2009

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes,
Stieg Larsson,
Actes Sud, 2006


Mot de l'éditeur :
Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires.
Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.
Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers, lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.

A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millénium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent, dans :
Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ;
Millénium 3 - La Reine dans le palais des courants d'air.

Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l'économie et des reportages de guerre en Afrique, était le rédacteur en chef d'Expo, renie suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004 d'une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millenium.




Je me suis enfin laissé aller à Millénium. C'est même le premier livre que j'ai réservé et emprunté à ma nouvelle bibliothèque !
Au début de ma lecture, j'ai eu du mal à accrocher, je ne  savais pas où on allait et le monde financier ne m'intéresse pas plus que ça. Mais quand l'intrigue a réellement commencé : quel délice, mais quel délice !
Mikael et Lisbeth sont des personnages attachants dont on suit les raisonnements avec ferveur.
Vous raconter ce roman sans révéler ses secrets est difficile. Mais c'est une enquête humaine sur le monde financier et humain, tout simplement. Les protagonistes nous amènent vers des chemins abruptes dont on ne voit pas forcément toujours le bout.
A lire sans faute ! Je regrette d'avoir attendu tout ce temps ! Et puis ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de lire des auteurs Suédois, mon premier et dernier en date était "Le monde de Sophie", un gros pavé très intéressant sur l'approche de la philosophie.

dimanche 23 août 2009

Un étranger dans la maison


Un étranger dans la maison
,
Patricia Macdonald,
Ed. Albin Michel, 1985



Mot de l'éditeur :
Paul, un enfant de quatre ans, est enlevé dans le jardin de ses parents près de New York. Onze années plus tard, alors que seule la mère de Paul demeure persuadée que son fils est vivant, celui-ci est soudain retrouvé et rendu à ses parents.
Mais le ravisseur, personnage à l'esprit dérangé, court toujours. Quelle terrible vérité se cache derrière ces malaises qui assaillent Paul et le laissent chaque fois épuisé ?... Que s'est-il passé exactement onze ans plus tôt, et pourquoi l'angoisse ressurgit-elle avec encore plus de violence ?
Construit de façon très originale puisque l'énigme de l'enlèvement ne se pose vraiment qu'après le retour de l'enfant kidnappé et que la psychologie des personnages et leur humanité – même chez les plus inquiétants – sont montrées avec finesse et talent,
Un étranger dans la maison est un grand thriller, dans la lignée des classiques de Mary Higgins Clark.






Un jeune garçon disparait...et on le retrouve dix ans plus tard. Que s'est-il passé pendant ce temps ? Dès qu'on approche de la solution, un événement pertube le cheminement, ce qui rend le récit vraiment haletant !
La fin ne délivre cependant pas toutes les clés : je suis restée sur ma faim.
Mais un thriller à conseiller !


samedi 15 août 2009

Le cercle littéraire des amateurs des épluchures de patates


Le cercle littéraire des amateurs des épluchures de patates,

Mary Ann Shaffer & Annie Barrows,
Ed. Nil, 2009



Mot de l'éditeur :
Aussi fantasque que son titre, et drôle, tendre, incroyablement attachant : voici un premier roman comme on n'en a pas lu depuis longtemps, qu'on a hâte de se passer de main en main.
Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey ? Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal...
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) – délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité – Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle – et même d'autres habitants de Guernesey –, découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.



Ma lecture :


J'ai acheté ce roman il y a quelques mois à France Loisirs, en avant-première. Le titre m'avait intriguée, la couverture éblouie et le résumé séduite ! Mais ce n'est que maintenant que je le lis...
Je l'ai trouvé charmant, ce roman. Il est constitué d'échanges de lettres, ce qui peut paraître déconcertant. Mais elles sont bien liées entre elles, et une intrigue se met quand même en place. Il réunit deux sujets que j'aime beaucoup : la Seconde Guerre Mondiale et une île naglo-normande, Guernesey. On y découvre alors le quotidien de l'Occupation sur l'île, ses conséquences, ...
Mais, en dire trop serait briser le charme de cet étonnant roman.
A conseiller vivement !


dimanche 2 août 2009

Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi



Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi
,
Mathias Malzieu,
Ed. Flammarion, 2005




Mot de l'éditeur :
Dans ce roman d'apprentissage du deuil et du passage à l'âge adulte, Mathias, la trentaine, s'évade dans un monde imaginaire qui l'aide à accepter la mort de sa mère. Après un recueil de nouvelles, M. Malzieu, chanteur du groupe rock Dionysos, signe ici son premier roman.












J'ai trouvé ce roman par hasard. Mathias Malzieu est le chanteur de Dionysos, groupe que je  n'ai jamais encore écouté.
Je ne savais donc pas à quoi m'attendre.
Finalement, j'ai bien aimé ce conte assez étrange, avec le monstre Giant Jack qui aide Mathias, 30 ans, à surmonter la mort de sa mère. Un style simple qui ne tombe absolument pas dans le pathos.
Un beau roman. A conseiller !
Ci-dessous le clip de Dionysos : Giant Jack : on retrouve l'univers du roman.






vendredi 31 juillet 2009

Conseils d'amie à la clientèle



Conseils d'amie à la clientèle,
Anna Sam,
Ed. Stock, 2009





Mot de l'éditeur :
Que voit-on du monde et des gens quand on les voit du point de vue d’une caissière de grande surface ? Que sait-elle de nous en voyant ce que nous achetons, ce que nous disons, les questions que nous posons ? Le passage en caisse est en réalité un moment très particulier. À tort, nous pensons que tout est neutre dans cette opération et nous ne nous surveillons pas. La caissière est pour nous un regard aveugle, à la limite elle est elle-même une machine. Nous nous montrons donc comme nous sommes. Et lorsque la caissière s’appelle Anna Sam, qu’elle est titulaire d’une licence de lettres et qu’elle n’a pas les yeux dans la poche de sa blouse, elle saisit sur le vif nos petits mensonges, nos petites lâchetés, nos habitudes plus ou moins bizarres, et elle en fait un livre qui ne ressemble à aucun autre.









Voilà un nouvel essai d'Anna Sam sur l'univers de la grande distribution.
C'est toujours aussi drôle et réaliste ! Vous êtes cette fois-ci dans la peau de la ménagère de moins de cinquante ans qui doit gérer ses catalogues de supermarchés, sa liste de courses, les promos, ... Le "vous" est encore utilisé, comme dans Les tribulations d'une caissière, ce qui inclut et rend concerné le lecteur, enfin la lectrice.
A conseiller : on rit de ses propres situations !

Le premier jour


Le premier jour,

Marc Levy,
Ed. Robert Laffont, 2009




Mot de l'éditeur :
Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde.
Il est astrophysicien, elle est archéologue.
Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.
Les romans de Marc Levy sont traduits en 41 langues et se sont vendus à plus de 17 millions d’exemplaires à travers le monde. Le premier jour est son neuvième roman.












Je n'ai pas su résister à la tentation de ce nouveau Marc Levy.
On compare souvent Levy et Musso : bon point pour le premier, il sait se renouveler et essayer différents styles : on l'a bien vu avec Les enfants de la liberté. Ici encore il se renouvelle avec l'aspet thriller esotérique du roman, où, pour une fois, l'histoire d'amour passe au second plan. Petit bémol cependant, l'intrigue est un peu lente à démarrer, ce n'est qu'aux cent dernières pages que tout s'accélère pour arriver à une fin pas si finie que ça car on apprend qu'on doit attendre une suite, La première nuit, pour tout savoir. On reste donc sur notre faim !
Mais j'ai quand même bien aimé, rassurez-vous !
A conseiller vivement !
Rendez-vous donc en 2010 pour la suite des aventures d'Adrian et Keira...


lundi 27 juillet 2009

Article 27-07-2009





De l'autre côté du lit, Alix Girod de l'Ain, 2003
" Je crois que je voudrais... être un homme. Un homme qui part le matin à 8 heures, revient le soir à 8 heures et entre-temps, tchlaaak, black-out ! Un homme à l'ancienne, d'une seule pièce, qui rit en secouant les épaules et se plaint qu'il n'y a plus de bière au frigo. " Monsieur part le matin diriger sa grosse entreprise de matériel de chantier, madame travaille à mi-temps et s'occupe des enfants. Pourquoi comme ci et pas comme ça ? Ariane et Hugo, lassés du traintrain quotidien, ont relevé le défi : ils ont échangé leurs vies pour un an. La compréhension entre les sexes pourra-t-elle naître de la confusion des genres ?

Grâce à cette épopée tonique et drôle, découvrez les aventures de ces grands explorateurs des temps modernes qui, pour découvrir des contrées vierges, n'ont besoin que de... passer de l'autre côté du lit !

De l'autre côté du lit, Pascale Pouzadoux, 2008
Avec : Sophie Marceau, Dany Boon, Antoine Duléry, Annie Duperey, ...

Ariane (Sophie Marceau) est à cran. Vendeuse de bijoux à domicile, mère de deux jeunes enfants et maîtresse d’une grande maison encore en chantier, elle a l’impression de courir toute la journée tandis que son époux, Hugo (Dany Boon), directeur d’une entreprise de location de matériel, passe sa vie au bureau. Persuadée que la survie de leur couple en dépend, Ariane oblige Hugo à échanger les rôles durant un an. A lui les corvées ménagères, à elle le pouvoir… Pour peu qu’on accepte le postulat de départ, pour le moins tiré par les cheveux, on trouvera peut-être un intérêt à cette étude de la vie de couple, inspirée du savoureux roman d’Alix Girod de l’Ain, célèbre chroniqueuse à Elle. Les sceptiques de juger quant à eux la satire plus caricaturale que pertinente, et cette vision des relations hommes/femmes plutôt navrante. A l’instar du tandem gagnant (surtout sur le papier) Sophie Marceau-Dany Boon, la réalisatrice Pascale Pouzadoux (“Toutes les filles sont folles”) peine à convaincre, sinon par intermittence, le temps de quelques gags amusants.



J'ai lu ce roman d'Alix Girod de l'Ain il y a plusieurs mois, et je viens de voir l'adaptation.
J'ai pris autant de plaisir à lire le livre qu'à regarder le film. Ce n'est ni le roman du siècle, ni le film du siècle, mais on passe un bon moment de détente.
Adaptation fidèle et réussie.



jeudi 23 juillet 2009

Swap de nos régions !



Bonjour à tous !
Avec les beaux jours qui arrivent, je lance le Swap de nos régions. Une façon culturelle de voyager dans des contrées inconnues ! ;)
Le but du jeu ? Choisissez la région (ou pays) où vous habitez, que vos portez dans votre coeur et faites la découvrir à travers un Swap.



Contenu des colis :
- Deux livres, de poche de préférence, dont l'action doit se dérouler dans la région choisie, ou l'auteur doit en être. Cela peut être un roman donc, un livre de recette, des légendes, ...
- Un marque-page
- Un sachet de thé, tisane, café, chocolat. (Exemple : 100g de thé en vrac)
- Une gourmandise locale
- Des infos sur la région (rendez-vous à votre Office de Tourisme par exemple)
- Une (ou plus) carte postale
- Un sachet de graines de plante ou fleur (plus ou moins de la région, mais en tout cas que vous aimez !)






INSCRIPTIONS CLOSES
Envois des colis pour le 21 juin.

Pour les pré-inscrits : merci de valider votre inscription en répondant au petit questionnaire




Présentez-vous !
(en commentaire)

- Prénom, Age, Ville, Métier (actuel ou souhaité)
- Auteurs préférés
- Livre en cours de lecture
- Livres préférés
- Musique
- Séries tv
- Cinéma
- Passions, hobbies, ... 
- Et tout ce que vous jugez utile de préciser : ici,
quelle région vous comptez représenter










Liste des participants et région choisie :

Liza (Finistère)  – Pascale (Ardennes)

Myriam (Finistère) – Sarah (Londres)

Jennifer (Strasbourg)  – Cécile (Languedoc-Roussillon)

Morgane (Aisne) – Cathy (Paris)

Sylviane (Loire) – Mallou29 (Finistère)

Claire (Ille&Vilaine) – Emmanuelle (Haute-Savoie)

Julie (Alsace) – Valérie (Haute-Normandie)

Toinette 80 (Somme) – Awa (Haute-Savoie)

Florence (Lorraine) – David (Marne)

Anna (Sarthe ou I&V) – Vanessa (Vendée)

Thracinée (Midi-Pyrénées) – Marjolaine (Poitou-Charente)

Isabelle (Berry) - Sabine (Provence) - Marilyse (Normandie)






 

mercredi 15 juillet 2009

Le tour du monde sans un rond


Le tour du monde sans un rond
,
Matteo Pennacchi,
Ed. Stock, 2001


Mot de l'éditeur :
Acteur, marin, publicitaire et journaliste, Matteo Pennacchi a entrepris, à 27 ans, un étonnant voyage autour du monde, sans un sou en poche et sans bagage.
Dans ce carnet de route, il nous entraîne d'un continent à l'autre : de Rome - dont il est originaire - à Vienne, de Moscou à Pékin, de Séoul à Los Angeles, de la Nouvelle-Orléans à Valence.
Une course contre la montre, un pari avec lui-même, dans des conditions souvent difficiles, avec des moyens de fortune... Mais comment assouvir ses rêves de voyage lorsque l'on n'a pas d'argent ? Faire des tours de magie sur le Transsibérien en échange de quelque chose à manger, arroser un container rempli de fruits et de légumes pour payer sa place sur un cargo, sauter clandestinement sur un train de marchandises en Amérique...
La véritable aide, et la richesse d'un tel périple, Matteo Pennacchi la trouve surtout auprès des amis de passage prêts à offrir leur hospitalité.
Ce récit de voyage, surprenant et spontané, nous fait partager une aventure singulière, un rêve accompli, que beaucoup d'entre nous souhaiteraient vivre.




Je suis tombé sur ce roman par hasard à une braderie, pour me faire un prix, l'apprentie vendeuse voulait que j'en choisisse un autre : celui-ci !
C'est très différent de ce que je lis d'habitude, on est, ici, dans un récit d'aventure : un périple autour du monde. Mais pas n'importe comment : Matteo Pennacchi décide de faire le tour du monde, donc, en un temps record, avec pour seul bagage un sac banane. Pas d'hotel, ni même de camping, il compte sur l'hospitalité des autochtones pour l'héberger le tempsd'un repas et d'une nuit. Un voyage humain, véritable hymne à la fraternité.
Belle découverte qui me donne envie de voir les films d'Antoine de Maximy, l'homologue français de Matteo.
A conseiller aux aventuriers !

mercredi 10 juin 2009

Les enfants du néant


Les enfanrs du néant,

Olivier Descosse,
Ed. Michel Laffon, 2009





Mot de l'éditeur :
Ce sont des ados. Ils ne vivent pas au même endroit et ne se connaissent pas. Leur seul point commun : une mort atroce, aux confins de la barbarie.
Pour le commissaire François Marchand, ancien psychanalyste devenu flic à la suite d’un drame personnel, ces crimes sans logique apparente ont forcément un lien. Aidé par le lieutenant Julia Drouot, il va devoir s’engouffrer dans le monde déroutant de l’adolescence pour tenter de saisir les raisons qui ont pu amener ces jeunes victimes à un destin aussi tragique.












Quelle histoire avec ce roman ! J'aime bien vous raconter comment tel ou tel roman est arrivé entre mes mains... Celle-ci est surprenante. Depuis quelques semaines, je recevais des mails d'une certaine Chloé qui était tombée par hasard sur mon blog et qui voulait de l'aide pour créer un blog : thèmes et technique. Je n'avais pas eu le temps de répondre qu'elle m'en envoyait un autre où elle me parlait de sa vie, de ses problèmes, ... Un  discours assez intime... J'ai trouvé ça louche et ai donc laissé courrir. Puis quelques autres suivent. Enfin, un dernier avec un lien youtube qui me paraissait correct et sans virus. Je clique, et apparait à l'écran Olivier Descosse qui explique que Chloé était une supercherie pour faire la promo de son nouveau roman sur les blogs. En échange, les éditions Michel laffo me proposent de m'envoyer le roman.
Quel joli de coup de de promo !
... Et quel découverte !
Un bon thriller français comme on les aime ! Difficle à raconter sans dévoiler de clés, mais on y croise des ados en mal de vivre, comme Chloé, qui cherchent des moyens de s'évader.
A conseiller vivement !!


samedi 6 juin 2009

Les tribulations d'une caissière [BD]


Les tribulations d'une caissière,
T1 : Vous êtes ouverte ?

Wol & Akita,
Ed. Nomad, 2009


Adaptation BD du livre d'Anna Sama : Les tribulations d'une caissière.


Dès sa sortie et dès ma lecture du livre, j'avais dit à Anna Sam qu'une BD serait beaucoup pplus percutante, elle qui aime tant ça en plus.
Mon souhait s'est enfin réalisé et c'est un réel bonheur. Les situations sont réalistes, tournées avec une pointe d'humour.
Je n'ai qu'une envie : laisser trainer cette BD trainer en salle de pause pour la partager avec mes collègues (mais je n'aime pas l'idée de laisser trainer un livre sans surveillance !)
J'ai donc, vous l'aurez compris, passé un moment de pur bonheur à la lire, cette BD !
Bravo !

vendredi 29 mai 2009

Comme les doigts de la main


Comme les doigts de la main
,
Olivier Adam
Ed. Ecole des loisirs, 2005



Mot de l'éditeur :
Chloé a une hanche qui se bloque à cause d'un petit bout d'os mort. Antoine a un doigt retourné, plié en deux pendant un cours de tennis. Les voilà qui partagent la même chambre d'hôpital, un soir d'hiver, avant leurs opérations respectives. Leurs regards se croisent, s'attrapent, se reconnaissent. Très vite, ils se découvrent un autre point commun. Ils sont tous deux orphelins de père, et un peu morts depuis, à l'intérieur. Il neige sur le fleuve. La nuit est éclairée par des cracheurs de feu. Antoine a envie d'entraîner Chloé. Chloé a envie de se laisser entraîner par Antoine. Ce qu'ils vont partager, cette nuit-là, c'est bien plus qu'une chambre d'hôpital, bien plus que des souvenirs de blessures, bien plus que la peur du lendemain.









Je suis tombée dessus à la bibliothèque, et je n'ai pas su résiter. C'est un roman d'Olivier Adam destiné à la jeunesse.
Deux adolescents se rencontrent dans une chambre d'hôpital et vont vivre une de leurs plus belles nuits. Mais le lendemain, chacun est reparti dans sa vie. Récit croisé de cette rencontre, tantôt vue par Chloé, tantôt par Antoine.
Ce n'est pas mon préféré de l'auteur, mais bon, c'est quand même Olivier Adam ! ^^

Le Prix Landerneau



Comme je l'ai dit dans un précédent article, j'ai la chance, cette année, de pouvoir lire les romans en lice pour le Prix Landerneau. Encore peu connu, ce prix a été créé en 2008 par les Centres Culturels Edouard Leclerc. Pour mieux comprendre ce Prix, Marie-José Cegarra, reponsable du développement et d el'animation, a bien voulu, et je l'en remercie, répondre à mes quelques questions :


Quelle est la chaîne dintervenants, de lélaboration à la remise du Prix ?
Tout d’abord, je tiens à vous remercier au nom des Espaces Culturels E.Leclerc de votre intérêt pour le Prix Landerneau. Voici donc la mécanique du Prix : en premier lieu, nous avons établi dès les tout premiers jours de janvier une première liste avec le concours des maisons d’édition qui nous ont signalé quels ouvrages dans leurs parutions de janvier rentraient dans les critères du Prix Landerneau. Cette première liste de 35 titres a été envoyée à nos 160 équipes de libraires le 5 janvier. Les libraires E.Leclerc ont retourné une liste de 6 ouvrages le 16 mars. Compte tenu des ex-aequo de chacun, ils ont ensuite reçu une nouvelle liste élargie de 15 titres. Le 17 avril, les libraires ont tranché et établi une sélection de 5 titres qui sont les finalistes de l’édition 2009. Cette année nous avons en fait 6 finalistes car nous avions 2 ex-aequo dans le dernier tour de délibération. Le 26 mai, 9 libraires représentant le réseau des Espaces Culturels E.Leclerc se réunissent avec Michel Edouard Leclerc, Dan Franck, écrivain et Président du jury 2009, Laurence Tardieu et Yasmine Char, lauréate du Prix Landerneau 2008, pour délibérer et choisir le lauréat 2009. Le Prix Landerneau sera enfin remis le mercredi 3 Juin à Paris.

On connaît lintérêt de Michel Edouard Leclerc pour les livres et la littérature. En quoi le Prix Landerneau se démarque-t-il des autres ? On aurait pu imaginer un Prix plus axé sur la littérature bretonne, par exemple. Quelle est votre politique de sélection ?
Un prix axé sur la littérature Bretonne n'est pas exclu... Simplement il concernerait la région Bretagne. La force du Prix Landerneau réside principalement dans le fait que nous réunissons des libraires bretons mais aussi normands, provençaux, des libraires de toutes les régions de France... Mais puisque vous l’évoquez, en parallèle, nos Espaces Culturels de Bretagne ont lancé un certain nombre de partenariats pour promouvoir la culture bretonne.

Qu
attendez-vous concrètement des blogs amateurs à qui vous confiez les six derniers romans en lice ?
L’année dernière, avec le lancement du Prix Landerneau, nous avons eu envie de nous ouvrir à cette communauté passionnée que représente la blogosphère littéraire. L’idée était de coller à notre vocation, à savoir faire découvrir des ouvrages et des auteurs, et également créer l’échange. Nous avons été enthousiasmés par l’accueil que nous ont réservé les blogueurs. Chacun s’est en effet complètement prêté au jeu du “Prix” et a décerné son propre Prix Landerneau. Il est extrêmement intéressant pour nous de pouvoir nous confronter aux choix et aux goûts de lecteurs passionnés, avides d’émotions et de découvertes. J’en profite donc pour remercier tous les blogueurs qui comme vous, partagent avec nous l’aventure du Prix Landerneau !

La lauréate 2008 est Yasmine Char : que s
est-il passé pour elle depuis ? Son Prix a-t-il été un réel tremplin ?
Si l’on prend l’exemple de Yasmine Char, le Prix Landerneau semble effectivement être un véritable tremplin. Son ouvrage, “La main de Dieu", dont les ventes étaient restées assez confidentielles jusque là, a été réimprimé et ses ventes ont été boostées y compris en dehors du réseau des Espaces Culturels E.Leclerc. Cela contribue à permettre à Yasmine d'envisager plus sereinement l’élaboration de son deuxième roman.

Enfin, puisque nous sommes tous liés à la littérature, quels sont vos coups de c
œurs littéraires du moment ?
... “Le marin américain”, de Karsten Lund. “Histoire d'un mariage” de Andrew Sean Greer... et deux titres parmi les finalistes du prix Landerneau que je tairai pour l'instant !

mardi 26 mai 2009

Que serais-je sans toi ?



Que serais-je sans toi ?

Guillaume Musso,
Ed. XO, 2009




Mot de l'éditeur :

Gabrielle a deux hommes dans sa vie. L’un est son père, l’autre est son premier amour. L’un est un grand flic, l’autre est un célèbre voleur.
Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son cœur.
Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie. Ils se connaissent, ils se détestent, ils se sont lancé un défi mortel.
Gabrielle refuse de choisir entre les deux, elle voudrait les préserver, les rapprocher, les aimer ensemble.
Mais il y a des duels dont l’issue inéluctable est la mort. Sauf si…
Des toits de Paris au soleil de San Francisco
Un premier amour qui éclaire toute une vie
Une histoire envoûtante, pleine de suspense et de féerie.










Le Musso 2009 ! (Merci Myriam de me l'avoir mis entre les mains !)
Guillaume Musso nous emmène encore une fois dans une histoire incroyable. La résumer serait en dévoiler  ds secrets.
Ce que j'ai aimé : la partie parisienne et la poursuite du cambrioleur,  la partie "ailleurs" à la Werber, la jolie fin.
Ce que j'ai moins aimé : l'auteur tourne toujours autour du même schéma.
Mais roman à conseiller sans modération !

mercredi 20 mai 2009

J'ai épousé un inconnu

J'ai épousé un inconnu,
Patricia Macdonald,
Ed. Albin Michel, 2006


Mot de l'éditeur :
Jeunes mariés. Bientôt un enfant. Le bonheur parfait. Pour leur lune de miel, Emma et David ont choisi une simple cabane en forêt. Mais l'escapade amoureuse vire à la tragédie : attaquée par un homme masqué armé d'une hache, Emma est secourue par un chasseur. C'est lui qui sera tué par le criminel. Pour la police, aucun doute : David est le suspect numéro l. Et les preuves s'accumulent : son étrange refus de coopérer, son absence inexpliquée au moment des faits, le témoignage d'une voisine, la fortune de la jeune femme dont il hériterait... Le doute s'immisce alors dans l'esprit d'Emma, ravageur. Connaît-elle vraiment l'homme qu'elle a épousé ? Patricia MacDonald a l'art d'écrire des romans qu'on ne lâcherait à aucun prix. Dans ce nouveau suspense psychologique particulièrement déroutant, elle entraîne son lecteur dans un cauchemardesque écheveau de possibilités funestes sans rien dévoiler jusqu'à la dernière page.






Je n'avais jamais lu de Patricia Macdonald jusqu'à présent. Après sept mois de mariage, le titre fait plutôt peur !
J'ai bien aimé, l'histoire est bien menée. A la fin, tout se précipite, mais le dénouement reste réellement inattendu.
Un bon thriller sans nul doute. Mais si vous lisez au lit près de votre conjoint, vous ne pourrez pas vous empêcher de le regarder du coin de l'oeil... !

mardi 19 mai 2009

La culture générale des paresseuses

La culture branchée des paresseuses,
Laure Gontier & Jeanne-Aurore Colleuille,
Ed. Marabout, 2008


Mot de l'éditeur :
Qu’est ce qu'elle peut bien écouter, Kate Moss, les jours de blues? Et Sofia Coppola, qu’est ce qu’elle peut bien lire quand elle en a marre d’être "lost in translation"?
Autrement dit: quel est le secret de ces filles bien parties pour être branchées ad vitam aeternam ?
Branchée, on aimerait toute l’être. Au moins une fois de temps en temps: pour faire sa crâneuse lors d’une soirée au Baron, pour cocooner sans déprimer à la maison, pour taper dans l’oeil du caissier de la Fnac qui en a marre de voir passer du Dan Brown... Plutôt que des longs discours, mieux vaut aller à l’essentiel. Il n’existe pas de liste officielle de ce qui est branché mais on peut trier dans la pop culture ce qui peut l’être et ce qu’on peut en faire. D’où un petit guide récapitulatif des films, livres, albums incontournables, séries TV, émissions d’anthologie, sites Internet, concerts mythiques. Sans oublier les icônes (acteurs, chanteurs, designers, people), tous ceux ou celles que l’on rêverait parfois d’être ou auquel on aimerait simplement piquer un peu de leur cool attitude. Un guide incontournable pour briller en société!



Encore un petit guide sympa des paresseuses. Dommage qu'il ne s'accompagne pas d'une compilation CD !
A ce que j'ai lu, je ne suis absolument pas branchée, quoique je m'en dout ais quand même, mais j'ai pris des notes pour parfaire ma culture branchée !
A conseiller !

mercredi 13 mai 2009

Prix Landerneau



Le Prix Landerneau, édition 2009 est lancé !
Cela fait un an que Michel-Edouard Leclerc, avec ses Centres Culturels, propose ce prix littéraire.

Info :

Le prix Landerneau a été créé en 2008 par les Espaces Culturels E.Leclerc. Il est attribué à un "auteur d'expression française dont le talent n'a pas encore rencontré un large public". L'objectif est de "favoriser la découverte de nouveaux talents et l’accessibilité, par le choix d’un texte développant une vraie histoire, forte de ses enjeux et de l’originalité de ses thèmes".

L'an dernier j'avais été frustrée de voir plusieurs blogs parler de ce prix et recevoir les romans en lice, et moi non. Car ma ville natale est Landerneau quand même !  ;)
Je suis donc très honorée de participer à cette édition, et je remercie vivement Elodie Giraud de m'avoir envoyé ces six romans !


* L'origine de la violence, Fabrice Humbert
Lors d’un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d’un détenu dont la ressemblance avec son propre père, Adrien, le stupéfie.
Rentré en France, il retrouve son père, sa famille, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie.
Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l’autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n’évoque l’existence. Et c’est le destin croisé de ces deux familles, deux générations plus tôt, lorsque l’ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui éclate alors au grand jour, ainsi que les terribles conséquences que la liaison entre David et Virginie entraîna.
Au cours de sa quête à travers la France et l’Allemagne, dans la nouvelle vie qu’il tâche d’inventer avec une Allemande qu’il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu’on ne se débarrasse pas si facilement du passé – ni du sien ni de celui de sa famille. Lorsqu’on remonte à l’origine de la violence, c’est sa propre violence qu’on finit par rencontrer.
L’Origine de la violence est un roman ample, maîtrisé de part en part, dans lequel l’intrigue oscille entre le présent du narrateur et les éléments du passé qu’il révèle. Sa forme originale, teintée d’une part d’autofiction, permet à Fabrice Humbert d’aborder ici, avec beaucoup de respect et de subtilité, sans faux-semblants ni manichéisme, une page parmi les plus sombres de l’histoire.


* A l'angle du renard, Fabienne Juhel
Arsène Le Rigoleur est un paysan d'une quarante d'années, vivant en Bretagne intérieure, ancré à sa terre et rusé comme un renard. Son village, c'est son territoire, et gare à ceux qui viendraient fouiner dans ses histoires. Dans la métairie voisine, une belle ferme rénovée du XVIIe siècle, une famille d'urbains vient de s'installer, les Maffart. Ils appartiennent au monde détesté de la ville. Dès les premières incursions de leurs deux enfants dans la cour du Rigolur, la peur s'installe. Qui est-il vraiment ?

* L'homme barbelé, Béatrice Fontanel
Héros de la guerre de 14, Ferdinand a vécu Verdun, Douaumont, les Eparges, le Chemin des Dames avant de rejoindre, deux mois avant l’Armistice, le Front d’Orient, puis il participe à la campagne de Syrie jusqu’en novembre 1919. Résistant durant la seconde guerre mondiale, il est arrêté en mars 1944 pour trafic de faux papiers, puis déporté au camp de Mauthausen où il meurt en janvier 1945. Entre ces deux dates – la fin de la première guerre mondiale et son arrestation par la Gestapo -, il se marie avec Thérèse dont il a quatre enfants. Tyran domestique, il terrorise sa famille sans jamais porter la main sur elle. Lorsqu’il est arrêté, le soir du 10 mars 1944, il est emmené avec sa femme et son plus jeune fils de 17 ans, Kiki. L’épouse et le fils attendent toute la nuit dans un salon, sans échanger un mot, pendant qu’ils entendent Ferdinand se faire torturer dans la pièce d’à côté. Au petit matin, on emmène le père qu’ils ne reverront jamais plus. Thérèse et Kiki sont libérés. Lorsqu’on demande au fils ce qu’il a ressenti, à ce moment précis, il réfléchit un instant et répond : « Je me suis dit : Enfin une journée tranquille. »

* Un dieu un animal, Jerôme Ferrari
Un jeune homme a pris la décision de quitter son village natal pour aller, revêtu du treillis des mercenaires, à la rencontre du désert qu’investirent tant d’armées, sous des uniformes di - vers, après le 11 septembre 2001. De retour du checkpoint où la mort n’a pas voulu de lui, ce survivant dévasté est condamné à affronter parmi les siens une nouvelle forme d’exil. Il se met alors en demeure de retrouver la jeune fi lle de ses rêves d’adolescent, mais cette dernière semble avoir disparu sous les traits d’une jeune femme désormais vouée corps et âme à son entreprise… Requiem pour une civilisation contemporaine médusée par les sombres mirages de la guerre comme par la violence inouïe de l’horreur économique, cérémonie cruelle et profane qu’illumine l’ardente invocation d’un improbable salut, Un dieu un animal retentit des échos du chant bouleversant que fait entendre une humanité crucifi ée sur l’autel de la dépossession.

* Les mains nues, Simonetta Greggio

Emma est vétérinaire de campagne. À quarante-trois ans, au beau milieu d’une vie rude, autarcique et solitaire, elle voit débarquer le jeune Giovanni, adolescent fugueur de quatorze ans, dont elle a autrefois connu les parents, Micol et Raphaël. Ce qui s’est joué entre elle et les parents de Giovanni, elle a voulu l’oublier, l’enfouir au plus profond. Elle souhaiterait que Giovanni parte, mais il reste. Et s’installe peu à peu entre eux une histoire tendre, fiévreuse et maladroite. 
Lorsque Micol revient chercher son fils, elle croit comprendre l’irréparable, la liaison entre Emma et Gio. Il y aura procès. Il y aura vengeance. Mais de quoi, et de qui, se venge-ton ? D’un amour qui reste tabou ? Ou d’un passé dont les blessures ne se sont pas refermées ?

Sur un sujet délicat, Simonetta Greggio livre un roman subtil autant qu’âpre et inattendu, porté de bout en bout par la voix d’Emma. Portait d’une femme aux mains nues et rugueuses dont la vie se trouve soudainement bousculée.


* L'attente du soir, Tatiana Arfel
Ils sont trois à parler à tour de rôle, trois marginaux en bord de monde.
Il y a d’abord Giacomo, vieux clown blanc, dresseur de caniches rusés et compositeur de symphonies parfumées. Il court, aussi vite qu’il le peut, sur ses jambes usées pour échapper à son grand diable noir, le Sort, fauteur de troubles, de morts et de mélancolie.
Il y a la femme grise sans nom, de celles qu’on ne remarque jamais, remisée dans son appartement vide. Elle parle en ligne et en carrés, et récite des tables de multiplications en comptant les fissures au plafond pour éloigner l’angoisse.
Et puis il y a le môme, l’enfant sauvage qui s’élève seul, sur un coin de terrain vague abandonné aux ordures. Le môme lutte et survit. Il reste debout. Il apprendra les couleurs et la peinture avant les mots, pour dire ce qu’il voit du monde. Seuls, ces trois-là n’avancent plus. Ils tournent en rond dans leur souffrance, clos à eux-mêmes. Comment vivre ? En poussant les parois de notre cachot, en créant, en peignant, en écrivant, en élargissant chaque jour notre chemin intérieur, en le semant d’odeurs, de formes, de mots. Et, finalement, en acceptant la rencontre nécessaire avec l’autre, celui qui est de ma famille, celui qui, embarqué avec moi sur l’esquif ballotté par les vents, est mon frère.
On ne cueille pas les coquelicots, si on veut les garder vivants. On les regarde frémir avec ces vents, dispenser leur rouge de velours, s’ouvrir et se fermer comme des cœurs de soie. Giacomo, la femme grise, le môme, que d’autres ont voulu arracher à eux-mêmes, trouveront chacun dans les deux autres la terre riche, solide et lumineuse, qui leur donnera la force de continuer.



J'ai un ou deux romans de ma PAL à terminer puis je pense que je commencerai par L'origine de la violence, le sujet me plaît bien :)
Le Prix, quant à lui, sera décerné au mois de juin.

dimanche 10 mai 2009

On ira voir la mer



On ira voir la mer,

Olivier Adam,
Ed. L'Ecole des Loisirs, 2002


Mot de l'éditeur :
Ça fait longtemps qu'Olivier connaît Lorette. Depuis le CM2, ils ont un projet tous les deux. Partir à la mer. C'est là-bas qu'il faut vivre. En attendant, ils sont collés, inséparables, comme frère et soeur jumeaux. Ils font la paire. Lui, timide et qui n'ose parler à personne. Elle, solitaire et blessée, en colère contre elle-même, contre tout le monde, contre personne. Bizarre, comme disent les autres. Capricieuse. Différente. Lorette vole des bouteilles de rhum ou de vodka, et avec elle se soûle. Pour se sentir vivante. Lorette se met à hurler parfois, comme une bête. Quand on veut la forcer. D'autres fois, elle disparaît. Ou bien elle détruit. Une expo, à l'école, sa coiffure, au cutter, les bagnoles, à la cité. Elle doit avoir un secret. Une raison de faire tout ça. Olivier ne demande rien. C'est pour ça qu'elle lui fait confiance. C'est pour ça qu'elle va tout lui dire. Après, quand il aura compris, ils pourront partir à la mer.




Olivier Adam écrit aussi bien pour les enfants que pour les adultes, ce roman est destiné aux ados. Il raconte l'histoire d'amitié entre Lorette et Olivier, histoire d'amitié qui va se transformer en déchirure quand la jeune fille disparaît. Un roman sur les maux et les troubles de l'enfance et de l'adolescence.
Emouvant.
A conseiller cependant aux ados avertis.

Swap de Paris



Il y a quelques temps, je m'étais inscrite sur le blog de Loula pour participer à son swap dont le thème était Paris.
J'ai reçu le mien hier, en provenance de Marseille. Donc forcément, c'était un Paris provençal, et tant mieux d'ailleurs !

J'ai eu :
- Deux romans : Le pénitent de Paris, de Patrick Weber ; Paris l'instant, de Philippe Delerm (illustré de photos de Martine Delerm)
- Un livre de cuisine provençale
- Un guide : Le Paris des amoureux
- De la tapenade
- Une boite de gateaux
- Du thé Orange Jaipur
- Un marque-page
- Et du joli papier cadeau qui emballait le tout !  ;)

J'ai été très gâtée et je remercie Edelwe pour ce joli colis !



J'avais envoyé un Swap de Paris-bretonnisé à MissAlfie.
En romans j'avais pris :
Quartier perdu, de Patrick Modiano
Les arcanes du chaos, de Maxime Chattam.
J'avais rajouté de la tisane, un marque-page, des cartes postales de Bretagne, un plan du métro parisien, des galettes bretonnes.
J'espère qu'elle a apprécié !  :)

vendredi 8 mai 2009

Comment je suis devenu stupide

Comment je suis devenu stupide,
Martin Page & Nikola Witko
Ed. 6 pieds sous terre, 2004



Mot de l'éditeur :
Confronté à la connerie ambiante, un intello tente de s'intégrer au monde en utilisant tous les moyens possibles pour avoir le droit de continuer à vivre parmi ses semblables. Alcool, suicide, drogues, pognon, il ne passera outre aucun des subterfuges habituellement usités par l'humain sociétal… Adaptée et mise en images par Nikola Witko, la fable ironique de Martin Page sur le passage à l'âge adulte et les confrontations-contradictions qui en découlent se trouve ainsi magnifiée par un graphisme noir et blanc percutant et faussement rond, qui tend à chaque lecteur un drôle de miroir : celui de ses propres compromissions. Et pose une seule question : est-il possible de vivre vraiment sa vie ?

Extrait du journal d'Antoine
Nous sommes le mercredi 19 juillet, le soleil se décide enfin à quitter sa retraite. J'aimerais pouvoir dire, à la conclusion de cette aventure, comme le personnage de Joker dans Full Metal Jacket : "Je suis dans un monde de merde, mais je suis vivant et je n'ai pas peur".








J'avais offert le roman de Martin Page à une amie il y a quelques années. Alors, quand j'ai vu l'adaptation BD à la bibliothèque, je n'ai pas hésité, même si je n'avais pas lu l'original.
En l'ouvrant : quelle déception ! Des dessins pas jolis jolis, parfois vulgaires. Un scénario mal organisé.
Bref, j'ai perdu mon temps, heureusement que ce n'est qu'une BD !
J'en parle ici uniquement car le but de ce blog est de compiler mes lectures, mais il ne mérite même pas d'en parler ici.
Désolée pour cette mauvaise critique, mais je ne peux pas plus.


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