mercredi 29 janvier 2020

Couleurs de l'incendie

Couleurs de l'incendie,

Pierre Lemaitre,
Ed. Albin Michel, 2018


Mot de l'éditeur :

Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d'un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.

Couleurs de l'incendie est le deuxième volet de la trilogie inaugurée avec Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013, où l'on retrouve l'extraordinaire talent de Pierre Lemaitre.


Dealer : Bibliothèque de Sibiril


Ma lecture :

Cela fait déjà plus de trois ans que j'ai découvert Pierre Lemaitre en lisant Au revoir là-haut. J'avais très peur de m'attaquer à mon premier Goncourt et j'ai été subjuguée par le talent de l'auteur. Émerveillée par cette histoire rocambolesque mais totalement cohérente, par la profondeur des personnages, par le style brillant de l'auteur. C'est bien d'un coup de foudre que je vous parle. Alors j'avais, encore, un peu peur de lire la suite, Couleur de l'incendie...

dimanche 26 janvier 2020

Ce que je voudrais transmettre

Ce que je voudrais transmettre,

Elie Buzyn,
Ed. Alisio, 2019

Mot de l'éditeur :

« Quand les jeunes m'interrogent, je leur réponds que le plus important est de s'opposer activement, par la parole, à toute tentative d'ostracisme. Il faut s'y opposer en se rappelant que nous sommes tous égaux, que nous avons tous les mêmes droits, que nous pouvons tous vivre ensemble à condition qu'il y ait un respect mutuel. »
Suite à la parution de son premier ouvrage, J'avais 15 ans, et aux réactions des jeunes publics à qui il raconte Auschwitz, Élie Buzyn a tenu à revenir dans un entretien sur certains sujets qui lui paraissent d'une cruelle actualité. Pour que les générations d'aujourd'hui deviennent à leur tour des témoins du témoin qu'il est lui-même et des garde-fous contre la haine et ses conséquences.


Dealer : SP des éditions Alisio


Ma lecture :

En Mai dernier, j'avais lu le témoignage puissant d'Elie Buzyn, J'avais 15 ans, où il évoquait avec pudeur la Shoah (ici). Une résilience extraordinaire est sortie de cet homme.

vendredi 24 janvier 2020

Et tu n'es pas revenu

Et tu n'es pas revenu,

Marceline Loridan-Ivens,
Ed. Grasset, 2015


Mot de l'éditeur :

«  J’ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l’ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T’écrire m’a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m’enserre le cœur.
Je voudrais fuir l’histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille.  »

Le 29 février 1944, Marceline Loridan-Ivens a quinze ans lorsqu’elle est arrêtée avec son père lors d’une rafle. Déportée à Birkenau, elle subit l’horreur des camps et parvient à survivre. Son père, lui, ne reviendra jamais d’Auschwitz. Soixante-dix ans plus tard, elle lui adresse une lettre, rédigée avec la journaliste et écrivain Judith Perrignon, où elle raconte sa captivité, son retour, sa vie d’après.



Ma lecture :

Cette année, nous commémorons le 75ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. 
Alors j'ai décidé, pour ne pas que les déportés rescapés n'aient témoigné pour rien, de lire quelques témoignages que je n'avais pas encore lus. Penser à eux tous leur donne un peu de lumière...

jeudi 23 janvier 2020

Retour à Birkenau

Retour à Birkenau,

Ginette Kolinka,
Ed. Grasset, 2019

Mot de l'éditeur :

"Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu..."
Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi du printemps 1944 se trouvaient deux jeunes filles  dont elle devint amie, plus tard : Simone Veil et Marceline Rosenberg, pas encore Loridan – Ivens.
Aujourd’hui, à son tour, Ginette Kolinka raconte ce qu’elle a vu et connu dans les camps d’extermination. Ce à quoi elle a survécu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Les mots. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Que tous, nous sachions, non pas tout de ce qui fut à Birkenau, mais assez pour ne jamais oublier ; pour ne pas cesser d’y croire,  même si Ginette Kolinka, à presque 94 ans, raconte en fermant les yeux et se demande encore et encore comment elle a pu survivre à "ça"...

Ma lecture :

Cette année, nous célébrons le 75ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. Célébrer sonne faux. Mais en tout cas, nous en parlons et évoquons les déportés, rescapés ou mort. Je lisais il y a quelques jours qu'un français sur six ignorait ce qu'était la Shoah. Un français sur six !
Alors ces témoignages, comme celui de Ginette Kolinka reste précieux et nécessaire.

vendredi 17 janvier 2020

La goûteuse d'Hitler

La goûteuse d'Hitler,

Rosella Postorino,
Ed. Albin Michel, 2019
Ed. France Loisirs, 2019


Mot de l'éditeur :

1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l'idée que l'on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa.
Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s'exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l'étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l'hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique qu'autoritaire.
Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c'est à la fois vouloir survivre et accepter l'idée de mourir.


Dealer : SP France Loisirs


Ma lecture :

Dans un pays où le mal règne, Rosa survit à la guerre. Sa mère est morte lors d'un bombardement à Berlin et elle vit désormais chez ses beaux-parents, à la campagne, attendant langoureusement son mari parti sur le front russe. Elle vient cependant d'être engagée pour faire partie de l'équipe des goûteuses d'Hitler. Il s'agit, pour le nazi, d'éviter tout risque d'empoisonnement. Grâce à ce poste, Rosa ne connaît pas la faim, rare privilège en temps de guerre, même en Allemagne. Mais chaque bouchée que porte Rosa à sa bouche peut la conduire vers la mort...

mercredi 15 janvier 2020

Jamais

Jamais,

Duhamel,
Ed. Bamboo, 2018


Mot de l'éditeur :

Troumesnil, Côte d’Albâtre, Normandie.
La falaise, grignotée par la mer et le vent, recule inexorablement de plus d’un mètre chaque année, emportant avec elle les habitations côtières. Le maire du village parvient pourtant, tant bien que mal, à en protéger les habitants les plus menacés. Tous sauf une, qui résiste encore et toujours à l’autorité municipale. Madeleine, 95 ans, refuse de voir le danger. Et pour cause. Madeleine est aveugle de naissance.



Dealer : Médiathèque de Saint-Pol-de-Léon


Ma lecture :

J'ai emprunté cette BD par hasard, peut-être attirée par cette plage. Quelle poésie !

mardi 14 janvier 2020

L'infiniment moyen

L'infiniment moyen,

Fabcaro,
Ed. Même pas mal, 2017


Mot de l'éditeur :

Fabcaro est un cas désespéré. Il ne peut s'empêcher de rire de tout et ne se prend même pas lui-même au sérieux. Qu'il traite de sujets pourtant très graves comme l'infanticide, le suicide, l'avortement ou la fin du monde, il reste drôle. Ce livre scandaleusement marrant est là pour en témoigner. Chaque planche de ce recueil de ''gags'' hilarants ne vise qu'à nous empêcher de pleurer librement sur la triste condition humaine.


Dealer : Chipé dans les toilettes d'un ami 😁


Ma lecture :

Fabcaro fait partie des incontournables de la maison. Le roi de l'absurde brille par ces situations toujours cocasses qu'il a le don de dénicher. Un gag par page : formule efficace. Il pousse, il pousse jusqu'à faire éclater le bouchon sur une chute improbable. Fabcaro, quoi !


lundi 13 janvier 2020

La servante écarlate

La servante écarlate,

Margaret Atwood,
Ed. Robert Laffont, 1987


Mot de l'éditeur :

Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, " servante écarlate " parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés.


Dealer : Père Noël


Ma lecture :

Bien avant la série, j'avais entendu parler de La Servante Ecarlate. Bizarrement, le titre m'évoquait une romance façon telenovela mexicaine. Peu intéressée, donc, j'avais passé mon chemin.
Puis j'ai essayé de regarder la série, The handmaid's tale, ne faisant pas encore le lien avec le roman, mais j'ai dû essuyer des bugs répétés du replay.
Bref, le chemin a été long et laborieux pour arriver à ma lecture de La servante écarlate de Margaret Atwood.

dimanche 5 janvier 2020

Encre sympathique

Encre sympathique,

Patrick Modiano,
Ed. Gallimard, 2019


Mot de l'éditeur :

"Et parmi toutes ces pages blanches et vides, je ne pouvais détacher les yeux de la phrase qui chaque fois me surprenait quand je feuilletais l'agenda : "Si j'avais su...". On aurait dit une voix qui rompait le silence, quelqu'un qui aurait voulu vous faire une confidence, mais y avait renoncé ou n'en avait pas eu le temps".


Dealer : Père Noël


Ma lecture :

Lire un Modiano, c'est comme aller s'offrir un Paris-Brest dans sa pâtisserie préférée : cette douceur est d'un réconfort ! Mais il faut aimer le Paris-Brest. Toujours le même mais si délicieux.

jeudi 2 janvier 2020

La dernière licorne

Tout ce qui est sur Terre doit périr :

La dernière licorne,
Michel Bussi,
Ed.Pocket, 2019
(Ré-édition)


Mot de l'éditeur :

Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du Mont Ararat...
Un livre interdit, gardé sous clé dans l'enfer du Vatican...
Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique...
Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l'origine de toutes les religions du monde. De Bordeaux à Hong-Kong, en passant par l'Arménie, Zak Ikabi n'a qu'une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver enfin l'arche de Noé. Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikov... Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices... 




Dealer : Prêté par une collègue


Ma lecture :

J'avais croisé ce roman en librairie, puis quelques jours après, une collègue me propose de ma le prêter en précisant : "J'ai aimé les autres romans de Michel Bussi, mais je n'arrive pas avec celui-ci."
Le résumé m'attirait beaucoup en vendant un thriller ésotérique dont je suis friande, mais mes lectures de Michel Bussi étaient assez inégales. En clair, je ne savais pas où j'allais...
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