mercredi 5 décembre 2012

Crime et couches-culottes

ceccjw.jpgCrime et couches-culottes,

Jennifer Weiner,

Ed. Belfond, 2006

Mot de l'éditeur :
Entre couches et biberons, lessives et goûters, difficile de s'improviser détective ! Jennifer Weiner lance la première comédie suspenso-familiale, tout simplement irresistible... Un mari avocat, une petite fille exquise, des jumeaux malicieux et une belle maison dans le Connecticut : en apparence, Kate Klein est une femme comblée. En réalité, son mari est submergé de boulot, elle passe son temps à courir après les d'enfants et s'ennuie ferme dans cette petite ville où il ne se passe jamais rien. Jamais rien ? Voire ! Alors qu'elle se rend chez sa voisine Kitty, elle la découvre morte, un couteau planté dans le dos. Kate décide de mener l'enquête. Facile à dire. Car à Upchurch les langues ne se délient pas facilement. Sans compter qu'un vrai détective n'est pas censé jongler avec les horaires des crèches, des cours de musique et des sorties au square... Entre deux tournées de lessive, Kate est bien résolue à démasquer l'assassin de Kitty...

Je le savais en l'empruntant que ce ne serait pas le roman du siècle : l'éditeur, la couverture m'avaient déjà mis en alerte ! Mais c'est un roman à la mode chick-litt léger, sans prise de tête, comme on en a besoin parfois !

C'est l'histoire de  Kate, qui essaie tant bien que mal de mener une vie idéale en banlieu, dans un quartier à la Wisteria Lane. Elle a du mal à s'intégrer au milieu de ses mères parfaites. Un jour, tout cet univers est bouleversé quand Kate retrouve sa voisine Kitty, assassinée ! Même si elle ne le connait pas bien, elle va mener l'enquête pour trouver le coupable. Et cela, plus ou moins à l'insu de son mari, et en continuant de prendre soin de ses trois enfants en bas-age. Heureusement que sa copine Janie lui donne un coup de main !

J'ai mis pas mal de temps à le lire, je ne suis jamais vraiment rentrée dedans, mais j'ai tenu bon !

A conseiller ou pas ? Hum....il y a tellement de livres à lire dans une vie, autant passer à côté de celui-ci, la perte n'est pas énorme !

La chasse à l'ours

lcaloro.jpgLa chasse à l'ours,

Rosen & Oxenbury,

Ed. L'Ecole des Loisirs, 1997

Mot de l'éditeur :
Qui a déjà été à une chasse à l'ours ? Aujourd'hui, c'est une famille de quatre enfants avec leur père qui part à l'aventure. Ils parcourent d'abord une prairie, "Froufrou friselis !", puis franchissent une rivière, "Splash ! Sploush !", traversent une forêt "trébuche bronche !" Et finalement, arrivent sur une grotte sombre et étroite "Tiptap ! Tiptap !". Qui sait ? L'ours est peut-être là... Cette histoire ressemble à une chanson avec son refrain et ses mots qui résonnent. Un conte à lire et relire à haute voix pour faire rire les tout-petits en joignant le geste à la parole.

J'ai commencé par découvrir de vrais albums pour la jeunesse en empruntant celui-là à la bibliothèque de ma commune il y a un an. Par chance, une des deux petites filles à qui je l'ai lu le connaissait déjà via l'école. Et du coup, quel régal, cette activité lecture !

En effet, l'album raconte comment une famille part à la chasse à l'ours en traversant moultes paysages. Et il se lit comme une chanson avec son refrain qui donne un réel ryhme à l'histoire.

Un classique merveilleux qu'on ne se lasse pas de lire !

Dessins et textes magnifiques !

vendredi 30 novembre 2012

Bloub, bloub, bloub

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Bloub, bloub, bloub,
Yuichi Kasano,
Ed. L'école des Loisirs, 2007



Mot de l'éditeur :
«C'est l'été? Il fait chaud, très chaud. Tout est calme. Clapoti clapoti. Je flotte sur ma bouée.» Quelques bulles viennent troubler cette sérénité, papa émerge et me hisse hors de l'eau. Quelques bulles de nouveau à la surface, madame Tortue soulève papa, celui-ci m'élève du coup un peu plus. Ainsi de suite pour Monsieur Morse, madame Baleine, madame Pieuvre... Nous constituons une magnifique pyramide couronnée par madame Mouette qui se pose sur ma tête. Attention, l'équilibre est fragile... Flouch, tout le monde à l'eau !


 
J'ai récemment découvert des albums pour la jeunesse (1-5 ans) très très intéressants et je voulais commencer à vous en faire part, mêlés à mes propres lectures.
Je commence par celui-ci, Bloub, bloub, bloub, l'histoire d'un petit garçon qui se baigne avec son papa. Mais ils ne sont pas seuls dans la mer, et beaucoup d'animaux marins (un morse, une baleine, ...) vont se joindre à eux jusqu'à former une improbable pyramide.
Cet album est extra à raconter, peu de texte mais beaucoup de rires en perspective !
A conseiller vivement. Personnellement, je l'ai testé sur des 3-5 ans : effet garanti !
A noter : beaucoup d'albums pour la jeunesse sont assez chers (12€) mais beaucoup ressortent également en format dit "poche", à peine plus petit que l'original pour environ 5€. Alors pour ce prix, entre un Tchoupi/Juliette/PetitOursBrun ou un vrai album de qualité, n'hésitez pas !

jeudi 29 novembre 2012

Martine, une princesse de rêve... ou pas !

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Martine, princesse de rêve,

Catherine Cuenca, Fabienne Gambrelle,

Ed. Casterman, 2012

Mot de l'éditeur :

Un après-midi, Martine et ses amies ont découvert un objet étonnant dans l'atelier de tante Mathilde. Un buste de princesse ressemblant étrangement à Claire, l'une d'entre elles....

J'ai déjà dû le dire ici, je collectionne les albums de Martine depuis quelques années déjà. Il ne me manque plus que les derniers. L'autre jour, je regardais le rayon des livres jeunesse dans une grande surface, et je suis tombée sur ça, sur ce pseudo album de Martine. L'image ne vous choque pas ? C'est celle du dessin animé en 3D diffusé sur M6. Quel dommage, mais quel dommage ! Ce qui faisait, ce qui fait, le charme de Martine, ce sont les fabuleuses aquarelles de Marcel Marlier [disparu en 2011] ! Faire cette série animée en 3D, passe encore, mais se servir de ces nouveaux dessins pour continuer la série d'albums, là je dis non ! C'est vraiment décevant...

Qu'en pensez-vous ?

J'en profite pour vous dire que j'ai été voir de plus près les rayons jeunesse de bibliothèques et de vraies librairies, et je vais vous présenter quelques albums très intéressants à lire avec vos enfants (ou neuveux, petits-enfants, ...). Mon métier d'assistante maternelle m'a fait pencher sur cette question "que lire aux enfans ?" et j'ai trouvé de belles réponses pas trop chères, contrairement à ce qu'on pense !  ^^

mardi 13 novembre 2012

Et puis, Paulette...

  Et puis, Paulette...
Barbara Constantine,
Ed. Calmann-Levy, 2012


Mot de l'éditeur :
Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

 
Ca y est : je me suis inscrite dans une nouvelle bibliothèque, et j'ai lu toute l'oeuvre de Barbara Constantine !
Encore une belle histoire, ou plutôt de belles histoires entre des âmes quelque peu abandonnées dans la vie. Celle de Ferdinand, de Marceline, de Guy, et des autres. Petit à petit, Ferdinand va remplir le vide qu'il a en lui et dans sa grande ferme, pas moins de cinq retraités et deux étudiants, sans compter les animaux, vont cohabiter, s'entraider.
Un bel hymne à la vie, à la solidarité entre générations.
Ensemble, c'est tout, en somme !
A conseiller vivement !

mardi 6 novembre 2012

Meurtres sans bruit dans Landerneau

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Meurtres sans bruit dans Landerneau,

Gérard-Henri Hervé,

Ed. Astoure, 2012

Mot de l'éditeur :
Alison Wealow a quitté Liverpool pour rejoindre son ami Clet Kermeur sur ses terres de Landerneau avec l’espoir d’un séjour tranquille au Pays de la Lune. Une apparition macabre sous le Pont de Rohan les engage dans une spirale de révélations singulières et de drames sanglants.
Ce nouveau cauchemar et la kyrielle de décès surprenants dans la paisible maison de retraite la Résidence de la Lune Bleue, commencent à inquiéter les autorités locales… malgré les diagnostics avancés par les médecins de morts dites naturelles.
Y a-t-il une malédiction qui plane sur les rives brumeuses de l’Elorn ?




Je suis tombée sur un article présentant ce nouveau polar dans Le Télégramme de vendredi dernier. Ni une, ni deux, direction la librairie la plus proche pour me procurer ce livre. Depuis le temps que j'attends un polar breton sur Landerneau ! C'est ENFIN chose faite ! :)

Bon, ne nions pas l'évidence : les polars bretons ne sont pas de la grande littérature. Mais ils ont le mérite de situer leurs intrigues dans les contrées bretonnes.

Dans ce roman landernéen, donc, il s'agit d'une mystérieuse série de meurtres de résidents de la maison de retraite La Lune Bleue. Clet Kermeur, prof de maths en congés (tiens donc, prof de maths, comme l'auteur !), et son amie anglaise Alison Wealow, étudiante en droit, sont sur les lieux et vont mener l'enquête aux côtés de la Gendarmerie.
Honnêtement, j'ai trouvé le style trop lourd : la volonté de l'auteur d'être trop bien documenté n'a pas fait mouche. Heureusement, j'avoue que j'ai lu ce roman uniquement pour son côté landernéen, et m'amuser à découvrir les lieux déguisés, comme mon lycée décrit comme "l'institution Saint-Grégoire situé en face de la MSA" ou encore "l'hypermarché de Bel Air" le bien célèbre Centre E. Leclerc, le guide touristique de Landerneau devenu presque mascotte, ... Et se promener avec les héros dans les lieux si chers aux Landernéens est un régal : le Pont Habité, la Fontaine Blanche, le Halage, ...

C'était une lecture très amusante pour mon côté landernéenne, mais trop lourde en précisions souvent inutiles pour mon côté lectrice.

A conseiller, évidemment, à tous les Landernéens !

En bonus, voici une interview de l'auteur pour Ouest-France :

La ville au coeur du nouveau polar landernéen
Landerneau

jeudi 25 octobre 2012


L'ancien prof de maths, accro aux polars, dédicace son second roman :
Meurtres sans bruit dans Landerneau.

Trois questions à...

Gérard-Henri Hervé, auteur de Meurtres sans bruit dans Landerneau


Avec deux romans en deux ans, la soif d'écrire ne vous quitte plus ?

Absolument. Pagaille en Cornouaille, paru en avril 2011 est actuellement en cours de réédition. Cela m'encourage dans cette aventure. D'ailleurs, à peine terminé Meurtres sans bruit dans Landerneau, mon éditeur Astoure édition m'a poussé à écrire à nouveau. Le troisième livre est déjà sur les rails.

J'éprouve beaucoup de plaisir à écrire des polars, mon style de roman préféré. J'essaie d'être le plus juste possible en vocabulaire et en matière pénale. Mes trois années de cours de droit, entamées après ma carrière de professeur de maths à Saint-Sébastien et à Saint-Jo à Landerneau, m'aident beaucoup à ce niveau-là.


Que raconte Meurtres sans bruit dans Landerneau ?

Mes héros, Clet Kermeur et son amie Alison Wealow, viennent passer des vacances à Landerneau. C'est l'hiver. Lors d'une balade, ils découvrent un cadavre coincé sous le pont. Les amoureux vont mener une enquête en parallèle de celle de la gendarmerie. S'ensuit de nombreux décès à la maison de retraite « La lune bleue » et un imbroglio d'histoires louches.


Les faits sont-ils uniquement imaginaires ?

Presque tout est fictif : les personnages, les histoires. Il y a cependant dans mon livre un petit clin d'oeil à un personnage attachant qui aime faire visiter et raconter la ville de Landerneau. Les lieux aussi sont réels. L'histoire nous conduit le long du chemin de halage, dans la rue de la Fontaine-Blanche, dans quelques bars bien connus des Landernéens.

vendredi 2 novembre 2012

Le magasin des suicides

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Le magasin des suicides,
Jean Teulé,
Ed. Julliard, 2007

Mot de l'éditeur :
Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre.

VOUS AVEZ RATÉ VOTRE VIE ?
AVEC NOUS,
VOUS RÉUSSIREZ VOTRE MORT !






J'ai souvent vu ce roman dans les rayonnages de bibliothèques ou de librairies, mais le titre me paraissait douteux, alors j'ai toujours passé mon chemin. La sortie de son adaptation cinématographique m'a finalement donné envie de le lire, et je ne regrette pas !
C'est un concept particulier : la famille Tuvache tient un magasin de suicides, sis boulevard Bérégovoy. Imaginez une sorte de boutique de farces et attrappes, mais les bojets vendus sont optimisés pour aider au suicide : cordes, parpaings pour défenestration, poisons, ou encore baisers mortels. Père, mère, frère, Vincent, soeur, Marylin sont des personnages morbides qui campent parfaitement dans ce décor étrange. Et ceci, jusqu'à l'arrivée du petit dernier, Alan, qui déborde de joie de vivre, de serviabilité, de sourires, de chansons fredonnées : un véritable vilain petit canard !

Ce petit garçon plein de bonne humeur va peu à peu changer l'âme de sa famille....

Un très joli conte, finalement, bien que je sois un peu restée sur ma faim à la toute fin.

A conseiller malgré tout !

vendredi 26 octobre 2012

Le rubis des templiers

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Le rubis des Templiers,

Jorge Molist  [Espagne],

Ed. L'Archipel, 2007

Mot de l'éditeur :
Le jour de son vingt-septième anniversaire, Cristina, une avocate new-yorkaise, reçoit deux bagues. L'une lui est offerte par son fiancé. L'autre provient d'Enric, son parrain décédé.
Elle les accepte sans savoir que la seconde, un rubis du XIIIe siècle doté d'étranges pouvoirs, va la plonger dans le onde occulte des Templiers, sur les traces d'un trésor.
En proie à des cauchemars, qui semblent directement l'histoire des porteurs de l'anneau, Cristina, accompagnée de son premier amour, se lancera à Barcelone dans une aventure qui va la mener vers son passé. Et, au-delà du sien, vers celui, tragique, du dernier des Templiers.

 



J'avais une envie de roman ésothérique, et j'ai choisi celui-là dans la PAL. C'est l'histoire d'une jeune américaine d'origine espagnole, Barcelone, plus exactement, qui reçoit un jouru ne bague étrange. Cette bague va la mener sur les pas des célèbres Templiers et à la quête de leur trésor tant recherché. Résumé alléchanty, n'est-ce pas ?
J'ai mis quelques temps à la lire car il y a des périodes de mou, il faut l'avouer. Quand l'intrique et la quête avancent, l'appêtit revient, mais entre deux plats, l'attente de fait longue.
Le roman est divertissant, certes, mais sa lecture n'est pas à la hauteur du résumé...

jeudi 13 septembre 2012

L'inatendue

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L'inatendue,

Karine Reysset,

Ed. Rouergue, 2003

Mot de l'éditeur :
C'est le carnet de bord d'une femme en attente : attendre qu'un enfant s'accroche en elle, puis attendre neuf mois pour qu'il soit là, au creux des bras. Elle note les traces de cet événement à la fois commun et merveilleux : les mots échangés, au travers de la peau, avec l'enfant à venir, les journées lumineuses d'amour avec le compagnon, le quotidien de la grossesse. Page après page, l'enfant désiré se construit, remplit le vide, la rend pesante et légère. Sa voix, énergique et fragile à la fois, ose écrire toutes les phrases, celles du bonheur, celles aussi auxquelles elle doit tordre le cou, ce balancement permanent entre une chose et son contraire. L'attendu et l'inattendu. La peur au ventre et puis la vie.

Cela fait bien longtemps que j'ai ce roman dans ma bibliothèque, mais j'attendais le bon moment, pour qu'il soit plus appréciable, plus fort.

Le narrateur, l'auteur en somme, attend d'attendre un enfant. Elle attend, elle attend ce moment qui tarde à venir. Puis enfin, elle est enceinte, une petite vie s'est ancrée en elle. Au fil des semaines, elle raconte ses inquiétudes, ses espoirs, ...
J'aime beaucoup Karine Reysset, et encore une fois ce roman m'a beaucoup plu. Il est très beau, très poétique. Cependant j'ai dû l'accrocher au début car elle a tellement épuré ses phrases qu'elle ne les a souvent pas terminées ! On finit par s'y habituer, ce style nous rend plus proche d'elle du coup, car on les complète à sa place.

A conseiller aux femmes enceintes....ou en devenir !

samedi 8 septembre 2012

Je ne suis pas un serial killer

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Je ne suis pas un serial killer,

Dan Wells,

Ed. Sonatine, 2011

Mot de l'éditeur :
Vous aimez l’atmosphère de Six Feet Under, la folie de Dexter, l’humour décapant de Dr House ? Essayez Je ne suis pas un serial killer… John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux. Très dangereux. Jugez-en plutôt : garçon renfermé, pour ne pas dire sociopathe, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, tenue par sa mère et sa tante, il a une certaine tendance à tuer les animaux et, depuis son plus jeune âge, il nourrit une véritable passion pour les tueurs en série. Ainsi, son destin semble tout tracé. Mais, conscient de son cas, John a décidé d’en parler à un psy et de respecter quelques règles très précises. Ne nourrir que des pensées positives. Ne pas s’approcher des animaux. Éviter les scènes de crime. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu’on retrouve autour de chez lui plusieurs corps atrocement mutilés. Y aurait-il plus dangereux encore que John dans cette petite ville tranquille ? Aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille ?

Cela fait longtemps que je n'ai pas posté de critique sur ce blog, n'est-ce pas ?
Et pour cause, j'ai passé quelques mois, un été, en somme, en quête d'un bon roman, j'en ai essayé plusieurs en vain ! J'ai encore beaucoup de livres non-lus chez moi, j'avais envie de tout et rien ne me faisait envie ! Alors j'ai été, désespérée, dans une librairie à la recherche de conseils.
Je suis donc ressortie avec ce roman Je ne suis pas un serial killer....

C'es l'histoire d'un ado, John, passionné de tueurs en série et qui a tous les "symptômes" pour en être un en puissance. Alors il se fixe une ligne de conduite stricte : ne pas s'intéresser aux gens, ne pas éviscérer d'animaux, être tpujours positif. Mais un jour, par hasard, il assiste à un meurtre et découvre que le tueur en série qui sévit sur sa ville n'est autre que son voisin d'en face sans histoire.... Comment va-ti--il réagir ? Son propre monstre va-t-il resurgir et prendre le dessus ?
Un bon roman original, cynique, John le héros, est attachant. On ne comprend pas vraiment pourquoi l'histoire se tourne vers le fantastique, c'est du superflus. Mais dans l'ensemble un bon premier roman qui ouvre une trilogie.

Belle découverte, un grand merci à ma libraire ! ^^

mardi 19 juin 2012

Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom

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Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom,
Barbara Constantine,
Ed. Calmann-Levy, 2010

Mot de l'éditeur :
Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre… Mais comme il a très peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (c'est Joss qui lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention, efface soigneusement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n'était pas passé par là…

Ce livre vert de Barabara Constantine me tendait les bras sur l'étagère de la bibliothèque. Voulant lire un livre sans prise de tête, je savais qu'avec cet auteur, je ne serai pas déçue !
C'est l'histoire attendrissante  de quatre personnages attachants : Tom, un petit garçon de 11 ans, Joss sa mère de 25 ans, Madeleine, 93 ans, et de Samy, la petite trentaine. Tom et Joss vivent dans un petit mobil-home, la mère ne travaille pas toujours, alors le petit homme doit aller voler des légumes et des plants chez les voisins alentours. Un jour, dans un  champ, il  tombe sur une vieille dame, Madeleine, échouée là depuis la veille, incapable de se relever. Se lie alors une belle histoire d'amitié...

Une belle histoire, entre humour et émotion.
Je ne saurai que vous recommander les romans de Barbara Constantine, d'autant plus que les héros de chaque opus ne partent vraiment jamais, on finit toujours par les croiser, par le plus grand des hasards bien évidemment, au détour des pages de ses autres romans...

jeudi 14 juin 2012

Un heureux événement

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Un heureux événement,
Eliette Abécassis,

Ed. Albin Michel, 2005

Mot de l'éditeur :
" Désormais ma vie ne m'appartenait plus. Je n'étais plus qu'un creux, un vide, un néant. Désormais, j'étais mère. " Violent, sincère, impudique, le nouveau roman d'Eliette Abécassis brise les tabous sur la maternité, cet " heureux événement " qui n'est peut-être qu'une idéologie fabriquée de toutes pièces. Après "Mon père" et "Clandestin", la romancière affirme un ton toujours plus personnel, où la fiction se mêle à une analyse subversive de la société.

J'ai voulu lire ce roman d'Eliette Abécassis avant de regarder l'adaptation cinematographique. J'avais déjà lu La Répudiée, de l'auteur, sur le thème du mariage arrangé, et elle m'avait agacée.

Certes, ce roman est réaliste, et gomme le mythe de la maternité dorée, mais elle en fait trop dans les aspects négatifs. Ca m'a dérangé de le lire, bien que l'écriture soit très agréable. On se sent vraiment mal à l'aise...
A recommander ? Je ne saurais vous dire...

mardi 12 juin 2012

La fille de l'hiver

lfdlh.jpgLa fille de l'hiver,
Eowyn Ivey,
Ed. Fleuve Noir, 2012

Mot de l'éditeur :

L'Alaska, ses forêts impénétrables, ses étendues enneigées. Son silence. Sa solitude.
Depuis la mort de leur bébé, le mariage de Mabel et Jack n'a plus jamais été le même. Partir vivre sur ces terres inhospitalières paraissait alors une bonne idée. Seulement, le chagrin et le désir d'enfant les ont suivis là-bas et la rudesse du climat, le travail éreintant aux champs les enferment chacun dans leur douleur.
Jusqu'à ce soir de début d'hiver où, dans un moment d'insouciance, le couple sculpte un bonhomme de neige à qui ils donnent les traits d'une petite fille. Le lendemain matin, celui-ci a fondu et de minuscules empreintes de pas partent en direction de la forêt…
Peu de temps après, une petite fille apparaît près de leur cabane, parfois suivie d'un renard roux tout aussi farouche qu'elle. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Est-elle une hallucination ou un miracle ? Et si cette petite fille était la clé de ce bonheur qu'ils n'attendaient plus ?

Inspiré d'un conte traditionnel russe, La Fille de l'hiver est un roman à la fois moderne et intemporel où le réalisme des descriptions n'enlève rien à la poésie d'une histoire merveilleuse… dans tous les sens du terme.

J'ai lu ce roman sur les conseils d'une amie. Il nous fait voyager en Alaska, terre relativement inconnue. Nous partons à la rencontre de Jack et Mabel, venus ici pour reconstruire leur vie brisée après la perte brutale d'un enfant et l'impossibilité d'en avoir d'autre. C'est une vie difficile, la terre n'est pas accueillante. Mais un jour, leurs jours s'illuminent quand ils aperçoivent une petite fille, seule, dans ce paysage hostile. D'où vient-elle ? Est-elle née du bonhomme de neige qu'ils ont fait la veille ? Elle va et vient et garde son côté magique et sauvage.
Comment vont-ils s'apprivoiser ? Est-elle l'enfant qu'ils désiraient tant ?

C'est une belle histoire, très originale, adaptée d'un conte russe. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut voyager en Alaska où on voit bien le quotidien des rares habitants.
J'ai mis du temps à en venir à bout, mais la neige ralentit le temps, n'est-ce pas... ?

A conseiller avec une bonne tasse de chocolat chaud !

lundi 28 mai 2012

Les derniers jours de Stefan Zweig [BD]

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Les derniers jours de Stefan Sweig
,

Sorel & Seksik,

Ed. Casterman, 2012

Mot de l'éditeur :
Après avoir fui le nazisme, Stefan Zweig et son épouse Lotte
croient fouler au Brésil une terre d'accueil, loin du chaos qui
embrase l'Europe. Mais la menace rôde jusqu'au fin fond de
l'exil. Comment l'écrivain humaniste, rescapé du "monde
d'hier", échapperait-il à ses démons ?

J'étais tombé sur le roman éponyme de Laurent Seksik, l'avais acheté, mais ne l'ai pas encore lu ! Mais au salon du livre de Rennes, Guillaume Sorel (dessinateur rennais) présentait cette BD. J'ai attendu que ma petite bibliothèque l'achète, et la voici entre mes mains. J'ai longtemps hésité à la lire avant le roman, mais je me suis quand même lancée ! J'ai été séduite par le sujet, bien évidemment, et les dessins, très beaux. Ca illustre ce que j'avais vaguement appris en cours de Lettres en Terminale. Une bel histoire sur un grand écrivain du 20è siècle.
A conseiller !

mercredi 16 mai 2012

Les yeux au ciel

lyackr.jpgLes yeux au ciel,
Karine Reysset,
Ed. de l'Olivier, 2011

Mot de l'éditeur :
Six jours d'arrivées, de fête, de départs dans une famille "recomposée", comme le sont tant
d'autres, à l'occasion de l'anniversaire du grand-père. Cette fête familiale est naturellement
l’occasion de révéler des secrets, de revenir sur les vieilles trahisons et les anciennes injustices
mais aussi, finalement, de retisser les liens, toujours obscurs, qui unissent les membres d’une
même famille. Lena, la soeur aînée voudrait ouvrir le chemin de la réconciliation mais se heurte aux
histoires passées et présentes, celle d’Achille, le demi-frère mal aimé, de Merlin qui, malgré son
âge, est toujours considéré comme un enfant, mais aussi de Stella, la cadette, avec, au milieu
d’eux, tous ces petits-enfants qui désordonnent le cours des choses…L’originalité de ce roman réside dans la place faite au lecteur. Convié lui aussi à pénétrer la grande demeure bretonne qui regorge de souvenirs et de recoins interdits, à suivre les enfants et leurs querelles sur la plage, à entendre les confidences et indiscrétions des adultes, il est amené de chapitre en chapitre à reconstituer les faits et gestes de chacun et à découvrir l’origine du mal-être, un drame qui a eu lieu trente ans auparavant et qui n’a jamais cessé d’alimenter leurs angoisses. Ce roman familial explore avec brio les effets de la confrontation : celle des personnages entre eux, mais aussi celle du passé et du présent, des espoirs et de la réalité.

J'ai acheté ce roman de Karine Reysset lors de ma rencontre avec elle au salon littéraire de Rennes il y a quelques mois. Le sujet me plaisait : des retrouvailles familiales en huis-clos au bord de la côte bretonne, Saint-Lunaire pour être exacte.

On se retrouve donc dans la maison familiale du patriarche Noé et de sa seconde femme Marianne. Leurs enfants et petits-enfants se retrouvent pour fêter l'anniversaire de Noé. On virevolte d'un personnage à l'autre, d'un souvenir à l'autre, d'une rancoeur à l'autre, d'un amour à l'autre. On s'y perd un peu, on s'y retrouve.
C'est un roman très agréable à lire.

lundi 14 mai 2012

Elle

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Elle,

Fanny Montgermont,

Ed. Paquet, 2004-2005

Mot de l'éditeur :

1944... En pleine seconde guerre mondiale, la ville de Rennes est pilonnée par les bombardements. Au milieu des ruines, Hippolyte la découvre. De grands yeux bleus, de belles boucles blondes... Un visage d'ange ! Cette étrange jeune fille va bouleverser son destin.

J'ai emprunté cette BD car le nom de l'auteur, Fanny Montgermont, m'a interpelé. Montgermont est une ville à deux pas de la mienne ;) Et ce n'est pas un hasard d'homonymes car l'histoire se déroule entre Rennes et... Montgermont !

C'est intéressant de voir la guerre 39-45 au coeur de ma région. Les dessins sont soignés, l'histoire se vaut.

Belle découverte ! :)

dimanche 13 mai 2012

Les lumières de Septembre

lldscrz.jpgLes lumières de Septembre,

Carlos Ruiz Zafon,

Ed. Robert Laffont, 2012

Mot de l'éditeur :
1937. La mort de son mari l’ayant laissée sans revenus, Simone Sauvelle accepte de quitter Paris pour occuper un emploi de secrétaire particulière en Normandie. Lazare Jann, son employeur, est un génial inventeur de jouets. Il vit dans une immense propriété en compagnie de sa femme, très malade, qui n’a pas quitté son lit depuis vingt ans. Passionnément amoureux d’elle, il la soigne personnellement. Simone Sauvelle, sa fille Irène, quinze ans, et Dorian, son jeune fils, sont immédiatement séduits par la grande gentillesse de Lazarus. Ils tombent aussi sous le charme de Cravenmoore, son extraordinaire demeure. Composée d’innombrables pièces et corridors qui se perdent dans l’obscurité, elle est peuplée de marionnettes qui semblent mener une existence indépendante. Hannah, la jeune domestique de Lazarus, devient vite l’amie d’Irène, à laquelle elle présente Ismaël, son beau cousin. Et très naturellement les deux adolescents tombent amoureux l’un de l’autre, tandis qu’une douce amitié rapproche Lazarus et Simone. C’est alors qu’une force criminelle prend possession de Cravenmoore, comme si l’amour et l’affection lui étaient insupportables. Ombre plus noire que les recoins les plus obscurs, elle tue Hannah, cherche à assassiner Irène et Ismaël, attaque Simone, Dorian et Lazarus. Pourquoi manifeste-t-elle tant de jalousie et de haine ? Et quelles sont ses motivations ? En trouvant dans un phare abandonné le journal intime d’une jeune femme disparue des années auparavant, Irène et Ismaël percent peu à peu le mystère de cette force désespérée. Et c’est dans une chambre isolée, au bout d’un long couloir gardé par des marionnettes possédées par une folie homicide, près d’une femme oubliée du monde depuis vingt ans, que les deux adolescents doivent aller traquer la vérité.

Carlos Ruiz Zafon nous entraine encore dans un univers dont lui seul connait le secret. Nous voilà plongés dans un conte, sur la côte normande, au milieu d'automates.

La famille Sauvelle, dont le père vient de mourir, quitte Paris pour le domaine de Cravenmoore, en Normandie. La mère, Simone, y a trouvé un emploi de secrétaire auprès de Lazarus Jann, inventeur de jouets, et y emmène ses deux enfants Irène et Dorian. Tous y voient une belle occasion de se reconstruire, de vivre une nouvelle vie. Mais...des ombres se mettent sur leur passage....

Une belle histoire, pour plus jeunes et moins jeunes, car même si  en France, Zafon est publié dans le secteur adulte, ailleurs, notamment en Espagne, on le publie en Jeunesse.

En tout les cas, je répète, c'est une belle histoire !  :)

Ventricule

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Ventricule,

Marc Lizano, Phicil,

Ed. Carabas, 2009

Mot de l'éditeur :

[Néant]

J'ai emprunté cette petite BD par hasard à la bibliothèque, et ce coup-ci, le hasard ne fait pas bien les choses !

C'est l'histoire de deux jeunes, Simon et Claire, qui se rencontrent par des amis communs, et aucun ne sait si leur amour va tenir.

Les dessins sont sympas, l'histoire aurait pu l'être aussi.

Je n'ai vraiment pas accroché !

Mais c'est à ça que servent les bibliothèques : à essayer ds choses, et si ça ne colle pas, tant pis !  ;)

samedi 28 avril 2012

L'année du Dragon

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L'année du dragon,

Vanyda & Duprat,

Ed. Carabas, 2008

Mot de l'éditeur :

Dragon : Les configurations astrales indiquent que cette nouvelle année sera une période décisive pour votre développement personnel ! Vous réussirez presque tout ce que vous entreprendrez : emporté par votre dynamisme, vous vous dévouerez corps et âme dans votre travail, ce qui vous permettra de remporter des victoires éclatantes sur le plan social et professionnel. Côté sentimental, vous bénéficierez d'un coup de pouce des astres et personne ne pourra résister à votre charme. Les planètes actuellement placées dans les zones de la famille seront bénéfiques dans l'ensemble, et vos relations avec vos proches seront très chaleureuses. Natifs du dragon, cette année est la votre, profitez-en !

J'ai découvert l'auteur de BD/Mangas Vanyda il y a peu, et j'avais vraiment aimé son univers ! Cependant, sa coopération avec Duprat ne m'a pas séduite. On retrouve des thèmes propres au manga, quand le héros, Franck, se met dans la peau d'un Dragon, c'est un bon point, auquel je n'accroche pas.

C'est un chassé-croisé entre trois jeunes adultes Franck, KIm et Bernadette. Franck est amoureux de Kim, mais elle part vivre à Paris avec son petit copain. Au centre-aéré où il travaille, Bernadette en pince pour lui. Mais dans sa vie personnelle, Franck est désemparé : son père est gravement malade et tend vers la phase terminale.

Une histoire qui aurait pu être sympa, mais que je trouve baclée. Je préfère l'oeuvre de Vanyda en solo !

jeudi 26 avril 2012

Le bateau du matin

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Le bateau du matin,

Lorraine Fouchet,

Ed. Robert Laffont, 2004

Mot de l'éditeur :

Parfois la vie est simple et paisible, évidente. Mais tout peut soudain basculer en une seule nuit. Lorsque son père, sa seule famille, meurt, Eva est anéantie. Mais quand elle découvre les circonstances de son décès, elle n'a plus qu'une seule idée : se venger, faire payer ceux qu'elle juge responsables de cet immense vide dans sa vie. Sa colère chargée de culpabilité va bouleverser plusieurs destinées. Réfugiée sur l'île de Groix pour se replier sur son chagrin, Eva est loin d'imaginer que ceux qu'elle accuse convergent au même moment vers son havre de paix. Alors que tout les sépare, Lorraine Fouchet, en maître du hasard, va les réunir dans un fabuleux roman.

On m'a offert ce livre, et dès l'épigraphe, "A tous ceux qui ont rêvé un jour d'habiter sur une île, A tous ceux qui aiment la Bretagne", j'ai su que l'affaire se présentait bien ! Et...en effet !

C'est l'histoire d'Eva, et de son père Alexis Foresta, mais aussi d'Erlé, de Zaka, de Gildas, ... de Groix.

Tout commence à Paris, un matin, où Eva se dispute avec sa seule famille : son père. Pour se changer les idées, elle décide d'aller sur sa chère île, l'Ile de Groix, dans le  Morbihan. Le lendemain, elle apprend à la radio, son décès brutal : elle rentre illico à Paris pour comprendre ! Leur dispute lui aura-t-elle été fatale ? Alors qu'elle culpabilise, elle remet en ordre les éléments du puzzle et se rend compte que son père est mot des suites d'un stupide accident de la circulation. Elle met alors tout en oeuvre pour faire payer les responsables de sa mort ! Retirée à Groix, tous les protagonistes de l'affaire convergent vers elle pour plaider leurs causes. Chacun se croise sans savoir encore qui il est.

Nous avons alors des personnages à la dérive qui viennent s'échouer sur cette île. Qu'adviendra-t-il d'eux ? Quelles réponses salvatrices trouveront-ils là ?

mardi 3 avril 2012

Le combat ordinaire

lco.jpgLe combat ordinaire,

Manu Larcenet,

Ed. Dargaud, 2003

Mot de l'éditeur :
C'est l'histoire d'un photographe de presse qui en a assez de photographier la guerre et les gens en train de mourir. Alors, il prend ses cliques et ses claques, son chat et ses appareils et s'en va vivre à la campagne. Et là, miracle : il renaît... Un album intimiste et sensible, par le dessinateur de "Bill Baroud" et des "Cosmonautes du futur".

Marco en a marre. Marre de la vie en ville. De sa psychanalyse. De son boulot de photographe de guerre - photographier "des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir", ça finit par vous saper le moral. Alors, il met les bouts. Tchao la grande ville – Vélizy, en l'occurrence. Direction la campagne. La vraie, celle où il fait vraiment nuit noire quand il fait nuit. Il embarque son chat, son ordinateur, ses appareils – on ne sait jamais, des fois que l'envie reviendrait –, et vogue la galère. Son chat, il l'a appelé Adolf. Rapport à la psychologie du cher félin, pas franchement du genre commode. Et sur place, il trouve quoi ? Le calme. La solitude. La vraie vie, en somme. L'amour, aussi, sous les traits d'une charmante vétérinaire qui fait d'abord connaissance avec les griffes d'Adolf avant de tenter d'apprivoiser son propriétaire (autant le dire tout de suite, ni l'un ni l'autre ne sont faciles à vivre). Et l'amitié, avec un vieux voisin bien sympathique – jusqu'au jour où Marco s'aperçoit qu'il ne l'a pas été toute sa vie, sympathique. En chemin, il va grandir un peu, s'ouvrir au monde et aux autres, apprendre à oublier ses crises d'angoisse qui lui pourrissaient l'existence. C'est une belle histoire, finalement : celle d'une sorte de renaissance. L'histoire d'un type qui apprend à se réconcilier avec lui-même, avec la nature et avec les autres. Un beau parcours, comme on aimerait peut-être en connaître nous aussi au moins une fois.

J'ai emprunté cette BD car elle me lorgnait depuis quelques temps sur l'étagère de la bibliothèque, et la pastille "Meilleur album Angoulême 2004" me rassurait. Malheureusement je n'ai pas spécialement accroché. Je ne dirais pas que j'ai perdu mon temps, quand même pas, mais je ne lirai pas la suite. L'histoire est, somme toute, touchante, mais je n'ai pas adhéré à l'univers. L'auteur, Manu Larcenet, dessine aussi pour Fluide Glacial, magazine que je n'aime pas vraiment...
Bref, c'est sûrement une bonne BD, mais... les gouts et les couleurs !

lundi 2 avril 2012

A Mélie sans mélo

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A Mélie sans mélo,

Barbara Constantine,
Ed. Calmann-Levy, 2008

Mot de l'éditeur :
Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer toutes les vacances d’été chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie !

Mélie, le mélo, c’est pas son truc. Elle va passer l’été (le dernier ?) à fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi… le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique, Fanette, sa mère, qui va lui trouver un beau-père, Bello, son parrain, qui va agrandir sa bande de filleuls musiciens. Et puis, comme la vie est vraiment dingue des fois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour… Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

J'ai découvert avec beaucoup de plaisir l'univers de Barbara Constantine avec Allumer le chat. Dans ce second roman, on fait connaissance avec Mélie et Clara, grand-mère et petite-fille, qui vont passer les deux mois d'été ensemble. Autour d'elles virevoltent leurs amis respectifs : Marcel, Pépé, Antoine, Gérard, mais aussi la mère de Clara (et donc fille de Mélie), Fanette. La veille d'accueillir Clara, Mélie reçoit des analyses médicales : elle ne veut pas les lire avant la fin des vacances, pour en profiter à fond, faire comme si tout allait bien. Ces vacances seront mémorables pour tous !

Et le lecteur s'amuse de voir s'animer ce bonheur !

jeudi 29 mars 2012

L'immeuble d'en face

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L'immeuble d'en face (Trois tomes),

Vanyda,

Ed. La Boite à Bulles, de 2004 à 2010

Mot de l'éditeur :
Au 1er étage de L'Immeuble d'en face réside une mère célibataire et enceinte. Au second, un couple entre deux âges. Et au troisième, deux jeunes amoureux, Claire et Louis. Un immeuble comme tant d'autres avec ses croisements dans l'escalier, sa solidarité et ses petites histoires, amoureuses ou douloureuses.
" Comme dans certains mangas, le histoires traitent de la vie quotidienne. Mais l'avantage c'est que celles-ci se passent près de chez nous. Tout est traité avec finesse et on comprend très vite ce qui n'est que suggéré tant son auteur maîtrise - déjà - la narration BD. "

J'avais tellement aimé la série de trois tomes également, Celle que je suis, que j'ai emprunté cette autre série de l'auteur.

Ici, les nous présente trois famille : un jeune couple, une mère célibataires avec deux jeunes enfants, un couple quadragénaires sans enfant et avec un chien. Ils se croisent, discutent, s'évitent, s'entraident, ...

Un belle chronique sur le monde d'aujourd'hui !

Et je suis toujours admirative par le graphisme, où dessins et photos se mêlent subtilement et discrètement !

A conseiller, vraiment !

mercredi 28 mars 2012

L'enfant allemand

leacl.jpgL'enfant allemand,

Camilla Lackberg,

Ed. Actes Sud, 2011

Mot de l'éditeur :
La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrik Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n'importe où, qu'il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l'exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu'elle entreprend des recherches sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n'a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d'un journal intime et, enveloppée dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d'une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet ? Voulant en savoir plus, elle entre en contact avec un vieux professeur d'histoire à la retraite. L'homme a un comportement bizarre et se montre élusif. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné... Dans ce cinquième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Läckberg mêle avec une virtuosité plus grande que jamais l'histoire de son héroïne et celle d'une jeune Suédoise prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu'Erica fouille le passé de sa famille, le lecteur plonge avec délice dans un nouveau bain de noirceur nordique.

Encore un Camilla Lackberg ? Et oui, je n'ai pas su résister ! Encore une fois, Erica Falck et Patrick Hedstrom nous plongent dans une histoire incroyable où passé et présent se mêlent et s'unissent autour de meurtres inexpliqués. Erica remonte le passé de sa mère et découvre sa vie durant la Seconde Guerre Mondiale, alors que dans le même temps, un spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale et du Nazisme est assassiné... Coincidence ?

Cette fois-ci j'ai senti le dénouement avant la fin, mais ce n'est que plus succulent !

A conseiller sans modération, mais attention, les Daims fondent au soleil ! ^^

mercredi 14 mars 2012

Celle que je...

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Celle que je ne suis pas / Celle que je voudrais être /  Celle que je suis,

Vanyda,

Ed. Dargaud, 2008-2011

Mot de l'éditeur :

Valentine a 14 ans et aime Felix en secret. Personne ne s'en doute. Normal, même dans son groupe de copines, Valentine a du mal à être elle-même.
La chronique la plus juste de l'adolescence
Roman graphique.
Le dessin « manga » de Vanyda toujours aussi efficace !

J'ai emprunté ce tryptique par hasard, quelqu'un venait de les rendre à la bibliothèque, je les ai feuilletés et empruntés !

C'est un manga à la française, c'est-à-dire qu'il se lit de haut en bas et de gauche à droite, l'action se situe en France, et il n'y a rien de magique ! Bon, OK, du coup, ce n'est plus un manga, mais plutôt un roman graphique aux allures de manga !

En tout les cas, les dessins étaient simples (noir et blanc), mais percutants. A la lecture du résumé de l'éditeur, l'histoire parait simplette, mais en fait non. On s'attache beaucoup à Valentine, et on est triste de la quitter au milieu du lycée. J'aurais aimé savoir si elle a eu son bac, si elle va à la fac, ... Je reste sur ma faim !

Ceci dit...très très belle décovuerte ! Je vais même dès demain dans une autre bibliothèque pour emprunter une autre série de l'auteur : L'immeuble d'en face ou L'année du dragon.

Nos années lycée nous reviennent toute seule, et je me suis laissée aller à un peu de nostalgie à la lecture de cette BD....

vendredi 9 mars 2012

Un automne à Kyoto

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Un automne à Kyoto,

Karine Reysset,

Ed. L'Ecole des Loisirs, 2010

Mot de l'éditeur :
Passer l'automne à Kyoto. Toute une saison, autant dire une éternité... Margaux en rêvait depuis toujours. Mais la veille de son départ pour le Japon, elle n'a plus envie. Entre-temps, elle a rencontré Mathias et ça change tout. Comment va-t-elle supporter ces trois longs mois de séparation, privée de Mathias, de ses caresses et ses baisers ? Pour ne rien arranger, elle vient d'apprendre que sa mère ne faisait plus partie du voyage et qu'elle-même allait jouer les jeunes filles au pair, coincée entre un père pas facile à vivre et une petite soeur énergique comme une pile électrique. Si elle savait ! Là-bas, Margaux va s'émerveiller devant ses premières feuilles d'érable rouges, les momiji, les fleurs de camélia et les temples illuminés. Elle va rencontrer Éric Dufay, jeune photographe au sourire carnassier et aux yeux pétillants qui a un don certain pour l'agacer. Là-bas, l'automne va passer plus vite que prévu.

Apprenant que Karine Reysset venait à Rennes (le week-end dernier), j'ai eu envie de lire un livre que je n'avais pas encore lu, et qui était disponible à la bibliothèque. Le choix très restreint consistait en celui-ci, Un automne à Kyoto, au rayon Ado. Lorsque j'avais vu son compagnon, Olivier Adam, en conférence à Rennes il y a deux ans (je crois !), il revenait d'un séjour au Japon, à Kyoto, à la Villa Kujoyama. Cette résidence d'artistes invite écrivains, peintres, musiciens, ... à venir passer quelques mois sur ces terres reposantes et ensorcelantes. Et tout deux, Olivier Adam et Karine Reysset, ont été inspirés par ce séjour et on écrit...

Ici, c'est l'histoire de Margaux, 16 ans, qui vient passer trois mois à Kyoto avec son père et sa soeur Apolline. Sa mère et Mathias, son amoureux, restent à St-Malo. Le temps d'un automne, l'adolescente va grandir et tendre vers l'age adulte et découvrant que ses parents ne s'aiment plus, et que l'amour qu'elle porte à, et que lui porte, Mathias change. Elle rencontre un photographe, Eric et va devenir une femme. Un automne qui bouleverse tout...

Entremêlés au roman, des notes d'impressions, des dessins, des Haikus, nous transportent vraiment à Kyoto.

C'est un beau voyage à travers les contrées japonaises et adolescentes !

"Kyoto, il est temps que je parte, tu m'as ensorcelée, divine, tu m'as presque rendue folle, tu nous as tous rendus fous. Tu vas me manquer."

lundi 5 mars 2012

Allumer le chat

alcbc.jpgAllumer le chat,

Barbara Constantine,

Ed. Calmann-Levy, 2006

Mot de l'éditeur :
Il se plante devant la porte ouverte, jambes écartées, poings sur les hanches. Il hume l’air. La nuit s’annonce douce et tranquille. Mais d’un coup, ses sourcils se froncent, une ombre passe, et sans se retourner…   – Passe-moi le fusil, j’vais allumer le chat ! Il n’a pas bu pourtant, juste quelques verres de rouge au dîner, autant dire rien.   – Et pourquoi tu veux l’allumer, dis ?   – Quand il me regarde, j’ai l’impression qu’il se fout de ma gueule. Alors, là, j’en ai marre… Je vais lui régler son compte à ce salopard !


« Bonne nouvelle ! Les Deschiens ont fait un enfant à Queneau et le chat se porte bien. Allumer le chat, c’est un feu d’artifices. »             Daniel Picouly

J'ai emprunté ce roman par hasard, ni l'auteur, ni le titre, ni même le résumé ne pouvait me renseigner sur ma lecture. J'ai donc lu ce roman, à l'aveugle si j'ose dire, sans savoir à quoi m'attendre.

Finalement, j'ai passé un bon moment avec une dizaine de personnages, parfois loufoques, parfois tendres et toujours romanesques. On t raconte la vie d'un petit bourg où tout le monde se connait, chacun a des histoires avec chacun, et chacun a sa propre version des faits. Un succulent brouhaha autour d'une belle histoire humaine ! Une réussite !

Je garde cette auteur dans un coin de ma tête pour en lire d'autres romans !

lundi 27 février 2012

Article 27-02-2012

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Tuer le père,

Amélie Nothomb,

Ed. Albin Michel, 2011

Mot de l'éditeur :

" Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur. "

Mon avis :

Allez, moi qui ai commencé à lire Amélie Nothomb pour essayer de comprendre son personnage aussi énigmatique que tête-à-claques, me voilà prise au jeu, à lire chaque année, son nouveau roman. C'est comme boire le Beaujolais Nouveau : on sait très bien que ce ne sera pas merveilleux, comme pourrait l'être un Saint-Emilion. On ne sait jamais à quoi s'attendre, mais au final, on est content de l'avoir lu, on a passé un bon moment. Que dire de plus ?
Autour de l'univers de la magie et des cartes, Amélie Nothomb nous présente un trio de personnages : Joe, Norman et Christina dont elle va tirer le meilleur ou le pire. Je n'en dirai plas plus, car, à l'instar des très (trop ?) courts résumés au dos des romans, le mystère doit planer jusqu'au bout !

PS : Un coup de chapeau à la couverture que j'apprécie particulièrement ! :)

lundi 20 février 2012

L'oiseau de mauvaise augure

lodma.jpgL'oiseau de mauvaise augure,

Camilla Lackberg,

Ed. Actes Sud, 2010

Mot de l'éditeur :
L'inspecteur Patrik Hedström est sur les dents. Il voudrait participer davantage aux préparatifs de son mariage avec Erica Falck, mais il n'a pas une minute à lui. La ville de Tanumshecle s'apprête en effet à accueillir une émission de téléréalité et ses participants avides de célébrité, aussi tout le commissariat est mobilisé pour éviter les débordements de ces jeunes incontrôlables. Hanna Kruse, la nouvelle recrue, ne sera pas de trop. D'autant qu'une femme vient d'être retrouvée morte au volant de sa voiture, avec une alcoolémie hors du commun. La scène du carnage rappelle à Patrik un accident similaire intervenu des années auparavant. Tragique redite d'un fait divers banal ou macabre mise en scène ? Un sombre pressentiment s'empare de l'inspecteur. Très vite, alors que tout le pays a les yeux braqués sur la petite ville, la situation s'emballe. L'émission de téléréalité dérape. Les cadavres se multiplient. Un sinistre schéma émerge... Dans ce quatrième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Làckberg tisse avec brio l'écheveau d'une intrigue palpitante. Cueilli par un dénouement saisissant, le lecteur en redemande.

La ville de Tanumshede est encore dans dessus-dessous ! L'invasion, d'abord, d'une télé-réalité dans cette petite ville calme, puis d'étranges meutres inexpliuqués vont donner du fil à retordre à Patrick Hedström ! Lui dui devait prendre le temps de préparer son mariahe avec Erica Falck : il sera bien occuppé !

Même si j'ai mis du temps à le lire, ce quatrième volet a été très prenant, surtout la fin, vraiment haletante !

Je vous conseille vraiment de lire les aventures d'Erica et Patrick, même si bien souvent, le nom des personnages et des villes est imprononçable !

Un pur bonheur, comme d'hab' ! :)

dimanche 29 janvier 2012

Eux sur la photo

eslphg.jpgEux sur la photo,

Hélène Gestern,

Ed. 1er Mille, 2011

Mot de l'éditeur :

Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices : deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive : Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie. Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d’éléments inconnus, la résolution d’énigmes posées par le passé ne suffisent pas : ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu’ils modifient, ou pas, ce que nous sommes.

J'ai lu ce livre car ma bibliothèque va le représenter auprès d'autres bibliothèques du coin pour la Sélection du Val d'Ille.

On m'en avait dit le plus grand bien, je l'ai donc emprunté !

Et quelle découverte !

C'est un roman épistolaire entre deux personnes, Hélène et Stéphane. Hélène, à la recherche d'informations sur sa mère décédée lorsuq'elle était enfant, publie dans la presse une vieille photo d'elle entourée de deux inconnus. Où a été prise cette photo ? Qui sont ces hommes ? Stéphane répond à l'annonce : un de ces hommes est son propre père. Commence alors, à l'aide d'archives diverses, une enquête, une quête sur les parents, sur leur histoire.

A la lecture, on sent les effluves de Modiano, ce qui n'est pas pour me déplaire !

Un très beau roman, bien écrit, agréable, émouvant !

Je suis contente de l'avoir lu pour pouvoir le défendre comme il se doit !

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