mercredi 31 août 2011

Les aventures d'Hergé

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Les aventures d'Hergé,

Bocquet, Fromental, Stanislas

Ed. Reporter, 2000

Mot de l'éditeur :

Les Aventures d'Hergé sont un hommage vibrant à l'Enchanteur de Bruxelles et à l'inépuisable magie de son art. Un portrait intime et impressionniste, plein de tact et de tendresse, dont les auteurs, servis par une documentation rigoureuse, mais résolus à n'exclure ni la fantaisie ni le parti-pris, convoquent foules les techniques narratives, tout l'humour de leur modèle pour évoquer sa vie d'homme et de créateur. Soixante-dix uns après la naissance de Tintin, Hergé devient un personnage de bande dessinée.

J'ai emprunté cette BD au hasard des bacs à BD de la nouvelle bibliothèque où je viens de m'inscrire. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. En fait, c'est une biographie d'Hergé. En voilà une bonne idée de dresser le portrait d'un Grand Homme de la BD dans une BD ! Sa vie est racontée par dates clés.

Ce que j'ai bien aimé c'est la double lecture qu'on peut en faire, comme les Tintin d'ailleurs. On peut en faire une simple lecture d'enfant, mais en y regardant de plus près avec des yeux d'adultes et plus connaisseurs, on retrouve le personnage controversé d'Hergé.

Une BD vraiment à l'image de l'homme. Un bel hommage !

mardi 30 août 2011

Je ne suis pas une fille facile

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Je ne suis pas une fille facile,

Karine Reysset,

Ed. Ecole des loisirs, 2005

Dès 12 ans

Mot de l'éditeur :

Justine a beau sortir, s’enivrer et embrasser le premier venu à pleine bouche, elle se retrouve toujours seule le lendemain ou au bout de quelques jours. Il y a toujours quelque chose qui cloche. Les garçons la trouvent soit trop folle ou trop sage, trop bourgeoise ou pas assez riche ou trop ceci et pas assez cela. Souvent, il faut bien le dire, ils la trouvent un peu bizarre. Chaque fois qu’elle se fait jeter comme une vieille chaussette, Justine a mal un bon coup, elle a envie de mourir, et puis ça passe en quelques heures. Mais, ces derniers temps, le chagrin dure. Serait-ce lié au départ d’Audrey ? La grande sœur de Justine quitte la maison, s’installe avec son fiancé. Justine est bouleversée. Alors, elle se console à sa manière, elle sort de plus belle, elle va et butine à gauche à droite, comme une fille facile, une fille facile plus compliquée qu’il n’y paraît.

J'ai emprunté ce roman pour ado à cause de l'auteur, Karine Reysset, qui écrit aussi bien pour les enfants/ados que pour les adultes.

C'est toujours particulier de lire, adulte, un roman pour ado, spécialement écrit pour eux. On retrouve néanmoins les thèmes de l'auteur : une fille en manque d'amour flirte et boit à tout va dans les soirées. Le départ de sa grande soeur n'arrange rien à son mal être.

Au final, je n'ai pas trop aimé. Les romans de Karine Reysset, dans l'écriture, se suivent et ne se ressemblent pas, parfois c'est trop brute, comme ici. Alors je n'ai pas accroché, dommage !

mercredi 24 août 2011

La jeune fille au pair

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La jeune fille au pair,

Joseph Joffo,

Ed. Lattès, 1993

Mot de l'éditeur :

Montmartre; à la Libération. Jeune Allemande arrivée à Paris, Wanda devient fille au pair auprès d'une famille juive, les Finkelstein. Elle espère ainsi pénétrer dans cette communauté et comprendre ces gens que les Nazis avaient voués à l'extermination. Peu à peu, grâce à Samuel, Hélène et leurs enfants, la jeune fille va dépouiller ses préjugés et commencer d'apprécier et de mieux comprendre ce peuple qui se découvre à elle. Pourtant, malgrè l'amitié neuve qui la soutient, il lui arrive de disparaître sans raison ni objet. Qu'est- elle venue chercher là, en fait ? La paix ? Le pardon, la libération de sa mémoire ? Et oui, de quoi ? Quel est le secret qui hante la vie de Wanda ? Ce récit boulversant, mais tendre et drôle aussi, est l'histoire d'une expiration où le coeur mène l'esprit, où l'apprentissage de la fraternité humaine débouche sur une véritable conversion intérieure. Une oeuvre de réconciliation.

Joseph Joffo est l'auteur de nombreux livres qui furent des succès mais dont le plus célèbre reste, sans conteste, Un sac de billes.

J'ai emprunté ce roman un peu au hasard des étagères de la bibliothèque. Oh je connaissais l'auteur pour avoir lu Un sac de billes étant enfant, et le titre, La jeune fille au pair, m'a rappelé ces étés où j'étais moi-même jeune fille au pair.

Pourtant, rien à voir avec ma propre expérience !

Wanda, jeune allemande, arrive dans le Paris de la Libération et trouve un emploi de jeune fille au pair dans une famille juive, les Finkelstein. La jeune fille découvre et noue de profonds liens avec les Finkelstein, tout en restant évasive sur sa propre famille. Qui est-elle vraiment ? Quel intérêt a une jeune allemande à se rapprocher de cette famille juive, étant donné le contexte d'après-guerre où le traumatisme de la Soah est encore vif ?

L'écriture n'est pas parfaite, mais j'ai trouvé la réflexion tellement intéressante que ça ne plombe pas pour autant le roman.

A noter que j'ai appris, en écrivant cet article, que Joseph Joffo a eu recours (et a toujours, je pense) à des nègres pour remanier la plupart de ses romans. Mais quand on a de belles histoires à raconter, et quand on assume l'aide de nègres, alors tout est bien ! :)

mercredi 17 août 2011

Un été calme

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Un été calme,

Arne Bellstorf,

Ed. de l'An 2, 2006

Mot de l'éditeur :
Christophe Bachmann doit redoubler sa seconde. L'été arrive à sa fin et la rentrée approche irrémédiablement. Les dernières semaines de vacances de Christophe, seul à la maison avec sa mère, s'écoulent sans surprise. C'est à ce moment qu'il fait la connaissance de Myriam. Leur première rencontre est très prometteuse...

Christophe, un jeune ado, seul avec sa mère s'ennuie pendant ses vacances d'été. Il rencontre bien quelques amis, mais rien ne se passe, on ne sait pas ce que fait vraiment sa mère.

Bref, l'ennui du héros transparait tellement que la elcture de cette BD allemande m'a terriblement ennuyée.

Aucun intérêt, même les traits des personnages me sortaient des yeux !

mercredi 3 août 2011

Les heures souterraines

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Les heures souterraines,

Delphine de Vigan,

Ed. JC Lattès, 2009

Mot de l'éditeur :

Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu'au Vert-de-Maisons. Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains. Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l'attend plus. Car depuis quelques mois, sans que rien n'ait été dit, sans raison objective, Mathilde n'a plus rien à faire. Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu'elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte.
Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l'attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l'immense solitude qu'elle abrite.
Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d'eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s'arrête. Autour d'eux s'agite un monde privé de douceur.
Les heures souterraines est un roman sur la violence silencieuse. Au coeur d'une ville sans cesse en mouvement, multipliée, où l'on risque de se perdre sans aucun bruit.

Ce livre fait toujours partie de ma PAL enpruntée à la bibliothèque pendant sa fermeture annuelle.

J'avais déjà lu No et moi de l'auteur, et ce roman m'avait bien plu : ma chronique.

J'ai aussi bien aimé Les heures souterraines, on retrouve un peu d'Olivier Adam dans ces deux personnages, Mathilde et Thibault, à deux doigts du désespoir, que tout oppresse, et que tout rabaisse, et que rien ne semble les tirer vers la lumière. C'est vrai que c'est un roman triste, où on aimerait voir au loin une lueur  d'espoir, mais ce la semble difficile. Dire que j'ai passé un bon moment en compagnie de Mathilde et Thibault serait faux car leur quotidien est tellement dur que j'étais bien mieux sur le banc du pignon de ma maison au soleil avec ma tasse de thé à portée de main. Cependant c'est un très bon roman !

Petit bémol, Mathilde et Thibault ne se connaissent pas, se croisent au hasard du métro parisien, mais aucun n'accroche l'autre, tellement perdus dans leur sombre univers.... Aucun ne sait voir en l'autre la bouée de sauvetage qu'ils représentent. Le mal est fait, le mal est là, le mal semble les avoir vaincus...

Cela dit, j'ai vraiment bien aimé ma lecture et je ne regrette pas mon choix ! :)

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