samedi 21 février 2009

Arrête de pleurer Pénélope !


Arrête de pleurer Pénélope !

Doyle, Narda, Cortès
Ed. Casterman, 2005



Mot de l'éditeur :
Adaptée de la pièce à succès de Christine Anglio, Corinne Puget et Juliette Arnaud, cette BD vous découvre les tranches de vie animées de trois trentenaires totalement déchaînées ! Il y a Chloé, intelligente, teigneuse, sarcastique tendance misanthrope, Léonie, sur-active, volontaire, agitée mondaine tendance provinciale et enfin Pénélope, altruiste, premier degré, pleurnicheuse légèrement hystérique. Entre crises de nerf et crises de fou rire, ces trois furieuses partent toutes affaires cessantes en quête de THE bonheur.











Je suis tombée par hasard sur cette BD dans une solderie. Ayant regardé les deux DVD, je me suis laissée tenter.
C'est plaisant à lire, on rit bien.  Ce que j'ai apprécié, c'est qu'en lisant, j'entendais les voix des comédiennes !
Un  régal pour les fans.

dimanche 8 février 2009

La fascination du pire

La fascination du pire,
Florian Zeller,
Ed.Flammarion, 2004


L'avis de la Fnac :
Journaliste littéraire et romancier, Florian Zeller, à seulement 25 ans, est déjà l’auteur de trois romans, Neiges artificielles, Les Amants du n’importe quoi, et La Fascination du pire, son nouvel opus, en lice pour le prix Goncourt (et donc pour le prix Goncourt des Lycéens). Traversé par le souvenir du voyage en Egypte que fit Gustave Flaubert en compagnie de son ami Maxime Du Camp, Florian Zeller envoie ici deux personnages à la découverte du Caire. Loin de l’esthétisation sensuelle des femmes orientales à laquelle procéda l’ermite du Croisset, les deux compères – le narrateur et un écrivain flaubertien, Martin Millet – vont prendre en pleine face ce qu’ils considèrent être le fléau de cette région du monde : l’asphyxie sexuelle engendrée par un islam intransigeant.

Quoi, en Orient pas de femmes libérées, seulement des voiles, des voiles et encore des voiles, bref, des corps interdits à l’amour croulant sous le poids des tabous religieux, qui entravent la liberté du désir ? Les deux lettrés décident d’en savoir plus. D’aventures en aventures, ils vont faire l’expérience d’un Caire interlope et tester les possibilités de la sexualité des femmes cairotes.
Le bilan de ce tourisme érotique et littéraire ? De retour en France, Millet sort un livre où il attaque frontalement la frustration sexuelle dont il a été le témoin. Bingo… Un procès lui tombe dessus (on pense à Houellebecq) et il va devenir bien vite la cible d’une fatwa (on pense à Salman Rushdie). Moralité : il y a des choses dont on ne parle pas et qui se font en silence…



Avec ce roman, on ne sait pas vraiment où l'on va. Mais on suit les pérégrinations du narrateur et de son collègue Martin de passage en Egypte pour un salon du livre. La narration  se ponctue de passages plus théoriques sur l'Ocident et ses différences, ses incompatibilités avec l'Islam.
Une lecture assez déroutante mais non désagréable. Il m'est assez difficile d'en dire plus, tout est là.
Je suis contente d'avoir découvert ce jeune auteur, merci Géraldine !

mardi 3 février 2009

Lorsque j'étais une oeuvre d'art


Lorsque j'étais une oeuvre d'art
,
Eric-Emmanuel Schmitt,
Ed. Albin Michel, 2002


Mot de l'éditeur :
Parce qu'il se sent médiocre et inexistant, un jeune homme va se suicider quand un artiste mégalomane suspend son geste. Il lui propose d'acheter son âme et son corps pour en faire une sculpture vivante, sublime ou monstrueuse, et une marchandise planétaire.

Le désespéré accepte le pacte et l'opération, se laisse déshumaniser, et exposer aux yeux des foules, sous le nom d'Adam-bis. Mais peut-il abdiquer entièrement son humanité ?

Grâce à l'amour d'une jeune-femme, " l'œuvre d'art " tente alors de sortir de l'emprise de son créateur et de retrouver sa conscience perdue.

Cette fable excentrique, inquiétante et comique nous entraîne dans un monde rongé par le narcissisme, le culte du simulacre et de l'apparence, le totalitarisme de l'image : le nôtre...

Amateur d'Eric-Emmanuel Schmitt, Géraldine m'a prêté ce roman. Le titre et la couverture me paraissaient bizarres. Et j'ai mis du temps à franchir le cap de la couverture et à ouvrir ce livre.
Et...que de temps perdu ! J'aurais dû l'ouvrir plus tôt ce livre ! J'ai franchement bien aimé. C'est un récit d'apparence farfelue, extraordinaire, ... Mais le roman va plus loin que ça et dénonce l'une des failles de notre société :  la primauté de l'apparence sur les qualités humaines.
Zeus-Peter Lama me faisait penser au Dieu dans la trilogie de Bernard Werber. Quoique le second était tout de même plus sympathique !
Facile à lire, drôle, percutant.
Merci du conseil, Géraldine, et je vous retransmets ce conseil de lecture !

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