mardi 28 octobre 2008

Nouveau : A Portée d'Art

L'art n'est pas réservé à une poignée d'élus !

 


 

“À portée d’art” organise dans toute la France, des cours de culture générale « artistique », un moyen facile d’acquérir ou de compléter ses connaissances !



Tout le monde connaît les cours d’œnologie ou les cours de cuisine qui ont un succès croissant auprès du public. En revanche, les cours artistiques sont une nouveauté.

Le concept est simple : la culture est mise à portée de tous, qu’on soit amateur ou novice.
La philosophie : des cours
faciles et ludiques, le côté ennuyeux des cours magistraux, des documentations longues et incompréhensibles par le commun des mortels, les leçons de solfège,…sont mis de côté.

Résultats : Une compréhension très accessible rapidement et les participants sortent en ayant amélioré ses connaissances ! A la fin du cours, on  repart avec un livret et un CD pour les cours musicaux. C’est pro et convivial.

 




Où et quand peut on avoir accès à ces cours ?

 Il suffit d’aller sur le site www.aporteedart.fr, ces cours sont dispensés à Paris et dans 11 autres villes en France : Bordeaux, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse, Nantes, Rennes, Lille, Strasbourg, Metz et Nice.

Les intervenants ont un profil passionné et sont calés dans leur discipline ; il s’agit d’artistes, de profs de fac, de journalistes ou de professionnels.

 

 

Offrir un chèque cadeau

 Le chèque cadeau est pratique et rapide pour faire plaisir. Il existe donc le chèque Express’ que l’on imprime tout de suite et le chèque Prestige élégant dans un étui livré à l’adresse de son choix.   

  

Comment réserver un cours ?
C‘est très simple !

Il faut aller dans le menu « Réservation », choisir son domaine artistique et sa ville, les formations disponibles s’affichent. Choisir ensuite le cours qui intéresse et remplir son panier comme tout site web ! Un e mail de confirmation est alors envoyé et le tour est joué !


 

Rendez vous dès maintenant sur

http://www.aporteedart.fr

pour plus de renseignements !

dimanche 26 octobre 2008

L'ombre du vent


L'ombre du vent
,
Carlos Ruiz Zafòn,
Ed. Grasset, 2004







Mot de l'éditeur :
Le récit débute dans la Barcelone de l'après-guerre civile. « Ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est convié par son père, modeste boutiquier de livres d'occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets « enterrés dans l'âme de la ville » : L'Ombre du Vent. Qui se cache derrière Julián Carax ? Pourquoi les romans de cet auteur mystérieux sont-ils brûlés les uns après les autres par un individu inquiétant que le garçon croit retrouver où qu'il aille ? Quelle est la part du réel dans ses découvertes successives de drames qui gisent dans la mémoire refoulée des habitants de la ville ? Fumero, un redoutable inspecteur, le poursuit avec acharnement, comme il semble avoir poursuivi jadis l'auteur du livre maudit... Sans compter le vieux gardien du Cimetière, Isaac, et sa fille, détenteurs de secrets innommables... Quels drames cachent donc les souterrains de la Maison Aldaya, abandonnée par ses propriétaires, l'une des familles les plus riches de Barcelone ? Tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l'Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s'emboîtent comme des poupées russes, ce livre mêle inextricablement la littérature et la vie.


Une collègue de travail m'avait conseillé ce roman il y a quelques mois, je l'ai enfin lu  ! Et...quelle belle découverte !
En faire un résumé est assez difficile, je peux juste dire d'où on part.
On est à Barcelone, en 1945. Un  père libraire vivant seul avec son fils, le conduit solennellement dans le Cimetière des Livres oubliés. Là, il doit choisir un livre et en prendre soin... Et le roman dont Daniel doit prendre soin tout au long de sa vie et au périple de celle-ci le conduira dans des histoires fantomatiques. Il réveillera des secrets, des âmes perdues, ... et finalement sa propre histoire.
Ce roman de Carlos Ruiz Zafòn tient à la fois du thriller, du roman d'apprentissage. Il nous emmène dans la vieille Barcelone ébranlée par les guerres. Pendant la lecture, comme sur la couverture, flotte un brouillard qui perturbe nos visions...
De ce roman, je ne retiendrais qu'une citation : " Les livres sont des miroirs, et l'on y voit que ce qu'on porte déjà en soi-même "
Bon résumé et phrase à méditer !
Livre à conseiller vivement !


vendredi 24 octobre 2008

La prisonnière



La prisonnière
,
Malika Oufkir & Michèle Fitoussi,
Ed. Grasset, 1999









L'avis de la Fnac :
C'est l'histoire incroyablement cruelle des enfants Oufkir emprisonnés par le roi du Maroc Hassan II après l'attentat manqué perpétré par leur père, le général Oufkir. Vingt années de détention dans des conditions effroyables qui feraient douter qu'un tel crime ait pu être perpétré à notre époque. La faim, les rats, l'absence de sanitaires, la peur...
Pour ne pas oublier.













J'ai lu ce livre au lycée, sa couverture m'avait attrappée sur les étals de la librairie de ma ville. Avec ce roman, j'ai découvert une incroyable histoire et un de mes écrivains préférés : Michèle Fitoussi.
Racontée par Malika, on se retrouve au coeur de la famille Oufkir dans les pires moments de son histoire. En 1972, leur père tente un attentat contre le roi du Maroc Hassan II. Du jour au lendemain, cette famille pourtant intime du Roi va tout perdre et se retrouver emprisonnée dans des conditions épouvantables. La famille aura vévu vingt ans hors du monde, hors de la civilisation.
Un témoignage bouleversant. A lire !

lundi 13 octobre 2008

On s'y fera



On s'y fera,
Zoyâ Pirzâd,
Ed. Zulma, 2007







Mot de l'éditeur :
Quand on découvre que Zardjou, l’homme qui remet en question la vie d’Arezou, est marchand de serrures, on peut y voir l’ironie d’un signe plus subtil qu’il n’y paraît. Les apparences sont trompeuses ; on entre avec plus de vigilance et de curiosité dans une belle histoire d’amour.
À travers le destin d’une femme active, divorcée, partagée entre sa mère et sa fille, trois générations s’affrontent dans un monde où règnent depuis longtemps les interdits et le non-dit. On suit Arezou, au bord du rire ou des larmes, sous la neige, espérant avec elle profiter enfin d’une certaine beauté de la vie.
Dans un roman d’une richesse et d’une vigueur exceptionnelles, Zoyâ Pirzâd brosse à la fois le portrait d’une société pleine de contradictions et celui d’une femme passionnante, aussi drôle et attachante qu’une héroïne de Jane Austen.







J'ai reçu ce roman, comme il m'arrive parfois, des éditions Le livre de poche pour le lire et le critiquer.
C'est chose faite !
C'est la première fois que je lisais un roman iranien, et j'ai trouvé ça intéressant. Sans parler de l'histoire, on apprend beaucoup de petites choses. C'est un pays en expansion : ce sont les débuts d'internet, les femmes travaillent et sont indépendantes mais malgré tout, dans le bus par exemple, il y a une section homme et une section femme. C'est un pays à mi-chemin entre tradition et modernisme.
Et le roman joue sur ça en mettant en scène un trio féminin : Mah-Monir la grand-mère, Arezou la mère et Ayeh la fille et petite-fille. Arezou, femme divorcée vivant avec sa fille tient une agence immobilière. Elle mène une vie indépendante et se comporte comme une femme européenne : elle ne s'occuppe pas des traditions, tout en devant parfois les subir, malgré tout. Sa mère, Mah-Monir, quant à elle, respecte les traditions et continue de veiller sur sa fille en s'immissant dans sa vie privée. Conservatrice, donc, elle se fait la complice de sa petite-fille Ayeh pour faire tourner Arezou en bourrique. Mais la jeune fille n'arrive plus à se confier à sa mère et se livre sur un blog, ce qui frustre cette dernière. Mais tout ce petit monde s'entend bien, veille sur l'un et l'autre, temporise les accrocs, subit et essaie de comprendre les conflits génétationnels,... Jusqu'au jour où Arezou se prend à vouloir refaire sa vie et à parler mariage... Son divorce a déjà été difficilement supporté par sa mère, alors un remariage.. !
On suit avec régal les tribulations d'Arezou, d'Ayeh et de Ma-Monir, on apprécie le regard de trois générations sur un monde qui évolue. Et tous ces changements, finalement, on s'y fera !




dimanche 12 octobre 2008

Prix Nobel de Littérature pour JMG




Jean-Marie Gustave Le Clézio (il signe J.M.G. Le Clézio), né le 13 avril 1940 à Nice, est un écrivain franco-mauricien. Il connaît très vite le succès avec son premier roman publié, Le Procès-verbal, en 1963. Jusqu'au milieu des années 1970, son œuvre littéraire porte la marque des recherches formelles du nouveau roman. Par la suite, influencé par ses origines familiales mêlées, par ses incessants voyages et par son goût marqué pour les cultures amérindiennes, J.M.G. Le Clézio publie des romans qui font une large part à l'onirisme et au mythe (DésertLe Chercheur d'or), ainsi que des livres à dominante plus personnelle, autobiographique ou familiale (L'Africain). Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages de fiction (romans, contes, nouvelles) et d'essais.
Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 2008, en tant qu' "écrivain de nouveaux départs, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante."





Le Prix Nobel de Littérature vient donc d'être descerné à JMG pour l'ensemble de son Oeuvre. Et de son oeuvre, justement, je n'en ai lu qu'une, Le déluge. C'était une lecture dite forcée car elle était au programme de mon cursus Lettres Modernes. Et javais un a priori sur JMG. Rattaché au Nouveau Roman, donc auteur soporifique.
Mais à le lecture, ça a été une agréable découverte. Quelle poésie ! Je garde un joli souvenir de cette lecture. Par contre, je n'ai pas été plus loin, faute de temps.
 Allez, je vais rajouter Le procès verbal  à ma PAL !
En tout cas, un coup de cocorico et un coup de biniou pour ce Prix Nobel tant mérité, car JMG était en lice presque tous les ans !

jeudi 9 octobre 2008

Le bibliothécais


Il y a quelques jours, je suis tombée sur une page web amusante où on parlait du jargon des bibliothèques : le bibliothécais, face au langage naturel.
Source : BBF
Voici un petit aperçu...
Amusez-vous bien !








Traduire en bibliothécais les phrases suivantes :

Je voudrais lire du Dickens en anglais. Pas David Copperfield, je le connais déjà.
Mots des auteurs : commence par : Dickens ET langue = anglais SAUF mots du titre : contient : Copperfield


Je cherche la Symphonie des adieux.
Haydn, Joseph (1732-1809)
[Symphonies. N ° 45. Hob I 45. Fa dièse mineur]


Je dois faire un exposé sur l’humanisme florentin du XVe siècle.
Humanisme – Italie – Florence (Italie) – 15e siècle


Je vous ai emprunté ce DVD, mais je n’ai pas pu le lire.
J’ai accès au support, mais pas au contenu.


Oui, je rends mes livres en retard, mais c’est parce que j’étais à l’hôpital.
Le blocage de ma carte est dû à un passage involontaire dans la catégorie des publics empêchés.


Je cherche une version grecque de l’épître aux Hébreux.
[Bible. N.T. Épîtres. Paul (auteur supposé). Hébreux (grec ancien)]


Je cherche le DVD de West Side Story.
West side story [Images animées] / Robert Wise, Jerome Robbins, réal. ; Jerome Robbins, chorégr., concept. ; Ernest Lehman, scénario ; Leonard Bernstein, comp. ; Natalie Wood, Richard Beymer, George Chakiris… [et al.], act., chant.


Avez-vous Madame Bovary dans l’édition originale ?
2001 $aMadame Bovary, mœurs de province, par Gustave Flaubert$bTexte imprimé
210 $aParis$cMichel Lévy frères$d1857


Vous avez beaucoup de choses sur le sujet, mais vous n’avez pas tout.
On voit que vous êtes pôle de ressources, mais pas pôle d’excellence.


J’ai besoin de consulter la quatorzième édition du Manuel de droit du travail de Lyon-Caen et Pélissier. Il me faut absolument cette édition-là et pas une autre.
ISBN 2-247-00944-1


Savez-vous par hasard où je pourrais retrouver Les Aventures de Totochon ? J’adorais ce livre quand j’étais petite et j’aimerais tant le faire lire à ma petite-fille.
La région a-t-elle un plan de conservation partagée des fonds jeunesse ?


J’ai besoin de consulter les Adages d’Érasme dans l’édition de Chesneau, 1579. Pouvez-vous vérifier si vous avez bien cette édition ?
L’empreinte est-elle bien eln- osd. n-t. **te 3 M. D. LXXIX ?


Quel dommage ! Vous avez jeté les mémoires de Pétunia, cette merveilleuse chanteuse qui a bercé ma jeunesse.
Je trouve que vous avez fait un pilon un peu sévère dans les 780 !


Avez-vous des romans Harlequin ?
Quelque sensible que je puisse être aux débats en cours sur la légitimité culturelle des romans sentimentaux produits en série, je n’en suis pas moins curieux(se) de savoir s’ils sont pris en compte dans votre politique documentaire.


Je voudrais voir le responsable de la bibliothèque.
Je voudrais voir le responsable de la bibliothèque
[attention, piège ! Si vous demandez à voir le conservateur en chef, il y a une chance sur deux pour qu’on vous demande « lequel ? » et une chance sur deux pour qu’on vous réponde « y en a pas ! »].




Attention aux faux amis !


Ce que votre bibliothécaire dit : Cette autorité auteur n’a pas été validée.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Il parle du livre de l’ancien ministre (celui qui a été battu aux élections).
Ce qu’il veut réellement dire : La BnF a décidé que cet auteur n’existait pas.


Ce que votre bibliothécaire dit : Si on me cherche, je suis dans les magasins.
Ce que vous croyez qu’elle veut dire : Encore une qui fait les soldes !
Ce qu’elle veut réellement dire : Je descends dans les sous-sols [aussi, c’est une drôle de tenue pour faire du shopping].


Ce que votre bibliothécaire dit : Nous préparons la conversion rétrospective du fichier auteur, alors nous sommes un peu obsédés par tous ces dollars.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Ils ont vendu très cher leur fichier à une Église américaine qui rebaptise les morts (en échange, l’Église américaine offre le microfilmage du fichier).
Ce qu’il veut réellement dire : Ils vont informatiser leur vieux fichier sur carton [et bien que ça coûte très cher, les dollars en question n’ont rien à voir avec l’argent].


Ce que votre bibliothécaire dit : Je ne veux pas qu’on me dérange quand je collationne les signatures !
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Il vérifie les formulaires d’inscription et les chèques de caution.
Ce qu’il veut réellement dire : Il compte les pages d’un livre ancien [et maintenant, à cause de vous, il va devoir tout recommencer].


Ce que votre bibliothécaire dit : Nous allons fermer pour inventaire.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Ils vont fermer le 31 décembre.
Ce qu’il veut réellement dire : Ils vont fermer trois semaines. Maintenant.


Ce que votre bibliothécaire dit : Tous les mardis matin, nous faisons du récolement.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Ils recollent les pages déchirées.
Ce qu’il veut réellement dire : Ils comptent les livres volés. Pardon, les disparus sans fantôme.


Ce que votre bibliothécaire dit : Et le mercredi, pendant la fermeture, je désherbe, épi par épi.
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Il raconte ses RTT à son collègue.
Ce qu’il veut réellement dire : Il enlève les livres qui ne servent plus [c’est pour ça que vous n’avez pas retrouvé le livre de Pétunia.].


Ce que votre bibliothécaire dit : Ce n’est même pas une tête de vedette !
Ce que vous croyez qu’il veut dire : Il feuillette la presse people avec son jeune collègue. Pourtant, la semaine dernière ils prétendaient que la presse people était « en dehors des frontières documentaires de notre réseau. »
Ce qu’il veut réellement dire : Le jeune collègue a commis une grosse faute de syntaxe [bibliothéconomiquement parlant].

mercredi 1 octobre 2008

Françoise Sagan



Je n'avais pas encore vu le film sur Françoise Sagan, mais j'ai profité de sa "diffusion adaptée" sur France2 ce début de semaine pour réparer mon erreur.
Je vous le dis  sans attendre, je n'aime pas Sagan. J'ai acheté il y a quelques années, le fameux Bonjour tristesse dont j'avais tant entendu parler. On m'avait dit que c'était un roman à avoir lu, que c'était magnifique, ... Quelle ne fût pas ma déception ! Tellement frustrée de cette expérience, je n'ai plus jamais osé ouvrir un roman d'elle !
Mais le film de  Diane Kurys... Une merveille ! Sylvie Testud a fait un beau travail dans sa gestuelle, son intonnation pour coller à ce personnage fantasque. Une grande réussite !

Je vous laisse à ce film pour découvrir ou redécouvrir Sagan.
Quant à moi, ma première expérience fût tellement décevante et frustrante que je ne me laisserai pas aller à relire un de ses romans. Peut-être fais-je là une grande erreur...



Synopsis :
"Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse."

Françoise a tout juste 18 ans quand elle écrit les premières lignes de Bonjour Tristesse, un roman dont le succès fulgurant suffira à lancer le mythe de " La Sagan ". Un mythe fait de formules brillantes, d'amours affranchies et de scandales tapageurs, derrière lesquels se cache une femme, que l'on qualifie d'anticonformiste pour ne pas la dire libre. Libre d'écrire, d'aimer, et de se détruire...


Suivantes Précédentes Accueil