vendredi 29 mai 2009

Comme les doigts de la main


Comme les doigts de la main
,
Olivier Adam
Ed. Ecole des loisirs, 2005



Mot de l'éditeur :
Chloé a une hanche qui se bloque à cause d'un petit bout d'os mort. Antoine a un doigt retourné, plié en deux pendant un cours de tennis. Les voilà qui partagent la même chambre d'hôpital, un soir d'hiver, avant leurs opérations respectives. Leurs regards se croisent, s'attrapent, se reconnaissent. Très vite, ils se découvrent un autre point commun. Ils sont tous deux orphelins de père, et un peu morts depuis, à l'intérieur. Il neige sur le fleuve. La nuit est éclairée par des cracheurs de feu. Antoine a envie d'entraîner Chloé. Chloé a envie de se laisser entraîner par Antoine. Ce qu'ils vont partager, cette nuit-là, c'est bien plus qu'une chambre d'hôpital, bien plus que des souvenirs de blessures, bien plus que la peur du lendemain.









Je suis tombée dessus à la bibliothèque, et je n'ai pas su résiter. C'est un roman d'Olivier Adam destiné à la jeunesse.
Deux adolescents se rencontrent dans une chambre d'hôpital et vont vivre une de leurs plus belles nuits. Mais le lendemain, chacun est reparti dans sa vie. Récit croisé de cette rencontre, tantôt vue par Chloé, tantôt par Antoine.
Ce n'est pas mon préféré de l'auteur, mais bon, c'est quand même Olivier Adam ! ^^

Le Prix Landerneau



Comme je l'ai dit dans un précédent article, j'ai la chance, cette année, de pouvoir lire les romans en lice pour le Prix Landerneau. Encore peu connu, ce prix a été créé en 2008 par les Centres Culturels Edouard Leclerc. Pour mieux comprendre ce Prix, Marie-José Cegarra, reponsable du développement et d el'animation, a bien voulu, et je l'en remercie, répondre à mes quelques questions :


Quelle est la chaîne dintervenants, de lélaboration à la remise du Prix ?
Tout d’abord, je tiens à vous remercier au nom des Espaces Culturels E.Leclerc de votre intérêt pour le Prix Landerneau. Voici donc la mécanique du Prix : en premier lieu, nous avons établi dès les tout premiers jours de janvier une première liste avec le concours des maisons d’édition qui nous ont signalé quels ouvrages dans leurs parutions de janvier rentraient dans les critères du Prix Landerneau. Cette première liste de 35 titres a été envoyée à nos 160 équipes de libraires le 5 janvier. Les libraires E.Leclerc ont retourné une liste de 6 ouvrages le 16 mars. Compte tenu des ex-aequo de chacun, ils ont ensuite reçu une nouvelle liste élargie de 15 titres. Le 17 avril, les libraires ont tranché et établi une sélection de 5 titres qui sont les finalistes de l’édition 2009. Cette année nous avons en fait 6 finalistes car nous avions 2 ex-aequo dans le dernier tour de délibération. Le 26 mai, 9 libraires représentant le réseau des Espaces Culturels E.Leclerc se réunissent avec Michel Edouard Leclerc, Dan Franck, écrivain et Président du jury 2009, Laurence Tardieu et Yasmine Char, lauréate du Prix Landerneau 2008, pour délibérer et choisir le lauréat 2009. Le Prix Landerneau sera enfin remis le mercredi 3 Juin à Paris.

On connaît lintérêt de Michel Edouard Leclerc pour les livres et la littérature. En quoi le Prix Landerneau se démarque-t-il des autres ? On aurait pu imaginer un Prix plus axé sur la littérature bretonne, par exemple. Quelle est votre politique de sélection ?
Un prix axé sur la littérature Bretonne n'est pas exclu... Simplement il concernerait la région Bretagne. La force du Prix Landerneau réside principalement dans le fait que nous réunissons des libraires bretons mais aussi normands, provençaux, des libraires de toutes les régions de France... Mais puisque vous l’évoquez, en parallèle, nos Espaces Culturels de Bretagne ont lancé un certain nombre de partenariats pour promouvoir la culture bretonne.

Qu
attendez-vous concrètement des blogs amateurs à qui vous confiez les six derniers romans en lice ?
L’année dernière, avec le lancement du Prix Landerneau, nous avons eu envie de nous ouvrir à cette communauté passionnée que représente la blogosphère littéraire. L’idée était de coller à notre vocation, à savoir faire découvrir des ouvrages et des auteurs, et également créer l’échange. Nous avons été enthousiasmés par l’accueil que nous ont réservé les blogueurs. Chacun s’est en effet complètement prêté au jeu du “Prix” et a décerné son propre Prix Landerneau. Il est extrêmement intéressant pour nous de pouvoir nous confronter aux choix et aux goûts de lecteurs passionnés, avides d’émotions et de découvertes. J’en profite donc pour remercier tous les blogueurs qui comme vous, partagent avec nous l’aventure du Prix Landerneau !

La lauréate 2008 est Yasmine Char : que s
est-il passé pour elle depuis ? Son Prix a-t-il été un réel tremplin ?
Si l’on prend l’exemple de Yasmine Char, le Prix Landerneau semble effectivement être un véritable tremplin. Son ouvrage, “La main de Dieu", dont les ventes étaient restées assez confidentielles jusque là, a été réimprimé et ses ventes ont été boostées y compris en dehors du réseau des Espaces Culturels E.Leclerc. Cela contribue à permettre à Yasmine d'envisager plus sereinement l’élaboration de son deuxième roman.

Enfin, puisque nous sommes tous liés à la littérature, quels sont vos coups de c
œurs littéraires du moment ?
... “Le marin américain”, de Karsten Lund. “Histoire d'un mariage” de Andrew Sean Greer... et deux titres parmi les finalistes du prix Landerneau que je tairai pour l'instant !

mardi 26 mai 2009

Que serais-je sans toi ?



Que serais-je sans toi ?

Guillaume Musso,
Ed. XO, 2009




Mot de l'éditeur :

Gabrielle a deux hommes dans sa vie. L’un est son père, l’autre est son premier amour. L’un est un grand flic, l’autre est un célèbre voleur.
Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son cœur.
Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie. Ils se connaissent, ils se détestent, ils se sont lancé un défi mortel.
Gabrielle refuse de choisir entre les deux, elle voudrait les préserver, les rapprocher, les aimer ensemble.
Mais il y a des duels dont l’issue inéluctable est la mort. Sauf si…
Des toits de Paris au soleil de San Francisco
Un premier amour qui éclaire toute une vie
Une histoire envoûtante, pleine de suspense et de féerie.










Le Musso 2009 ! (Merci Myriam de me l'avoir mis entre les mains !)
Guillaume Musso nous emmène encore une fois dans une histoire incroyable. La résumer serait en dévoiler  ds secrets.
Ce que j'ai aimé : la partie parisienne et la poursuite du cambrioleur,  la partie "ailleurs" à la Werber, la jolie fin.
Ce que j'ai moins aimé : l'auteur tourne toujours autour du même schéma.
Mais roman à conseiller sans modération !

mercredi 20 mai 2009

J'ai épousé un inconnu

J'ai épousé un inconnu,
Patricia Macdonald,
Ed. Albin Michel, 2006


Mot de l'éditeur :
Jeunes mariés. Bientôt un enfant. Le bonheur parfait. Pour leur lune de miel, Emma et David ont choisi une simple cabane en forêt. Mais l'escapade amoureuse vire à la tragédie : attaquée par un homme masqué armé d'une hache, Emma est secourue par un chasseur. C'est lui qui sera tué par le criminel. Pour la police, aucun doute : David est le suspect numéro l. Et les preuves s'accumulent : son étrange refus de coopérer, son absence inexpliquée au moment des faits, le témoignage d'une voisine, la fortune de la jeune femme dont il hériterait... Le doute s'immisce alors dans l'esprit d'Emma, ravageur. Connaît-elle vraiment l'homme qu'elle a épousé ? Patricia MacDonald a l'art d'écrire des romans qu'on ne lâcherait à aucun prix. Dans ce nouveau suspense psychologique particulièrement déroutant, elle entraîne son lecteur dans un cauchemardesque écheveau de possibilités funestes sans rien dévoiler jusqu'à la dernière page.






Je n'avais jamais lu de Patricia Macdonald jusqu'à présent. Après sept mois de mariage, le titre fait plutôt peur !
J'ai bien aimé, l'histoire est bien menée. A la fin, tout se précipite, mais le dénouement reste réellement inattendu.
Un bon thriller sans nul doute. Mais si vous lisez au lit près de votre conjoint, vous ne pourrez pas vous empêcher de le regarder du coin de l'oeil... !

mardi 19 mai 2009

La culture générale des paresseuses

La culture branchée des paresseuses,
Laure Gontier & Jeanne-Aurore Colleuille,
Ed. Marabout, 2008


Mot de l'éditeur :
Qu’est ce qu'elle peut bien écouter, Kate Moss, les jours de blues? Et Sofia Coppola, qu’est ce qu’elle peut bien lire quand elle en a marre d’être "lost in translation"?
Autrement dit: quel est le secret de ces filles bien parties pour être branchées ad vitam aeternam ?
Branchée, on aimerait toute l’être. Au moins une fois de temps en temps: pour faire sa crâneuse lors d’une soirée au Baron, pour cocooner sans déprimer à la maison, pour taper dans l’oeil du caissier de la Fnac qui en a marre de voir passer du Dan Brown... Plutôt que des longs discours, mieux vaut aller à l’essentiel. Il n’existe pas de liste officielle de ce qui est branché mais on peut trier dans la pop culture ce qui peut l’être et ce qu’on peut en faire. D’où un petit guide récapitulatif des films, livres, albums incontournables, séries TV, émissions d’anthologie, sites Internet, concerts mythiques. Sans oublier les icônes (acteurs, chanteurs, designers, people), tous ceux ou celles que l’on rêverait parfois d’être ou auquel on aimerait simplement piquer un peu de leur cool attitude. Un guide incontournable pour briller en société!



Encore un petit guide sympa des paresseuses. Dommage qu'il ne s'accompagne pas d'une compilation CD !
A ce que j'ai lu, je ne suis absolument pas branchée, quoique je m'en dout ais quand même, mais j'ai pris des notes pour parfaire ma culture branchée !
A conseiller !

mercredi 13 mai 2009

Prix Landerneau



Le Prix Landerneau, édition 2009 est lancé !
Cela fait un an que Michel-Edouard Leclerc, avec ses Centres Culturels, propose ce prix littéraire.

Info :

Le prix Landerneau a été créé en 2008 par les Espaces Culturels E.Leclerc. Il est attribué à un "auteur d'expression française dont le talent n'a pas encore rencontré un large public". L'objectif est de "favoriser la découverte de nouveaux talents et l’accessibilité, par le choix d’un texte développant une vraie histoire, forte de ses enjeux et de l’originalité de ses thèmes".

L'an dernier j'avais été frustrée de voir plusieurs blogs parler de ce prix et recevoir les romans en lice, et moi non. Car ma ville natale est Landerneau quand même !  ;)
Je suis donc très honorée de participer à cette édition, et je remercie vivement Elodie Giraud de m'avoir envoyé ces six romans !


* L'origine de la violence, Fabrice Humbert
Lors d’un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d’un détenu dont la ressemblance avec son propre père, Adrien, le stupéfie.
Rentré en France, il retrouve son père, sa famille, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie.
Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l’autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n’évoque l’existence. Et c’est le destin croisé de ces deux familles, deux générations plus tôt, lorsque l’ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui éclate alors au grand jour, ainsi que les terribles conséquences que la liaison entre David et Virginie entraîna.
Au cours de sa quête à travers la France et l’Allemagne, dans la nouvelle vie qu’il tâche d’inventer avec une Allemande qu’il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu’on ne se débarrasse pas si facilement du passé – ni du sien ni de celui de sa famille. Lorsqu’on remonte à l’origine de la violence, c’est sa propre violence qu’on finit par rencontrer.
L’Origine de la violence est un roman ample, maîtrisé de part en part, dans lequel l’intrigue oscille entre le présent du narrateur et les éléments du passé qu’il révèle. Sa forme originale, teintée d’une part d’autofiction, permet à Fabrice Humbert d’aborder ici, avec beaucoup de respect et de subtilité, sans faux-semblants ni manichéisme, une page parmi les plus sombres de l’histoire.


* A l'angle du renard, Fabienne Juhel
Arsène Le Rigoleur est un paysan d'une quarante d'années, vivant en Bretagne intérieure, ancré à sa terre et rusé comme un renard. Son village, c'est son territoire, et gare à ceux qui viendraient fouiner dans ses histoires. Dans la métairie voisine, une belle ferme rénovée du XVIIe siècle, une famille d'urbains vient de s'installer, les Maffart. Ils appartiennent au monde détesté de la ville. Dès les premières incursions de leurs deux enfants dans la cour du Rigolur, la peur s'installe. Qui est-il vraiment ?

* L'homme barbelé, Béatrice Fontanel
Héros de la guerre de 14, Ferdinand a vécu Verdun, Douaumont, les Eparges, le Chemin des Dames avant de rejoindre, deux mois avant l’Armistice, le Front d’Orient, puis il participe à la campagne de Syrie jusqu’en novembre 1919. Résistant durant la seconde guerre mondiale, il est arrêté en mars 1944 pour trafic de faux papiers, puis déporté au camp de Mauthausen où il meurt en janvier 1945. Entre ces deux dates – la fin de la première guerre mondiale et son arrestation par la Gestapo -, il se marie avec Thérèse dont il a quatre enfants. Tyran domestique, il terrorise sa famille sans jamais porter la main sur elle. Lorsqu’il est arrêté, le soir du 10 mars 1944, il est emmené avec sa femme et son plus jeune fils de 17 ans, Kiki. L’épouse et le fils attendent toute la nuit dans un salon, sans échanger un mot, pendant qu’ils entendent Ferdinand se faire torturer dans la pièce d’à côté. Au petit matin, on emmène le père qu’ils ne reverront jamais plus. Thérèse et Kiki sont libérés. Lorsqu’on demande au fils ce qu’il a ressenti, à ce moment précis, il réfléchit un instant et répond : « Je me suis dit : Enfin une journée tranquille. »

* Un dieu un animal, Jerôme Ferrari
Un jeune homme a pris la décision de quitter son village natal pour aller, revêtu du treillis des mercenaires, à la rencontre du désert qu’investirent tant d’armées, sous des uniformes di - vers, après le 11 septembre 2001. De retour du checkpoint où la mort n’a pas voulu de lui, ce survivant dévasté est condamné à affronter parmi les siens une nouvelle forme d’exil. Il se met alors en demeure de retrouver la jeune fi lle de ses rêves d’adolescent, mais cette dernière semble avoir disparu sous les traits d’une jeune femme désormais vouée corps et âme à son entreprise… Requiem pour une civilisation contemporaine médusée par les sombres mirages de la guerre comme par la violence inouïe de l’horreur économique, cérémonie cruelle et profane qu’illumine l’ardente invocation d’un improbable salut, Un dieu un animal retentit des échos du chant bouleversant que fait entendre une humanité crucifi ée sur l’autel de la dépossession.

* Les mains nues, Simonetta Greggio

Emma est vétérinaire de campagne. À quarante-trois ans, au beau milieu d’une vie rude, autarcique et solitaire, elle voit débarquer le jeune Giovanni, adolescent fugueur de quatorze ans, dont elle a autrefois connu les parents, Micol et Raphaël. Ce qui s’est joué entre elle et les parents de Giovanni, elle a voulu l’oublier, l’enfouir au plus profond. Elle souhaiterait que Giovanni parte, mais il reste. Et s’installe peu à peu entre eux une histoire tendre, fiévreuse et maladroite. 
Lorsque Micol revient chercher son fils, elle croit comprendre l’irréparable, la liaison entre Emma et Gio. Il y aura procès. Il y aura vengeance. Mais de quoi, et de qui, se venge-ton ? D’un amour qui reste tabou ? Ou d’un passé dont les blessures ne se sont pas refermées ?

Sur un sujet délicat, Simonetta Greggio livre un roman subtil autant qu’âpre et inattendu, porté de bout en bout par la voix d’Emma. Portait d’une femme aux mains nues et rugueuses dont la vie se trouve soudainement bousculée.


* L'attente du soir, Tatiana Arfel
Ils sont trois à parler à tour de rôle, trois marginaux en bord de monde.
Il y a d’abord Giacomo, vieux clown blanc, dresseur de caniches rusés et compositeur de symphonies parfumées. Il court, aussi vite qu’il le peut, sur ses jambes usées pour échapper à son grand diable noir, le Sort, fauteur de troubles, de morts et de mélancolie.
Il y a la femme grise sans nom, de celles qu’on ne remarque jamais, remisée dans son appartement vide. Elle parle en ligne et en carrés, et récite des tables de multiplications en comptant les fissures au plafond pour éloigner l’angoisse.
Et puis il y a le môme, l’enfant sauvage qui s’élève seul, sur un coin de terrain vague abandonné aux ordures. Le môme lutte et survit. Il reste debout. Il apprendra les couleurs et la peinture avant les mots, pour dire ce qu’il voit du monde. Seuls, ces trois-là n’avancent plus. Ils tournent en rond dans leur souffrance, clos à eux-mêmes. Comment vivre ? En poussant les parois de notre cachot, en créant, en peignant, en écrivant, en élargissant chaque jour notre chemin intérieur, en le semant d’odeurs, de formes, de mots. Et, finalement, en acceptant la rencontre nécessaire avec l’autre, celui qui est de ma famille, celui qui, embarqué avec moi sur l’esquif ballotté par les vents, est mon frère.
On ne cueille pas les coquelicots, si on veut les garder vivants. On les regarde frémir avec ces vents, dispenser leur rouge de velours, s’ouvrir et se fermer comme des cœurs de soie. Giacomo, la femme grise, le môme, que d’autres ont voulu arracher à eux-mêmes, trouveront chacun dans les deux autres la terre riche, solide et lumineuse, qui leur donnera la force de continuer.



J'ai un ou deux romans de ma PAL à terminer puis je pense que je commencerai par L'origine de la violence, le sujet me plaît bien :)
Le Prix, quant à lui, sera décerné au mois de juin.

dimanche 10 mai 2009

On ira voir la mer



On ira voir la mer,

Olivier Adam,
Ed. L'Ecole des Loisirs, 2002


Mot de l'éditeur :
Ça fait longtemps qu'Olivier connaît Lorette. Depuis le CM2, ils ont un projet tous les deux. Partir à la mer. C'est là-bas qu'il faut vivre. En attendant, ils sont collés, inséparables, comme frère et soeur jumeaux. Ils font la paire. Lui, timide et qui n'ose parler à personne. Elle, solitaire et blessée, en colère contre elle-même, contre tout le monde, contre personne. Bizarre, comme disent les autres. Capricieuse. Différente. Lorette vole des bouteilles de rhum ou de vodka, et avec elle se soûle. Pour se sentir vivante. Lorette se met à hurler parfois, comme une bête. Quand on veut la forcer. D'autres fois, elle disparaît. Ou bien elle détruit. Une expo, à l'école, sa coiffure, au cutter, les bagnoles, à la cité. Elle doit avoir un secret. Une raison de faire tout ça. Olivier ne demande rien. C'est pour ça qu'elle lui fait confiance. C'est pour ça qu'elle va tout lui dire. Après, quand il aura compris, ils pourront partir à la mer.




Olivier Adam écrit aussi bien pour les enfants que pour les adultes, ce roman est destiné aux ados. Il raconte l'histoire d'amitié entre Lorette et Olivier, histoire d'amitié qui va se transformer en déchirure quand la jeune fille disparaît. Un roman sur les maux et les troubles de l'enfance et de l'adolescence.
Emouvant.
A conseiller cependant aux ados avertis.

Swap de Paris



Il y a quelques temps, je m'étais inscrite sur le blog de Loula pour participer à son swap dont le thème était Paris.
J'ai reçu le mien hier, en provenance de Marseille. Donc forcément, c'était un Paris provençal, et tant mieux d'ailleurs !

J'ai eu :
- Deux romans : Le pénitent de Paris, de Patrick Weber ; Paris l'instant, de Philippe Delerm (illustré de photos de Martine Delerm)
- Un livre de cuisine provençale
- Un guide : Le Paris des amoureux
- De la tapenade
- Une boite de gateaux
- Du thé Orange Jaipur
- Un marque-page
- Et du joli papier cadeau qui emballait le tout !  ;)

J'ai été très gâtée et je remercie Edelwe pour ce joli colis !



J'avais envoyé un Swap de Paris-bretonnisé à MissAlfie.
En romans j'avais pris :
Quartier perdu, de Patrick Modiano
Les arcanes du chaos, de Maxime Chattam.
J'avais rajouté de la tisane, un marque-page, des cartes postales de Bretagne, un plan du métro parisien, des galettes bretonnes.
J'espère qu'elle a apprécié !  :)

vendredi 8 mai 2009

Comment je suis devenu stupide

Comment je suis devenu stupide,
Martin Page & Nikola Witko
Ed. 6 pieds sous terre, 2004



Mot de l'éditeur :
Confronté à la connerie ambiante, un intello tente de s'intégrer au monde en utilisant tous les moyens possibles pour avoir le droit de continuer à vivre parmi ses semblables. Alcool, suicide, drogues, pognon, il ne passera outre aucun des subterfuges habituellement usités par l'humain sociétal… Adaptée et mise en images par Nikola Witko, la fable ironique de Martin Page sur le passage à l'âge adulte et les confrontations-contradictions qui en découlent se trouve ainsi magnifiée par un graphisme noir et blanc percutant et faussement rond, qui tend à chaque lecteur un drôle de miroir : celui de ses propres compromissions. Et pose une seule question : est-il possible de vivre vraiment sa vie ?

Extrait du journal d'Antoine
Nous sommes le mercredi 19 juillet, le soleil se décide enfin à quitter sa retraite. J'aimerais pouvoir dire, à la conclusion de cette aventure, comme le personnage de Joker dans Full Metal Jacket : "Je suis dans un monde de merde, mais je suis vivant et je n'ai pas peur".








J'avais offert le roman de Martin Page à une amie il y a quelques années. Alors, quand j'ai vu l'adaptation BD à la bibliothèque, je n'ai pas hésité, même si je n'avais pas lu l'original.
En l'ouvrant : quelle déception ! Des dessins pas jolis jolis, parfois vulgaires. Un scénario mal organisé.
Bref, j'ai perdu mon temps, heureusement que ce n'est qu'une BD !
J'en parle ici uniquement car le but de ce blog est de compiler mes lectures, mais il ne mérite même pas d'en parler ici.
Désolée pour cette mauvaise critique, mais je ne peux pas plus.


mercredi 6 mai 2009

Dans les bois

Dans les bois,
Harlan Coben,
Ed. Belfond, 2008


Mot de l'éditeur :
1985. Paul Copeland est un jeune animateur de camp d'ados. Une nuit, alors qu'il s'est éloigné du camp pour retrouver Lucy, sa petite amie, quatre jeunes disparaissent, dont sa soeur, Camille. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera la mort des ados à un serial killer qui sévissait dans la région.
Vingt ans plus tard. Paul est devenu procureur. Alors qu'il plaide dans une affaire de viol, il est appelé pour l'identification d'un corps : pour lui, pas de doute possible, il s'agit de Gil Perez, un des garçons qui avaient disparu dans les bois. Pourquoi les parents du jeune homme s'obstinent-ils à nier son identité ? Si Gil était bien vivant pendant ces vingt ans, y a-t-il un espoir pour que Camille le soit aussi ? Que s'est-il réellement passé dans les bois, cette nuit-là ?
Bien décidé à résoudre enfin cette affaire qui le ronge depuis tant d'années, Paul va replonger dans les souvenirs de la nuit qui a fait basculer sa vie…






Du pur Harlan Coben ! Une intrigue bien ficelée, beaucoup de surprises qui tissent le fond de ce roman. J'ai bien aimé, je me suis laissée emporter par l'histoire à découvrir qui avait fait quoi. Un peu déçue par la fin trop facile peut-être. Mais J'ai passé de très bons moments !


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