dimanche 25 janvier 2009

Comme une mère

Comme une mère,
Karine Reysset,
Ed. de l'Olivier, 2008


Mot de l'éditeur :
Elles se retrouvent côté à côte dans la salle des naissances. Elles sont toutes les deux venues seules. Pour l’une comme pour l’autre, ce jour doit signer un nouveau départ. La très jeune Emilie
accouche sous X et croit pouvoir « tout recommencer à zéro », transformer son passé chaotique, un mauvais souvenir. Judith, elle, attend avec une impatience folle et une joie teintée d’inquiétude
la naissance de son fils Camille, un miracle après tant d’années de grossesses impossibles et
douloureuses.
Mais, pour l’une comme pour l’autre, rien ne se passera comme prévu.
Camille ne vivra que quelques minutes ; dans un geste de détresse et de démence, Judith se fera réparation en dérobant l’enfant «abandonné» de la chambre voisine. Et Emilie, bouleversée par la
brutale disparition de sa fille, n’aura plus qu’une idée en tête : la retrouver.
Dès lors, le destin de ces deux femmes est irrémédiablement lié.
A travers ce double portrait de femmes, Karine Reysset explore tout en finesse les promesses que recèlent pour les mères l’arrivée d’un enfant et les inévitables blessures, la folie qui s’emparent
d’elles quand la maternité leur est refusée.
Karine Reysset continue de sonder l’expérience intime mais, cette fois, en s’appuyant sur ce qu’elle
a de plus universel - la difficulté à être mère -, et en s’ouvrant à des sujets de société très actuels – vol d’enfant, abandon.
L’auteur Karine Reysset est née en 1974. Elle a grandi entre Arras, Rouen et la banlieue parisienne. Après
dix ans passés à Paris, elle s'installe à Saint-Malo.
Elle a travaillé durant six ans dans le secteur de l'édition avant de se consacrer pleinement à l'écriture. En 2003, elle publie son premier roman, L'Inattendue, suivi d'En douce en 2004 aux Éditions du Rouergue et de À ta place aux Éditions de l'Olivier en 2006.


J'ai découvert Karine Reysset il y a peu et j'ai été séduite. Une écriture simple, des personnages fragiles, des thèmes autour de la mort, de la naissance, ...
Ce roman met en scène deux femmes : Emilie, qui accouche sous X ; et Judith, qui accouche d'un bébé qui ne vivra que cinq minutes. Le destin de ces deux femmes est désormais liés autour de l'enfant.
Un beau roman, avec St-Malo pour cadre,  sur la maternité, sur la volonté de s'en sortir quand la vie a mal commencé.
A conseiller vivement !

vendredi 23 janvier 2009

Le silence des autres


Le silence des autres,

Lydia Gouardo, avec Jean-Michel Caradec'h
Ed. Michel Lafon, 2008



Mot de l'éditeur :
Ça s'est passé en Seine-et-Marne, dans un charmant village à une demi-heure de Paris, dans l'indifférence totale des voisins, des gendarmes, des services sociaux, de la justice et des médecins... " Pourtant, tout le monde savait. "


Ce n'est pas mon genre de lecture, mais on m'a prêté ce livre, voilà comment il est parvenu entre mes mains.
C'est l'hsitoire d'un fait divers, ou plutôt, littéralement extraordinaire. Ce qu'on peut lire en couverture résume tout : Son père lui a fait 6 enfants, tout le monde savait, personne n'a rien dit. Comment un homme a pu torturé ses enfants, manipulé tout le monde pour assouvir ses désirs les plus obscènes.
C'est une lecture dure, dérangeante. On ne peut pas se cacher derrière la fiction : c'est la réalité.
Un document effroyable.

lundi 19 janvier 2009

Mes amis mes amours






Mes amis mes amours, Marc Levy, Robert Laffont, 2006
« Quand deux pères célibataires réinventent la vie en s’installant sous un même toit, ils s’imposent deux règles, pas de baby-sitter et pas de présence féminine dans la maison… Dans le Village français, au cœur de Londres, une histoire d’amitié, des histoires d’amour, des destins qui se croisent au fil d’une comédie tendre et enlevée. » Il y a deux ans paraissait Mes amis Mes amours, le sixième roman de Marc Levy.





Mes amis mes amours, Lorraine Levy, 2008
Mathias et Antoine, pères divorcés ayant la garde de leur enfant, décident de faire toit commun dans le quartier français de Londres. La vie s'organise, désordonnée, joyeuse, avec les enfants, mais aussi Sophie, la jolie fleuriste secrètement amoureuse d'Antoine, Yvonne, la patronne fantasque du "bistrot français" qui couve son petit monde d'un regard maternel, et Mac Enzie, le chef d'agence d'Antoine, obstinément amoureux d'Yvonne en dépit de leur grande différence d'age... Entre Antoine, qui a appris à verrouiller ses émotions pour ne plus avoir à souffrir de personne, et Mathias, qui se laisse très vite submerger par les siennes, le quotidien n'est pas une sinécure. Et quand Mathias rencontre Audrey, une ravissante journaliste de passage à Londres, ce bel arrangement de pères célibataires vole en éclats. Ce ne sont plus deux amis qui cohabitent, c'est un couple qui se déchire. Qui triche. Qui se réconcilie. Mais Audrey n'est pas une femme à qui l'on ment. En essayant maladroitement de protéger sa vie de couple avec Antoine, Mathias ne comprend pas que ne pas faire de choix, c'est prendre le risque de tout perdre. L'amitié de l'un, et l'amour de l'autre...


J'ai enfin regardé le film Mes amis mes amours, adapté du roman de Marc Levy. Un casting intéressant et ecclectique : de Vincent Lindon à Florence Foresti en passant par Bernadette Lafont. Un film agréable à regarder, fidèle au roman. Quelques impasses, certes, mais qui ne nuisent pas à l'homogenité de la trame. Bonne adaptation, donc !



L'Eglise des pas perdus



L'Eglise des pas perdus

Rosamund Haden,
Sabine Wespieser Editions, 2006




Mot de l'éditeur :
Quand Catherine King s'aventure seule dans la nuit pour aller voir les ossements humains mystérieusement apparus devant l'église de sa propriété, son amie Maria Dlamini la suit. C'est la fin de l'apartheid, les leaders noirs ont été relâchés. Les deux femmes sont âgées : elles ont été élevées ensemble, près de soixante-dix ans auparavant, dans cette ferme au nord-est de Johannesburg dont le père de Catherine, d'origine britannique, était le propriétaire et où la mère de Maria était la cuisinière noire.
Très tôt, la vie les a séparées : Maria est restée à la ferme, tandis que Catherine en était brutalement arrachée dès 1931. Quand elle revient vingt ans plus tard, Tom et Isobel Fyncham en sont les nouveaux propriétaires. Entre Catherine et Tom, l'attirance est immédiate mais des ombres rôdent. C'est en partant sur les traces de son père défunt que la jeune femme parviendra à démêler les raisons du malaise et les origines du drame qui s'est joué, à son insu, entre Tom, Isobel et elle-même. Tout au long du roman, Maria veille sur son amie, secondée en cela par un voisin afrikaner, Hendrik, lui aussi fasciné par la belle et fougueuse Catherine.
Roman du retour au pays natal, roman de la perte et de la trahison, de l'amitié et de la réconciliation, L'Église des pas perdus est un livre au suspense impeccablement orchestré, aux descriptions somptueuses, qui dit la complexité des relations entre les êtres dans un pays traversé par l'apartheid.
Rosamund Haden fait partie de cette jeune génération d'auteurs talentueux d'Afrique du Sud, diplômés de l'Université du Cap. Elle a publié plusieurs livres pour la jeunesse.
L'Église des pas perdus est son premier roman.



J'ai reçu ce roman par LeLivreDePoche afin d'en faire la critique, que voici :
L’église des pas perdus nous emmène dans l’Afrique du Sud des années 30. Catherine et Maria, deux fillettes, l’une blanche, l’une noire, tissent une amitié sur les terres de Hebron. La première est la fille des propriétaires de la ferme, la seconde fille de la cuisinière. En dépit des convenances, de l’Apartheid, les deux amies éprouvent pour chacune une grande affection.
Mais un jour, Catherine repart vivre en Angleterre et quitte sa terre. Elle n’y revient que quelques années plus tard. Un homme, Tom Fynchman habite dans sa ferme. Dur retour au pays natal… Mais peu à peu, naît une histoire d’amour entre les deux êtres. Maria est toujours là, à veiller sur eux. Un événement les liera tous, Catherine, Tom et Maria, à jamais…
Un beau roman qui nous transporte vers les terres africaines où la vie s’écoule lentement. On ressent, avec les descriptions, une chaleur parfois étouffante sous une musique d’Edmundo Ross. L’ambiance est posée : calme, envoutante. Le temps n’a plus d’importance, on le remonte, on s’y attarde, mais seuls comptent les liens humains, inébranlables, intemporels.
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, l’atmosphère languissante rendait ma lecture plus lente que d’habitude. Mais j’ai été envoutée par le charme et les secrets des terres d’Hebron.


lundi 5 janvier 2009

France Loisirs...en Belgique



Une amie en vacances dans le plat pays m'a rapporté cette photo insolite...
Belgique Loisirs !
Forcément, France Loisirs en Belgique, ça n'allait pas droit !
Voilà, je voulais juste partager avec vous ce clin d'oeil insolite.

D'ailleurs, pour info, je viens de commander mon livre du trimestre à France Loisirs,
et j'ai choisi : Le cercle littéraire des épluchures de patates. Titre percutant, non ?
Affaire à suivre !

dimanche 4 janvier 2009

Appartement





Appartement
,
Kang Full,
Ed. Casterman, Hanguk, 2006
2 tomes



















Mot de l'éditeur :

Je m'appelle Koh-hyuk. Célibataire de 29 ans, en recherche d'un emploi, je vis seul dans un appartement. Un soir, en regardant par la fenêtre, je m'aperçoisque la lumière de plusieurs appartements de l'immeuble d'en face s'éteignent simultanément. Le jour suivant, j'assiste par hasard au même phénomène au même moment de la soirée : 21h 56. Depuis, j'ai commencé à observer ce phénomène répétitif et me rend compte rapidement que le nombre d'appartement touché s'accroît au fil des nuits, toujours à 21h 56 pile. Les habitants se comportent tout à fait normalement jusqu'à 21h 55 puis à 56, leur visage se fige et ils éteignent la lumière. Comme il y a eu plusieurs décès dans les appartements en question, j'ai essayé d'avertir la police de la gravité de la situation, mais on ne m'a pas pris au sérieux.



J'ai découvert cette collection, Hanguk, il y a peu de temps. Je poursuis cette découverte en lisant Appartement, de Kang Kull, auteur de L'idiot.
J'ai largement préféré ce manhwa. C'est un thriller fantastique. Comme vous pouvez le voir sur la couverture du second tome, on retrouve l'esprit de films d'horreur comme The Ring ou The Grudge. A certains moments, il m'a donné des frissons, c'est pour dire !
Une belle réussite en tout cas.


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