mercredi 27 février 2013

Les lisières

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Les Lisières,

Olivier Adam,

Ed. Flammarion, 2012

Mot de l'éditeur :
Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper, « pour une fois », de ses parents, son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami qui ravage le Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il doit se confronter au monde qui l'a fondé et qu'il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres, il va se livrer à un véritable état des lieux personnel, social et culturel.?
Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d'un homme et le portrait d'une certaine France, à la périphérie d'elle-même.

Chaque rentrée, j'attends le nouvel Olivier Adam avec impatience. Je l'ai commencé mi-décembre, je viens de le finir, fin février ! Pour ma gouverne, j'ai été très occuppée à la maison ^^ 
Mais même, ce roman était particulier, je l'ai beaucoup moins aimé que ses autres romans. On découvre Paul Steiner, écrivain à succès mais replié sur lui-même, sur ses émotions, qui n'arrive pas à vivre dans son univers réel. Enfant de banlieue, il n'arrive pas à trouver sa place : la banlieue ne lui appartient plus, Paris ne lui a jamais appartenu, St-Malo peut-être, Kyoto sans doute. Homme à la dérive, sa femme vient de le quitter, ses parents prenant de l'âge quittent la maison familiale : tout l'accable. Il est toujours entre deux : entre la banlieue et la réussite sociale, entre la réussite sociale et l'échec personnel, entre l'échec personnel et la renaissance à Kyoto, entre la renaissance à Kyoto et son déclin dans les eaux froides et tourmentées de St-Malo... Et c'est le récit de cet homme accablé par la vie, qui n'a jamais su trouver sa place que nous livre Olivier Adam.
Je crois que ce qui m'a dérangé, c'est que Paul Steiner ressemblait beaucoup à Olivier Adam, et que ce Paul Steiner était très antipathique par moments (moins à la fin). C'est son plus sombre roman, lourd dans le texte et l'ambiance.
Un peu déçue, j'attends le prochain !

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