lundi 19 janvier 2009

L'Eglise des pas perdus



L'Eglise des pas perdus

Rosamund Haden,
Sabine Wespieser Editions, 2006




Mot de l'éditeur :
Quand Catherine King s'aventure seule dans la nuit pour aller voir les ossements humains mystérieusement apparus devant l'église de sa propriété, son amie Maria Dlamini la suit. C'est la fin de l'apartheid, les leaders noirs ont été relâchés. Les deux femmes sont âgées : elles ont été élevées ensemble, près de soixante-dix ans auparavant, dans cette ferme au nord-est de Johannesburg dont le père de Catherine, d'origine britannique, était le propriétaire et où la mère de Maria était la cuisinière noire.
Très tôt, la vie les a séparées : Maria est restée à la ferme, tandis que Catherine en était brutalement arrachée dès 1931. Quand elle revient vingt ans plus tard, Tom et Isobel Fyncham en sont les nouveaux propriétaires. Entre Catherine et Tom, l'attirance est immédiate mais des ombres rôdent. C'est en partant sur les traces de son père défunt que la jeune femme parviendra à démêler les raisons du malaise et les origines du drame qui s'est joué, à son insu, entre Tom, Isobel et elle-même. Tout au long du roman, Maria veille sur son amie, secondée en cela par un voisin afrikaner, Hendrik, lui aussi fasciné par la belle et fougueuse Catherine.
Roman du retour au pays natal, roman de la perte et de la trahison, de l'amitié et de la réconciliation, L'Église des pas perdus est un livre au suspense impeccablement orchestré, aux descriptions somptueuses, qui dit la complexité des relations entre les êtres dans un pays traversé par l'apartheid.
Rosamund Haden fait partie de cette jeune génération d'auteurs talentueux d'Afrique du Sud, diplômés de l'Université du Cap. Elle a publié plusieurs livres pour la jeunesse.
L'Église des pas perdus est son premier roman.



J'ai reçu ce roman par LeLivreDePoche afin d'en faire la critique, que voici :
L’église des pas perdus nous emmène dans l’Afrique du Sud des années 30. Catherine et Maria, deux fillettes, l’une blanche, l’une noire, tissent une amitié sur les terres de Hebron. La première est la fille des propriétaires de la ferme, la seconde fille de la cuisinière. En dépit des convenances, de l’Apartheid, les deux amies éprouvent pour chacune une grande affection.
Mais un jour, Catherine repart vivre en Angleterre et quitte sa terre. Elle n’y revient que quelques années plus tard. Un homme, Tom Fynchman habite dans sa ferme. Dur retour au pays natal… Mais peu à peu, naît une histoire d’amour entre les deux êtres. Maria est toujours là, à veiller sur eux. Un événement les liera tous, Catherine, Tom et Maria, à jamais…
Un beau roman qui nous transporte vers les terres africaines où la vie s’écoule lentement. On ressent, avec les descriptions, une chaleur parfois étouffante sous une musique d’Edmundo Ross. L’ambiance est posée : calme, envoutante. Le temps n’a plus d’importance, on le remonte, on s’y attarde, mais seuls comptent les liens humains, inébranlables, intemporels.
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, l’atmosphère languissante rendait ma lecture plus lente que d’habitude. Mais j’ai été envoutée par le charme et les secrets des terres d’Hebron.


Avis des lecteurs:

  1. il est dans ma LAL depuis quelques temps déjà. Je le lirais bien un de ces 4

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