jeudi 2 janvier 2020

La dernière licorne

Tout ce qui est sur Terre doit périr :

La dernière licorne,
Michel Bussi,
Ed.Pocket, 2019
(Ré-édition)


Mot de l'éditeur :

Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du Mont Ararat...
Un livre interdit, gardé sous clé dans l'enfer du Vatican...
Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique...
Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l'origine de toutes les religions du monde. De Bordeaux à Hong-Kong, en passant par l'Arménie, Zak Ikabi n'a qu'une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver enfin l'arche de Noé. Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikov... Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices... 




Dealer : Prêté par une collègue


Ma lecture :

J'avais croisé ce roman en librairie, puis quelques jours après, une collègue me propose de ma le prêter en précisant : "J'ai aimé les autres romans de Michel Bussi, mais je n'arrive pas avec celui-ci."
Le résumé m'attirait beaucoup en vendant un thriller ésotérique dont je suis friande, mais mes lectures de Michel Bussi étaient assez inégales. En clair, je ne savais pas où j'allais...

J'ai mis plus de temps que prévu, fêtes obligent, à lire La dernière licorne, roman ésotérique, donc, autour de l'Arche de Noé. Michel Bussi marche dans les pas de Dan Brown et nous emmène au quatre coins du monde à la recherche de traces de la célèbre arche. Dans la course : une bande de gentils qui veulent la préserver à tout prix, et une bande de méchants prêts à tout pour s'en emparer. Les deux groupes se livrent ainsi une course-poursuite sans merci. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, à me prendre au jeu. Je me suis parfois laissée prendre, j'ai appris des choses passionnantes autour de cette Arche et du mythe de Noé.
Mais les personnages sont sans saveur, je n'ai pas réussi à m'attacher à Cécile ou à Zak, alors leur idylle m'a parue encore plus inutile. Leur course-poursuite rocambolesque était plutôt fade et farfelue. J'ai eu des sursauts d'intérêt et de sensations fortes, mais seulement des sursauts.
Michel Bussi n'est pas Dan Brown, c'est certain. En même temps, ce n'est pas ce qu'on lui demande, n'est-ce pas ? Mais j'ai trouvé La dernière licorne trop longuet et parfois insipide. C'est dommage car le sujet était passionnant, mes frissons de lecture ont rendu le reste du roman extrêmement frustrant.

Mon premier avis de l'année est donc plus que mitigé, et surtout frustrant. Les promesses ne sont pas tenues malgré un potentiel passionnant.



Avis des lecteurs:

Et vous, qu'en pensez-vous ?

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