jeudi 15 septembre 2016

Le dernier des nôtres






Au cœur de la Rentrée Littéraire 2016

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Le dernier des nôtres,

Adélaïde de Clermont-Tonnerre,
Ed. Grasset, 2016


Mot de l'éditeur :
« La première chose que je vis d’elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu’enserrait la bride d’une sandale bleue… » Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme.
Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d'un petit garçon.
Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant... Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga.
Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment « le dernier des nôtres ».


Dealer : Sélection Jury Prix Landerneau



Ma lecture :

Lundi, j'ai reçu les quatre romans à lire pour Le Prix Landerneau 2016. A ce propos, il faut que je vous écrive un article prochainement ! Bref.
Le dernier des nôtres m'avait déjà fait de l’œil en librairie, alors j'ai décidé de commencer par celui-ci.
Ce roman se passe sousdeux temporalité : le New-York des 70's et l'Allemagne de 1945. Il s'ouvre sur la première, découvrant le héros, Werner, et son meilleur ami, Marcus. Werner est un enfant adopté qui a tout du self made man américain : parti de rien, il s'est construit un empire financier. Tout deux mènent la belle vie entre travail et femmes. Et il y a ces chapitres consacrés à l'Allemagne de 1945, déchue, bombardée, dévastée. Vous en dire plus serait cruel, mais le lien entre les deux histoires est très vite évident. M'arrêter là serait aussi cruel et incomplet, alors, je vous dit tout ! Adélaïde de Clermont-Tonnerre livre l'histoire de Werner selon deux plans. Le premier, donc, où le lecteur le découvre en self made man abouti. Et le second plan où on assiste à sa naissance dans la Dresde ébranléé par le chaos et la déchéance du régime nazi. Cette histoire-là, ce passé-là, Werner n'en a pas idée. Il se sait adopté, a effectué quelques recherches sur ses origines, mais sans plus. Il se sent heureux et si passé n'est pas clair pour lui, il reste lucide sur on avenir. C'est la femme qu'il rencontre au début du roman qui va faire basculer son histoire dans l'Histoire. Et quelle histoire ! Là je serai vraiment cruelle de vous en dire plus, mais les rebondissements sont magnifiques.
Ce roman réunit mes thèmes de prédilection : la quête identitaire, la Shoah, l'abandon. Autour de ces trois thèmes, l'auteur construit une saga haletante qui m'a fait penser à La vérité sur l'Affaire Harry Québert. Pourquoi ? Pour ces mots évidents, cette enquête rondement menée, cette quête absolue ; peut-être aussi parce que dans ma lecture, mes yeux ont croisé les noms Marcus et Goodman, et les a associés sans crier gare (le héros de Dicker s'appelant Marcus Goldman).
Vraiment c'est une (en)quête où l'auteur laisse le temps aux personnages de réfléchir, d'assumer les résultats, d'envisager un avenir.
Ce premier roman de la sélection Prix Landerneau 2016 est un véritable coup de cœur, évidemment ! Je n'ai presque pas besoin de lire les trois autres pour savoir qu'il sera mon lauréat (mais en élève studieuse, je m'y collerai).


Avis des lecteurs:

  1. Je ne suis pas encore allée en librairie pour aller farfouiller à la recherche de coups de coeur éventuels pour cette rentrée littéraire.

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    Réponses
    1. Merci pour votre commentaire.
      Allez y, c'est le moment, d'aller farfouiller sur les tables de vos libraires ! :)
      Je prends note de votre blog

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