lundi 16 septembre 2024

La maison d'hôtes

La maison d'hôtes,

Debbie Macomber, 
Ed. Charleston, 2013


Mot de l'éditeur :

Après la mort tragique de son mari, Jo-Marie décide de changer de vie, et reprend une maison d’hôtes à Cedar Cove, la Villa Rose.

Un roman feel-good sur les destinées féminines et les nouveaux départs, à lire bien douillettement sous sa couette, avec des personnages qu’on rêverait d’avoir comme amis, dans une ville où l’on aimerait vivre, et une intrigue délicieusement captivante.


Ma lecture :

Cet automne, en guise de challenge d'Halloween, je vais lire une sélection de romans dont le titre comporte le mot "maison".
La maison d'hôtes, de Debbie Macomber ouvre le bal...

La maison d'hôtes de Cedar Cove, un exil, une thérapie, un tremplin pour trois âmes endeuillées qui vont, doucement, retrouver le chemin de la vie. Avec ceci, vous avez toutes les clés du roman.
En effet, Jo-Marie, dévastée après le décès de son mari, achète cette maison et reçoit ses premiers pensionnaires, Abby et Josh. Et aussi ont des deuils, des regrets et des rancœurs à soigner. Trois personnages et trois intrigues passionnantes

Le roman est rempli de bons sentiments, et je dis ça en englobant le positif et le négatif.
Les dénouements sont courus d'avance, c'est parfois à la limite de la mièvrerie, ... mais, c'est le genre de roman qui fait du bien, qui réconforte comme un thé à la cannelle dans la grisaille de l'automne. On se délecte du déroulement des intrigues car rien de mal ne se passera pour les personnages, le lecteur le devine très vite. Et cela fait de ce roman un excellent feel good : une ambiance chaleureuse et des personnages qui vont se libérer de leurs carcans douloureux.

L'écriture de Debbie Macomber est fluide, sans artifice ni magie, mais dynamique. Je ne me suis jamais ennuyée. L'enchainement des chapitres donne du rythme au récit.

Cette lecture donne clairement envie de passer quelques jours dans une maison d'hôtes comme celle de Cedar Cove. Je m'y suis sentie parfaitement bien.


dimanche 15 septembre 2024

La maison dans tous ses états


🍂 Cette année, je me suis fait une douce sélection d’automne. Deux titres avaient, réunis par le hasard, par sérendipité dirait mon acolyte Emmanuelle Godec Prigent, le mot “maison” dans le titre, j’en ai fait la condition de mes lectures de saison : La maison dans tous ses états.

Et ça tombe bien, car le mot même de “maison” renvoie aux plus beaux charmes de l’automne : le cocooning, les secrets, les escaliers qui grincent, les fantômes, la tarte aux pommes à la cannelle qui parfume la cuisine, la famille, les portes dérobées, la soupe de potimarrons qui mijote dans la marmite en véritable pition de réconfort, la porte de la cave fermée à clé, et ce vent dans le jardin…

Bref, voici mes précieux pour ces semaines à venir :

📖 La maison aux esprits, Isabel Allende
Saga familiale. Réalisme magique. Littérature sud-américaine.

📖 La maison d’hôtes, Debbie Macomber
Deuil. Romance. Feel good. Littérature américaine.

📖 La maison aux sortilèges, Emilia Hart
Roman historique. Sorcière. Violences conjugales. Littérature anglaise.

📖 La maison des oubliés, Peter James
Maison hantée. Thriller. Littérature anglaise.

📖 Une maison parmi les arbres, Julia Glass
Secrets. Amitié. Littérature américaine.

📖 La maison poussière, Valérie Péronnet
Secrets. Feel good. Littérature française.

🦊 Si cette sélection vous intéresse, contactez-moi, nous pourrions faire une lecture commune de saison avec un titre ou toute la sélection :) Cela pourrait être une chouette aventure ! 
Pour information, tous ces romans sont disponibles en poche.
Manifestez-vous 🤗
(Ici en commentaire ou sur Insta : @bibliza29)

🍂🎃🍂 Bref, que l’automne et ses romans cocooning ou freaky commence !

mercredi 4 septembre 2024

Pourquoi j'ai mangé mon père

Pourquoi j'ai mangé mon père,

Roy Lewis,
Ed. Actes Sud, 1990
(Edition anglaise : 1960)


Mot de l'éditeur :

Approchez Homo sapiens! Ce livre vous fera hurler de rire! Faites la connaissance d'une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles...

Ces êtres délicieux font le monde autour d'un feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution...

Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.


Dealer : Boite à livres


Ma lecture :

J'ai trouvé ce roman dans une boîte à livres, et ce petit homme préhistorique m'a intriguée... 

lundi 2 septembre 2024

Sale temps pour les faisans

La bande de l'abribus,

T2 : Sale temps pour les faisans,
Luce Michel,
Ed. Black Label, 2024


Mot de l'éditeur :

« James savait. Le lièvre était levé. Les carottes cuites. Enfin, si on peut dire, puisqu’il s’agissait en fait d’une histoire d’hippopotames. »

Après un séjour rocambolesque en clinique psychiatrique, Yves et Céline sont désormais installés dans le Var, à Hyères, pour profiter du calme et du soleil. Ayant appris que le riche propriétaire de la Villa Larsen recherchait un couple de gardiens, ils n’ont pas hésité une seule seconde. Et ils ont invité le reste de la bande de l’abribus à y venir pour de joyeuses retrouvailles. Tout se passe pour le mieux, jusqu’à ce qu’Yves découvre des faisans auxquels on a crevé les yeux dans le jardin de la Villa. Faisans qui lui rappellent amèrement les sangliers morts de la clinique…

En face, sur l’île du Levant, le groupe Amabed observe. Quatre universitaires ont découvert une falsification des écrits de Voltaire dont l’auteur n’est autre que le propriétaire de la Villa Larsen, Yann Williamsburg, grand spécialiste de Voltaire. Si le faussaire en a profité pour s’en mettre plein les poches, ces légères modifications ont coûté leurs carrières universitaires aux membres du groupe Amabed. Yann Williamsburg doit payer, et au prix fort !


Dealer : SP


Ma lecture :

J'ai reçu la semaine dernière le tout dernier roman de Luce Michel, la suite des aventures de la Bande de l'Abribus : Sale temps pour les faisans. 

La fine équipe de l'abribus de la clinique psychiatrique des Trois-Saintes a terminé sa cure et est retournée à une vie normale mais différente de celle d'avant. Aussi, Yves et Céline, personnages clés de ce tome, se sont reconvertis en gardiens de villa dans le  Sud de la France. Cuisine, jardin, bricolage et farniente en bord de mer, belle reconversion, n'est-ce pas ? Mais le domaine est bientôt la cible de détracteurs. Un serpent, un faisan ou encore un paon sont retrouvés massacrés. Que cache Yann, leur maître de maison, universitaire spécialiste de Voltaire ?  Et quel est cet aréopage littéraire du nom d'Amabed qui rôde ? Et pourquoi une tête de veau flotte-t-elle sur le rivage. Une tête de veau, vraiment ?

Ce tome départagera-t-il la bataille déloyale qui oppose la Bande de l'Abribus à la Bande d'Amabed ? Une chose est sûre, c'est la faute à Voltaire, tout ça !

J'ai beaucoup aimé, une fois de plus, la plume acérée et croustillante de Luce Michel. Armée d'un couteau taché de sang, et d'un humour corrosif, elle emmène personnages et lecteurs dans un cosy mystery déjanté.
Vous l'aurez compris, Sale temps pour les faisans est un polar à l'humour grinçant où tout ne finit pas toujours bien, au contraire, mais où le lecteur s'en prend plein la panse !



Autres romans de l'autrice :


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