lundi 20 mars 2017

La voleuse de livres

la voleuse de livres Markus Zusak The book thief avis chronique critique blog Netflix
La voleuse de livres,
Markus Zusak,
Ed. Oh ! Editions, 2007
Pocket, 2008


Mot de l'éditeur :
Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité.
Liesel Meminger y est parvenue.
Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée.
Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt ? Ou sa force extraordinaire face aux événements ? À moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre et a même inspiré à la Mort ce joli surnom : la Voleuse de livres...



Dealer :
Bibliothèque de Sibiril




Ma lecture :

Je viens de m'abonner à Netflix, et je vois qu'ils proposent le film en visionnage. Ma lecture de ce roman a donc été motivée par son adaptation cinématographique.
Que dire, que dire. J'ai été surprise par la structure du récit, coupée par des entrefilets (précisions sur un personnage, anecdote, ...). Je ne vais pas vous le cacher, au début, je tirais la moue. Puis au fur et à mesure que le récit s'installe, ces entrefilets prennent sens et finalement, ne coupent pas le récit mais l'éclairent de façon tout à fait logique. J'ai eu du mal à m'y faire, visuellement, mais il faut passer ce cap pour découvrir cette belle histoire.
L'histoire de Liesel, orpheline, qui va être adoptée par une famille de Munich, à l'aube de la montée d'Hitler au pouvoir, et à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale. Sa nouvelle maman a un caractère difficile et jure à tour de bras, son père, plus patient, lui apprendra à lire. Dans ce quartier de pauvre de Munich, c'est un atout, mais les livres se font rares. Alors, elle en vole : les ramasse par terre, les sauve d'un autodafé nazi, .... Liesel traverse la guerre en frôlant souvent la mort. La mort, justement, ou devrais-je dire la Mort, est le narrateur de récit. Original, non ? Oui, et plutôt réussi : la mort erre, se faufile tel un souffle entre différents lieux, différents époques. Le lecteur pourrait en être perdu, d'ailleurs. Mais l'auteur a réussi à transcrire cette idée de mort survolant le quartier, la ville, la guerre, le monde. Cette Mort toute-puissante, narrateur omniscient, narrateur personnage aussi. Tout ceci est parfaitement réussi. Bizarrement, cela rend le récit poétique. Quoi, la Mort poétique ? Et bien, il faut croire que oui !
Ceci dit, cette lecture ne sera pas un coup de cœur car l'histoire en elle-même est relativement plate malgré quelques épisodes poétiques. J'ai trouvé trop de thèmes abordés qui n'étaient pas aboutis : les couleurs tant décrites au départ, certains liens entre des personnages, ... Je reste sur ma faim. Pourtant, vous l'aurez compris, l'idée de ce narrateur-personnage particulier était géniale.
Un goût de trop peu, comme on dit ! C'est dommage...





Avis des lecteurs:

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