Liane Moriarty,
Ed. Albin Michel, 2015
Ed. Livre de Poche, 2016
Mot de l'éditeur :
Jamais Cecilia n'aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l'enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n'ouvrir qu'après ma mort ». La curiosité est trop forte, elle l'ouvre et le temps s'arrête... À la fois folle de colère et dévastée par ce qu elle vient d'apprendre, Cecilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va la ronger, si elle parle, ceux qu elle aime souffriront.
Liane Moriarty brosse un tableau nuancé et émouvant de l'amour (marital et familial) et se révèle bien mieux qu un simple auteur de best-sellers : une romancière dont les personnages attachants pourraient être vos amis ou vos voisins, avec leurs qualités et leurs failles.
Ma lecture :
J'avais déjà repéré ce roman et avais consigné son titre dans ma Wish List avant que je sache qu'il faisait partie de la Sélection du Jury Livre de Poche. C'est donc par lui que je commence ma lecture de Mai !
Que dire de l'ambiance du roman ? On se sent un peu dans Wisteria Lane avec ses personnages complets et bien brossés dont l'auteur sème diaboliquement des aspects mystérieux de leur personnalité. Nous avons Tess, que son mari Will vient de presque-tromper avec sa cousine Felicity et qui part se réfugier chez sa mère Lucy ; Cecilia, vendeuse émérite de Tupperware qui découvre une lettre de son mari à n'ouvrir qu'après sa mort ; Rachel qui est toujours hantée par sa fille assassinée il y a une vingtaine d'années. On tourne autour de la lettre du mari de Cecilia, John-Paul Fitzpatrick : sérieusement, John-Paul Fitzpatrick, ça ne vous tiraille pas ? La longueur de son nom impose certes du respect, mais prononcez-le à haute voix si vous voulez, mais il enlève toute crédibilité à cet homme. Bref, je suis restée bloquée sur la musicalité de John-Paul Fitzpatrick ! ^^ Revenons à Cecilia qui, elle, est vraiment tiraillée par l'idée d'ouvrir ou pas cette fichue lettre. Que contient-elle qu'il ne puisse lui dire ? Mène-t-il une double vie ? A-t-il des dettes cachées ? Un secret inavouable ? Et surtout, aura-t-elle une boite Tupperware pour y enfermer hermétiquement l’énigmatique contenu ?
Franchement, c'est un roman sympa à lire, bien mené, entre chick-litt (dont j'ai horreur) et polar, même si on devine assez vite les grands axes et certains secrets ou préméditations. Ceci dit, ça ne me dérange pas de deviner à l'avance, au contraire, je me crois un émérite inspecteur de Scotland Yard ! Je me suis attachée à ces personnages à personnalité complète et complexe, Liane Moriarty leur mène la vie dure, et pourtant, face à l'adversité, ils ont d'inépuisables ressources.
Anne-Laure a un avis plus mitigé.
Le secret du mari, ajouté à ma Troc List
Je viens de terminer de rédiger mon billet et c'est assez comique en lisant le tien je vois que je fais aussi référence à la Wisteria Lane ??? Je trouve cela amusant. Je suis du même avis que toi. Nath
RépondreSupprimerHihi ! Ah ben comme quoi :)
SupprimerTu aurais dû me laisser le lien vers ta chronique !
A bientot !