La sainte famille

Au coeur de la Rentrée Littéraire 2016

La sainte famille,
Florence Seyvos,
Ed. de l'Olivier, 2016


Mot de l'éditeur :
Suzanne et Thomas passent chaque été dans la famille de leur mère. Dans une maison qui est comme une présence, une maison aux portes closes. Derrière l'une de ces portes, leur arrière-grand-mère agonise. (Sur le mur du salon, Ariane, chaque jour, fait évader Thésée du Labyrinthe.) Seule Odette, qui est presque une simple d'esprit, se préoccupe des enfants. Suzanne est une petite fille obsédée par le sacré et par le blasphème, et par la permanence du passé. Il lui semble que le Mal s'insinue, se développe, se transmet comme par contagion. Elle est fascinée par sa cousine tyrannique, qui ment tout le temps, et pourtant dit la vérité. Tandis que leurs parents préparent leur divorce, Suzanne et Thomas sont comme des objets que l'on pose ici ou là, ou que l'on consigne dans une chambre. Ils se lancent parfois dans des équipées qui leur font peur et dont ils ne parlent à personne. Parmi les adultes qui les entourent, une mère follement autoritaire, un oncle veule, un maître d'école sadique. Des personnes dont la toute-puissance se délite au fil des années.



Dealer : Les Editions de l'Olivier : merci !

Ma lecture :

Bon, je ne vais pas tergiverser, je n'ai pas été captivée... Suzanne et Thomas, frère et sœur, livrent leurs souvenirs d'enfance dans la grande maison familiale au bord du lac entourés de leurs parents, de leur oncle, leur grand-mère, leur grand-tante, leur cousine, ... Il y a certes des épisodes sympathiques, des personnages hauts en couleurs, mais, la mayonnaise n'a pas pris (la chantilly non plus, tant pis pour les fraises !). Ce roman m'a fait penser aux Amygdales, mais en moins réussi. Je l'ai cependant terminé car il ne faisait que 172 pages, découpées en chapitres courts. La lecture n'en était donc pas désagréable, et l'écriture était plutôt jolie et fluide. C'est bête, mais je ne suis tout simplement pas rentrée dans l'histoire, pas réussi à me faire une place au milieu de tous ces souvenirs ni à m'attacher aux personnages. Dommage !

Vous trouverez d'autres chroniques sur ces sujets :

Widget by Hoctro | Jack Book